Pendant quatre ans, un cours de philosophie des sciences a été proposé aux étudiants et aux personnels de l'université Pierre et Marie Curie (Paris 6). Il répondait à une attente réelle de la part de ce monde de scientifiques. Chacun cherchait des mises au point sur une science qui semble ne pas " penser " pour reprendre le mot d'Heidegger. Il ne s'agissait pas de proposer une nouvelle vulgarisation scientifique qui a par trop tendance à créer une sorte de mythologie ne cédant en rien à la cosmogonie d'Hésiode. Parler du Big Bang, du chaos par exemple provoque des images qui ne correspondent en rien ni à la réalité ni à son expression par un modèle scientifique. On a vu l'engouement qu'a provoqué l'université de tous les savoir où des scientifiques ont parlé de leur science telle qu'elle se crée. Nous souhaitons ici mettre en perspective les différents domaines de la science (et non pas de la technique) avec un minimum d'outillage philosophique. Notre but sera atteint si les étudiants et toute personne qui souhaite réfléchir à ces problèmes qui interpellent tous les citoyens (par exemple à travers les comités nationaux d'éthique pour ce qui concerne la biologie) trouvent matière à réflexion personnelle. Les perspectives historiques seront présentes car la science se construit dans un contexte sociologique. La maturation des idées se fait au travers d'individus qui sont dans un contexte précis : par exemple, la lutte pour la vie qui sous-tend le darwinisme ne saurait être dissociée de la révolution industrielle de l'Angleterre du XIXe siècle. Ce livre est le résultat de cette expérience qui se prolonge actuellement sur les amphis de la cinquième chaîne de télévision.

Philosophie des sciences

Les auteurs ont voulu réunir dans ce livre les deux axes de la licence de mathématiques : le calcul différentiel et le calcul intégral pour permettre aux étudiants d'avoir accès rapidement à l'essentiel. Ecrit dans un style direct avec des objectifs définis en tête de chapitre, des commentaires sur les théorèmes et enfin des questions tests, il a été conçu principalement à l'attention des étudiants qui suivent un enseignement " à distance " (European Association of Distant Teaching Universities - EADUTU).

Calcul différentiel et intégral - Enseignement à distance universitaire européen

Depuis la fin du siècle dernier, nous savons localiser les fonctions cérébrales. Au demeurant, nous sommes loin de comprendre la nature et la constitution du psychisme. De libre arbitre et de vie de l'esprit : on ne parle guère, sinon pour les nier. Et pourtant, il est des questions inévitables qui obligent à des réponses. De quel prix notre société fait-elle payer le simple fait de nous obliger à nous poser ces questions par son refus de tout ce qui gêne ? Dans ce monde du plus grand confort et du plus grand plaisir qu'est le nôtre, nos connaissances et notre maîtrise actuelle de la chimie nous placent en fait devant des questions fondamentales. Pour aider à y répondre sans hâte, nous avons voulu aller plus loin avec Dominique Laplane, professeur au CHU de la Pitié-Salpêtrière de l'Université Pierre-et-Marie-Curie, et auteur de deux ouvrages au titre évocateur, l'un d'éthique, Le bonheur est-il pour les imbéciles ?, l'autre, La mouche dans le bocal, une interrogation sur les possibilités de notre liberté. Les exigences du croyant face à la réalité que vit le chercheur scientifique apparaissent tout au long de cet entretien. Elles nous permettent d'évoquer les problèmes éthiques fondamentaux soulevés par notre société, tels l'euthanasie et l'aide aux mourants, la contraception et la doctrine de l'Eglise, les drogues et le SIDA, le rôle du handicapé, parmi tant d'autres. Car, enfin, derrière tous ces credos scientistes, qu'en est-il vraiment de l'homme ?

Dominique Laplane - Un neurologue, entretien avec Jacques Vauthie

La révolution qui s'est opérée dans la biologie en permettant des manipulations génétiques a mis en lumière un certain nombre de problèmes proches du grand public. Le premier, et non des moindres, est celui de l'information. Le second est lié à la finalité de la recherche. Enfin les intérêts économiques peuvent être considérables. Le chercheur se trouve ainsi confronté à des problèmes éthiques auxquels il n'est peut-être pas du tout préparé. Au moment où l'environnement, le développent et la protection de la nature présentent un intérêt vital pour l'humanité, il était donc intéressant d'interroger un chercheur et de suivre, tout au long d'une vie de recherche, les joies et les difficultés de celui qui restera le spécialiste de la multiplication in vitro du Palmier dattier, Gildas Beauchesne. Cette découverte, qui devrait permettre de sauver les grandes palmeraies du Maghreb et du Moyen-Orient, a suscité bien des convoitises, provoqué par des incompréhensions, voire de l'hostilité ! Gildas Beauchesne montre avec véhémence quelle doit être l'ascèse du chercheur : exigence dans la recherche, lucidité sur ses objectifs et abnégation pour ce qui concerne les retombées personnelles à en attendre. On chemine avec un grand chercheur qui a lié ses propres exigences scientifiques et spirituelles de façon exemplaire.

