Rothko pour s'y perdre « Rothko a créé la couleur, indéfinissable car chargée d'indéfini, qui nous fascine et nous envoûte au point de nous faire perdre nos repères, de nous entraîner vers un ailleurs - comme si, soudain libérée de tout support physique, cette couleur devenait un absolu, comme si la lumière qu'elle diffuse en était réduite à ses ombres. Notre regard va d'un côté et de l'autre de la toile, y cherche un repère, et bientôt s'égare... » Mark Rothko, né d'une famille juive installée aux États-Unis pour fuir la Russie tsariste, est sans doute l'un des peintres les plus captivants et les plus troublants du XXe siècle. Ce livre est destiné à accompagner ceux qui vont à sa rencontre.

Rothko : pour s'y perdre

Quelques petites phrases scandées à l’infini par un pays tout entier peuvent devenir « une bombe atomique morale d’une puissance incomparable », disait Mao. de fait, certaines d’entre elles ont, pendant dix ans, galvanisé des dizaines de millions de chinois, les isolant du reste du monde et motivant d’innombrables et sanglants règlements de comptes. ces mêmes petites phrases qui faisaient se pâmer, à Paris et ailleurs en Occident, nombre d’intellectuels...Édouard dor a été l’un des rares journalistes à pénétrer au coeur de la Grande Révolution culturelle prolétarienne, en 1973, lors du sinistre épisode de la « Bande des quatre ». il se souvient de certaines scènes auxquelles il a alors assisté – autant d’instantanés témoignant du terrible pouvoir du Petit livre rouge dans l’une des périodes les plus noires du xxe siècle.Édouard Dor est ancien rédacteur en chef à Radio France Internationale.

Quand penser en Chine se disait Mao

Quelques petites phrases scandées à l'infini par un pays tout  entier peuvent devenir "une bombe atomique morale d'une  puissance incomparable", disait Mao.
De fait, certaines d'entre  elles ont, pendant dix ans, galvanisé des dizaines de millions  de Chinois, les isolant du reste du monde et motivant d'innombrables et sanglants règlements de comptes. Ces  mêmes petites phrases qui faisaient se pâmer, à Paris et  ailleurs en Occident, nombre d'intellectuels... Edouard Dor a  été l'un des rares journalistes à pénétrer au coeur de la Grande  Révolution culturelle prolétarienne, en 1973, lors du sinistre  épisode de la "Bande des quatre".
Il se souvient de certaines  scènes auxquelles il a alors assisté, autant d'instantanés  témoignant du terrible pouvoir du Petit livre rouge dans l'une  des périodes les plus noires du XXe siècle.

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