Qui se souvient encore des oiseleurs, des rémouleurs, de ces marchés où se côtoyaient pêle-mêle fermiers, apiculteurs et vendeurs de truffes ? C'était hier rassemble quelque 250 photographies d'Hans Silvester prises dans les années 1960. On retrouve avec tendresse et un brin de nostalgie toute l'ambiance de cette époque, à travers les artisans, les paysans et tous ces lieux dans lesquels ils évoluent. C'était hier est notre album de famille, nous dit Claude Michelet, qui invite à se tourner une dernière fois vers ces paysages et ces hommes, tout cet univers qui peu à peu disparaît.

C'était hier

Depuis des années, Hans Silvester observe les chats avec patience et tendresse. Jamais, pourtant, il ne les avait photographiés d'aussi près. Chats espiègles, bâillant ou endormis, tous sont saisis dans les moments quotidiens de leurs vies d'animaux. Pelage roux ou immaculé, yeux verts perçants ou marron tendre, 150 photos qui montrent la diversité de ces petites bêtes dont on croyait tout connaître. Ces très beaux portraits sont accompagnés d'un texte original et personnel d'un écrivain amoureux de nos félins préférés.Né en 1938 en Allemagne, Hans Silvester fait ses premières photos à l'âge de douze ans. En 1960, il publie un livre très remarqué sur la Camargue, avec un texte de Jean Giono. C'est le début d'une longue histoire d'amour avec la Provence, où il s'installe en 1962. Grand voyageur, ses reportages le mènent en Inde, au Rajasthan et en Afrique et donnent lieu à plusieurs livres dont Peuples de l'Omo en 2006, Les Habits de la nature en 2007 et Fenêtre sur l'Afrique en 2010, tous trois parus aux Éditions de La Martinière. Défenseur de la nature et adorateur des chats, il publie également aux Éditions de La Martinière Les Chats du soleil en 1995, Sieste et tendresse en 1997 et Un monde de chats en 2007, tous des succès internationaux.

Portraits de Chats

Pour Hans Silvester, la nature est une seconde nature. On peut voir en lui le premier militant écologiste à s'être emparé de l'outil photographique comme d'une arme de persuasion. Mais son oeuvre est également une approche sociologique et patrimoniale, qu'il chronique pendant trente ans l'évolution des habitants d'un village basque ou saisisse les derniers rites de peuples primitifs en Ethiopie. Amoureux de la Terre, il l'est aussi des êtres qui la peuplent, y compris les animaux. Ses photos de chevaux ou de chats - immenses succès en librairie - en témoignent. Impossible, donc, de réduire le travail de Hans Silvester à un "genre". Son oeuvre est un tout qui nous dit la beauté du monde et témoigne d'une grande indépendance : le photographe ne recherche jamais l'effet, il veut décider lui-même de ses reportages et se laisser porter par la chance, bonne fée dévouée à ceux qui, persévérants, la sollicitent. Pour chacune de ces 200 images choisies au sein d'une oeuvre foisonnante, toutes saisies sur le vif, toutes composées d'instinct, Hans Silvester confie commentaires, anecdotes et réflexions sur son travail. Ses propos dessinent l'aventure de la création photographique.

Derrière l'objectif de Hans Silvester

Après le succès de l'édition de prestige sous coffret, cet ouvrage reprend les plus belles photographies du reportage d'Hans Silvester en Ethiopie. Sa rencontre avec les tribus de l'Omo est à l'origine de cette ceuvre artistique et ethnographique, qui promet une belle découverte de peuples aux modes de vie ancestraux. Les lèvres étirées par des grands plateaux d'argile, les lobes allongés, les corps peinte, marqués, scarifiés, sont l'expression d'une société traditionnelle et vulnérable qui côtoie aussi la violence des armes. Dans ce reportage aux confins de la civilisation, Hans Silvester révélé la beauté fascinante d'un monde en voie de disparition.

Ethiopie, les peuples de l'Omo

Les chats jonglent avec les chiffres (cartonne)

"En 1960, le photographe Hans Silvester découvre en Provence la beauté de ces silhouettes fantomatiques qui peuplaient alors les champs entre Luberon et monts de Vaucluse : les épouvantails. Faits de bric et de broc par la femme et les enfants des paysans, ils servaient à assurer la pérennité des semailles et la bonne marche des récoltes. Le mot "épouvantail", formé au XIIIe siècle, dérive du latin expaventare, "apeurer, jeter la panique". L'objet était donc littéralement destiné à créer l'épouvante. Fasciné par ces silhouettes dépenaillées, formes d'art éphémère, Hans Silvester a voulu en garder la mémoire photographique tout en liant un contact avec les fermiers des continents qu'il a traversés. Pendant des décennies, au cours de ses pérégrinations en France, en Europe, au Japon, au Maroc et en Afrique, il a photographié plusieurs centaines d'épouvantails qui, en même temps que des myriades d'oiseaux, ont peu à peu disparu de nos campagnes. Ces images témoignent de la fragilité de ces personnages tour à tour amusants, fantomatiques et simplement apaisants. Tout au long d'un voyage autour du monde, Hans Silvester livre un album aussi poétique qu'émouvant." Marc de Smedt.

