Un homme de théâtre quelque peu aigri par l'insuccès donne une conférence sur Shakespeare, dans une petite ville. Il est-déterminé à déboulonner le fameux "Barde", à démonter les ressorts de celui qu'il considère comme un histrion, un plagiaire, un pisse-tirades sans scrupule... Sa jalousie envers le grand dramaturge élisabéthain va se développer en un crescendo à la démesure tout à fait shakespearienne, pleine de bruit et de fureur, qui conduira ce candidat à la folie à s'identifier à l'objet de sa haine. Duel grandiose entre un vivant brisé par l'art et un trépassé glorieux, Merde à Shakespeare est aussi une réflexion vertigineuse sur la puissance du théâtre.

Merde à Shakespeare - Conférence bouffe

Dans ce livre hors normes, galerie d’autoportraits hilarants, Henri-Frédéric Blanc donne enfin la parole à la Cagole, cette figure mythique marseillaise qui a pris une ampleur universelle, le mot est d’ailleurs entré dans nos dictionnaires les plus sérieux. On parle beaucoup d'elle, mais on la fait peu parler. Et pour cause : la langue sauvage de cette fille des villes ne saurait être couchée dans un livre. En bonus, une nouvelle édition revue et aggravée du texte-culte longtemps épuisé, "L'Art d'aimer à Marseille".

Cagole Blues - Suivi de L'Art d'aimer à Marseille

Jeu de massacre

" Je chante les combats et le héros qui, banni des rivages de Marseille par décret du destin, fut envoyé en colonie de vacances au fin fond des Alpes, à Malevache-le-Haut, en l'été de l'année mil neuf cent soixante et quelques.
Je préfère laisser le dernier chiffre dans le vague, des fois qu'en lisant cette histoire on me ferait des histoires. Pas si fou. Muse, dis-moi pour quelle atteinte à la volonté sacrée du Ciel, en vertu de quel ressentiment les dieux condamnèrent-ils un garçon si gentil à courir tant de hasards, à affronter tant d'épreuves. Tant de vacherie entre-t-il dans l'âme des Parques ? J'ai la chance de ne pas être né au temps des dix plaies d'Egypte, de la guerre de Cent Ans ou de la grande peste de je ne sais plus combien, j'ai évité la retraite de Russie et le naufrage du Titanic; mais je n'ai pu couper à cette colonie de vacances.
Je me suis retrouvé en pleine immensité alpine, plus près de la lune que de chez moi. Une colonie de vacances à régime dur dans les années soixante. La cruauté mentale, la loi du plus fort, l'indifférence de la nature... puis la révolte. Loin des représentations sirupeuses de l'enfance, Henri-Frédéric Blanc signe avec Les Pourritures terrestres un roman truculent et poivré où le réalisme le plus cru côtoie le burlesque le plus échevelé - l'épopée d'une bande d'affreux jojos hauts en couleur qui voulaient rebâtir le monde.

Les pourritures terrestres

Un homme de théâtre quelque peu aigri par l'insuccès donne une conférence sur Shakespeare, dans une petite ville. Il est déterminé à déboulonner le fameux "Barde", à démonter les ressorts de celui qu'il considère comme un histrion, un plagiaire, un pisse-tirades... Sa jalousie envers le grand dramaturge élisabéthain va se développer en un crescendo à la démesure tout à fait shakespearienne, pleine de bruit et de fureur, qui conduira ce candidat à la folie à s'identifier à l'objet de sa haine. Duel grandiose entre un vivant brisé par l'art et un trépassé glorieux, Merde à Shakespeare est un hymne au théâtre.

Jobi est un truand marseillais qui sévit dans le business des machines à sous : il vous aide à perdre votre argent. Jusqu'au jour où son boss et un « zélu » font le pari de lui pourrir l'existence, histoire de voir s'il a assez de jus pour « conquêter » Paris. Alors maux et malheurs se mettent à pleuvoir sur le pauvre Jobi qui entame une vertigineuse descente en enfer. Polar mystique ? Brûlot azimuté ? Homélie dopée au pastis ? "Le Livre de Jobi" est en toute hypothèse l'opus le plus zénithal du pape de l'Overlittérature, une oeuvre à double fond qui cache sous le grotesque de la satire une ardente quête spirituelle. Enfin sont abordées la transcendentalité de la tchatche, la spiritualité de la galéjade, la sardinitude, oserions-nous dire, et la question qui tourmente les théologiens depuis des millénaires : Dieu est-il fada ?

Le livre de Jobi

" Tant que je bande bien, je ne me soucie de rien ; quand je banderai mou, je me foutrai de tout. " Telle est la devise de Frédo le Fada, prophète paillard qui s'escagasse à enseigner la science de la séduction à son disciple, un jeune prêt à tout pour ne rien faire... sauf l'amour. Occasion de revisiter Marseille côté fesse et de célébrer ses mille et une cagoles. Mais c'est aussi un art de vivre à la marseillaise qui se déploie dans le verbe sans frein de Frédo le Fada.

L'art d'aimer à Marseille

L'empire du sommeil (nouvelle edition)

Le Dernier Survivant de Quatorze

Qu'est-ce-que j'ai qui va pas ? Les autres, des choses leur arrivent, moi elles me tombent dessus. Nous glissions sur le goudron torride, doublant des convois de véhicules qui paraissaient fuir la colère du ciel. Derrière les vitres des voitures surchargées, les familles semblaient des poissons dans des bocaux dont on aurait oublié de renouveler l'eau. Des touristes graisseux cuisaient dans des autocars bariolés filant pleins gaz vers des mers polluées, remplies de poissons dégénérés. Ça sentait déjà l'Anglais rôti à l'huile solaire. Tous, ils descendaient pour avoir leur part de nature et de vraie vie, ils se ruaient vers le soleil et l'infini, affamés du paradis qu'on leur avait volé.

Cloaque

L'Histoire avance-t-elle en se parodiant ? Il semble que la grande grippe appelée Covid-19 singe la male peste du Moyen-Âge, laquelle, aux dires du clergé de l'époque, châtiait l'oubli de Dieu. Notre pandémie, elle, semble châtier l'oubli de l'homme. On n'est jamais allé aussi loin dans la singerie et la farce macabre. Certains se demandent si la science nous sauvera du fléau, d'autres si la science n'est pas elle-même le fléau. Quoi qu'il en soit, c'est un grand pas vers la mise en coupe réglée de la planète au profit d'une nouvelle économie désincarnée et inhumaine. La bonne nouvelle c'est que l'humour n'a pas perdu ses droits, comme l'attestent ces témoignages : regards originaux et décalés, journaux de bord du naufrage, délires confinés... Le monde ne va pas très bien, la littérature non plus, mais il n'y a qu'elle qui parle encore sans masque.

Tyrannovirus

Combat de fauves au crépuscule

Dans un hôpital militaire, un colonel à la retraite se souvient de son passé de pilote de chasse pendant la Première Guerre mondiale. Aviateur dans l'escadrille des Cigognes, il retrace l'affrontement épique du jeune as français Georges Guynemer contre le fameux " baron rouge ". Mais le vétéran oublié de tous revit aussi les aspects moins glorieux de sa guerre, de l'horreur des tranchées à l'atmosphère délétère des cabarets de l'époque. Un récit épique et burlesque, macabre et truculent, mais aussi un réquisitoire inspiré contre l'une des grandes tragédies de notre histoire.

Livres