Pour Une Mystique Du Serviteur

Le cinéma comme cérémonial : cet aspect du Septième Art n'est presque jamais analysé. On ne voit le plus souvent dans un film que narration, description, fiction ou réflexion. Mais le ton, le déroulement, la noblesse quasi liturgiques de certaines productions majeures en font des célébrations du désespoir ou de l'action de grâces. Voici le premier ouvrage à en faire la preuve.

Un art de la célébration ; le cinéma de Flaherty à Rouch

C'est Georges Brassens qui a renouvelé le thème du " copinage " avec une de ses plus belles chansons " Les Copains d'abord " qui a fait le tour du monde. Il est séduisant de partir de là pour étudier la fortune de ce terme au cours des siècles, ce qui permettrait d'aller de Ronsard à la nouvelle vague, des Actes des Apôtres au Romantisme, d'Apollinaire jusqu'à Jules Renard, etc. Dans une époque comme la nôtre, menacée par la nausée, il est bon de retrouver à travers une fraternité confiante, quelque chose qui nous empêche de vieillir

Les copains chez Brassens et chez les autres

Le personnage du Beau Ténébreux se rencontre tout au long de la littérature, de Lancelot du Lac au livre de Julien Gracq qui porte ce titre. Pour les cinéphiles, jaillissent immédiatement des visages issus du Thriller, du Western, du cinéma romanesque : Humphrey Bogart, Gary Cooper, Marlon Brando, Robert Mitchum pour l'Amérique; Alain Delon, Charles Boyer, Pierre Blanchar, Laurent Terzieff pour la France. En Italie, Marcello Mastroianni; en Allemagne, Helmut Berger; en Suède, Max von Sydow; en Pologne, Daniel Olbrychski. La persistance et l'universalité du personnage (ou du mythe) sont si fortes, que tout inventaire sera forcément incomplet. Et la subjectivité est ici aussi périlleuse que les caprices de la mémoire.

LE BEAU TÉNÉBREUX À L'ÉCRAN

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Robert J. Flaherty

C'est Georges Brassens qui a renouvelé le thème du "copinage" avec une de ses plus belles chansons "Les Copains d'abord" qui a fait le tour du monde. Il était séduisant de partir de là pour étudier la fortune de ce terme au cours des siècles, ce qui permettait d'aller de Ronsard à la Nouvelle Vague en passant par des modes d'expression en apparence disparates mais au fond très homogènes, que furent les Actes des Apôtres, le Romantisme et les deux cénacles, Apollinaire et les Surréalistes, et naturellement Les Copains de Jules Romain. Mais on pouvait aller plus loin, évoquer le Front populaire, le Maquis, Saint Germain des prés, les camarades de combat et ceux du Sport. Le cinéma ne sera pas sacrifié puisqu'il permet de retrouver les copains chez Jean Renoir et Jacques Prévert en y ajoutant la Nouvelle Vague. Dans une époque comme la nôtre, menacée par la nausée, il est bon de retrouver à travers une fraternité confiante, quelque chose qui nous empêche de vieillir.

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