Epouvantails - Un art éphémère

La photographie de Hans Silvester est à sa manière un vibrant plaidoyer pour la planète. Membre de l'agence Rapho depuis 1965, il parcourt l'Afrique depuis les années 2000, à la rencontre d'ethnies méconnues. C'est dans un territoire quasi inaccessible du Sud éthiopien qu'il a partagé les jours du peuple bench dont il nous révèle la fascinante créativité à travers son habitat. Hans Silvester témoigne ainsi d'une civilisation agropastorale qui perdure au XXIe siècle.

Bench

Depuis des décennies, Hans Silvester séjourne longuement en Ethiopie dans la vallée du fleuve Omo, l'accueillant et redoutable berceau de l'humanité. Le talentueux photographe en a ramené quelques-uns de ses plus beaux livres. Fasciné par la beauté de l'ethnie hamer où, des mois durant, les femmes restent seules au village pendant que leurs maris transhument avec leurs troupeaux, il s'est attaché à saisir leur inégalable grâce. De longue date passionné par l'architecture et les habitats singuliers, il marie ici leur beauté rayonnante à la sobriété délicate de leur habitat tout en bois flottés. Un hymne à la beauté du monde.

"... et ta beauté me foudroie..." - Hommage à la grâce des femmes hamers d'Ethiopie

Pour les Surmas de la vallée de l’Omo, le Donga est un jour de fête. Ce grand festival de lutte marque traditionnellement la fin des récoltes, l’assurance d’une année de subsistance et de la pérennité du clan. Durant le Donga, les villages alentour rassemblent leurs hommes en âge de procréer afin de parader, d’exalter leur beauté et leur force auprès des villageoises. Virilité, force et beauté sont poussées à leur paroxysme. On se bat, on se blesse, on meurt parfois, mais on séduit aussi… Jeunes hommes et femmes s’unissent parfois pour une nuit, parfois pour une vie. Armés de bâtons de presque 2 mètres de long, les hommes luttent, les coups sont rudes, les corps abîmés souffrent. Des peintures corporelles préliminaires aux rites de séduction en passant par la lutte elle-même, Hans Silvester nous invite à découvrir ce spectacle puissant, venu d’un autre âge, le Donga.

Donga - Se battre pour séduire

Chevaux de camargue

Natural Fashion - Tribal Decoration Africa

Ce livre n'est pas un reportage mais un poème en images dont le thème est l'homme dans la nature. Le désir de s'embellir, de changer la réalité en un jeu de séduction est au cœur de ces photographies. Ici un visage blanchi ou un sein parsemé d'étoiles, là un torse peint ou une tête coiffée d'herbe. Au foisonnement des couleurs, à la diversité des motifs, répond l'abondance de la nature : branchages, écorces, fruits, fleurs ou graines, tout est matière à habiller, à décorer et à magnifier les corps. Très loin de notre monde moderne, dans le pays des Mursi et des Surma en Ethiopie, les parures, saisies dans toute leur fraîcheur et leur originalité par le talent d'Hans Silvester, sont un élément important de la vie.

Les habits de la nature

Une auteure amoureuse des chevaux et de la Camargue, un photographe passionné de nature, toutes les conditions étaient réunies pour donner vie au dernier-né de la collection Portraits d'animaux.Hans Sylvester et Martine Laffon nous transportent dans le delta du Rhône, ce vaste pays d'eau et de marécages. Rassemblés en manades, les chevaux de Camargue y vivent en semi-liberté. De petite taille, rustiques, d'une résistance extraordinaire, on croise dans ce livre les plus beaux étalons.Les nombreuses et magnifiques photographies d'Hans Sylvester, fruit d'un long travail d'attente et d'observation, nous permettent de partager le quotidien du cheval camarguais : La saison des amours, les jeux et les rivalités, la vie des jeunes étalons ensemble, les combats de chefs, l'approche des juments en chaleurs, la naissance des poulains, ainsi que le rapport aux hommes.

Né en 1938 en Allemagne, Hans Silvester fait ses premières photos à l'âge de douze ans. Défenseur inconditionnel de la nature, il publie en 1960 un livre remarqué sur la Camargue avec un texte de Giono. Membre de l'agence Rapho, il a publié entre autres aux Éditions de La Martinière Les Chats du soleil, Les Peuples de l'Omo et Les Chevaux des Camargue.Martine Laffon est docteur en philosophie. Elle est auteur de nombreux livres pour enfants chez DLMJ entre autres Le cheval Passionnément. Elle a également adapté Le Monde de Sophie en français. Elle vit à Paris et en Normandie, où elle possède plusieurs chevaux.

Les chevaux de Camargue

" Les photographies de Hans Silvester témoignent de notre temps, de la propension que nous avons, nous les êtres humains, à détruire et à appauvrir au lieu de conserver et de multiplier. A cette dualité entre le bien et le mal correspond celle entre le beau et le laid. Cependant, tout est toujours aussi une question de quantité. Ce livre réunit des oeuvres dont la forme est authentique et belle mais dont le contenu est souvent laid et misérable. Le propos est de montrer, sans chercher à polémiquer et sans tapage, qui nous sommes et où nous en sommes aujourd'hui. " Gottfried Honegger

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