"Si Hélène Monsacré a pu comprendre ce que signifiait pleurer dans l'épopée, c'est qu'elle a examiné aussi ce que signifiait pleurer dans la tragédie du Ve siècle. Les hommes pleurent dans l'Iliade et l'Odyssée, ils ne pleurent plus dans Eschyle : "Lorsqu'ils ne pensèrent plus avec les catégories de l'héroïsme, les hommes firent aux femmes le don des larmes". Cette formule de conclusion mériterait de devenir classiques.""Tous les grands héros de l'Iliade pleurent (...) mais ce sont les larmes d'Achille qui donnent la clé de l'ensemble, larmes du souvenir, larmes de l'anticipation, larmes du mythe enfin.""Livre de science, certes, mais donnant aussi le goût et le plaisir de relire ou simplement de lire Homère, par une écriture nette et limpide, un refus du jargon, une discrétion dans le savoir."P. Vidal-Naquet, Extraits de la préface, 4e de couverture

Les larmes d'Achille : Le héros, la femme et la souffrance dans la poésie d'Homère

Sélection Les 30 meilleurs livres de l'année 2019 du magazine Le Point

Sous la direction d'Hélène Monsacré, directrice du Département des Sciences humaines des Éditions Albin Michel et qui a publié, notamment, Les Larmes d'Achille (1984, 2010). Avec les contributions de Victor Bérard, Manon Brouillet, Eva Cantarella, Michel Casevitz, Adrian Faure, Xavier Gheerbrant, Giulio Guidorizzi, Jean Humbert, Christine Hunzinger, Pierre Judet de La Combe, Gérard Lambin, Silvia Milanezi, Hélène Monsacré et Heinz Wismann.

Tout Homère

Babylone et la Bible - Entretiens avec Hélène Monsacré

Animé d'une insatiable curiosité et grand voyageur, Lucien de Samosate décida en 164 de faire un détour par la ville paphlagonienne d'Abonotique pour y observer de près un nouveau culte oraculaire florissant.Sans doute son dernier ouvrage, l'Alexandre est un document rare qui tient à la fois de l'autobiographie et de l'étude de moeurs: dénonçant en Alexandre, prophète du dieu Glycon aux allures de serpent, un simple imposteur, Lucien excelle à démasquer la bêtise de ses contemporains et relate avec verve les mauvais tours qu'il joua au charlatan. Si le ton est celui d'un pamphlet facétieux, la science est celle d'un sage teinté d'épicurisme et révulsé par les simagrées des pythagoriciens, des stoïciens, des cyniques, voire des chrétiens. D'Erasme et Rabelais à Renan en passant par Voltaire, nombreux sont les « penseurs libres » qui ont vu en Lucien, et singulièrement dans cet ouvrage, l'une des expressions les plus rigoureuses de la pensée critique.

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