Gildas Beauchesne. La Physiologie Vegetale

Ce dialogue entre un métaphysicien et un mathématicien montre combien est essentielle la transversalité des points de vue permettant d'englober les résultats d'une science qui a plus produit de changements sur la conception du Monde que tous les siècles précédents. Le philosophe est amené à interroger le scientifique sur son activité tandis que le scientifique explicite la réalité de son travail. En effet, la vulgarisation scientifique est trop souvent une parodie du travail du savant et mène à une sorte de mythologie qui véhicule des fantasmes chez le non initié.

Le manteau du mathématicien - Science et philosophie

Le concours de l'Ecole Polytechnique est le concours de référence pour les élèves des classes préparatoires scientifiques.
Aucun ouvrage à ce jour ne comportait d'une manière aussi exhaustive les problèmes posés à l'oral de cette prestigieuse école. J. Vauthier, après huit années passées à interroger au grand oral, livre ses exercices qui, années après années, avaient été mis au point à partir de lectures d'articles de revues mathématiques internationales. J.C. Leccia, professeur de mathématiques spéciales, a apporté sa compétence pour la préparation des élèves aux grands concours.
C'est ce travail conjoint qui constitue la deuxième édition de ce livre qui a aidé des générations de taupins dans la tradition des exercices qui remontent à Cauchy ou à Polya-Szegö. Les agrégatifs ont aussi trouvé là une mine d'exemples pour leurs leçons et les professeurs des classes préparatoires des thèmes pour leurs élèves.

Algèbre et analyse ; exercices corrigés ; grand oral de polytechnique (2e édition)

Après le double anniversaire de la naissance de Darwin et de son opus magnum sur la théorie de l'évolution, il était important de faire un point sur la scientificité de cette théorie qui a maintenant 150 ans.
L'ouvrage se propose d'en faire une analyse critique philosophique et scientifique en interrogeant en particulier le concept de hasard. La puissance de l'argumentation darwinienne a transformé une théorie en une véritable idéologie. Elle suscite, en retour, des prises de positions tel le créationnisme, qui mélange une donnée scripturaire religieuse et une explication soit disant rationnelle. Si le génie de Darwin, qui poursuit le travail de Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire, Jussieu, ne peut être mis en doute, le matérialisme porté par le darwinisme soulève des objections philosophiques fondamentales qui ne sauraient être écartées d'un revers de main, en particulier la grande question de la finalité.
L'ouvrage se termine par les prises de positions de l'Église à travers les déclarations de Jean-Paul II, du cardinal Ratzinger et du cardinal Schânborn, acteur d'une controverse provoquée par son article paru dans le New York Times en juillet 2005 : " Finding design in nature ".

Créationnisme, dessein intelligent, darwinisme... et la science dans tout ça ?

Haïm Brezis, éminent mathématicien, imprégné d'hébreu depuis l'enfance, parle avec enthousiasme de l'interface entre la recherche scientifique et l'étude du Talmud et de la Cabale.
Il explique comment, dans la tradition juive, la lecture de la Tora est source de créativité et de renouvellement. Il trace aussi sa vision de l'identité d'Israël face au christianisme et face à la société française. Ce dialogue est un témoignage unique sur le triangle " mathématique, judaïsme et christianisme ".

Haïm Brezis, un mathématicien juif - Entretien avec Jacques Vauthie

Analyse - Cours et exercices corrigés de deuxième année d'université, 5ème édition

La philosophie des sciences participe de la culture scientifique de tout un chacun. Elle explicite au travers de l'élaboration des concepts dans leur contexte historique les sous- entendus qui sont rarement mis en évidence. Par exemple, les fameux changements de paradigmes de Popper sont-ils des bifurcations brutales dans la compréhension du Monde ? Ne sont-ils que de lentes progressions au travers des méandres de la pensée humaine qui s'interroge à la suite de Leibniz : " pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien " ? Mais la " science ne pense pas " comme Heidegger se plaisait à le rappeler. Le philosophe doit donc décortiquer les a priori des scientifiques et la manière dont ils tentent de vulgariser leurs résultats ; car certains sont pris par une velléité de tout expliquer mais des résultats comme le théorème de Gödel viennent leur rappeler un au-delà de la science.

Analyse. Avec Rappels De Cours, Problemes De Mathematiques, Ecrit Du Capes, 2eme Edition

Pourquoi les mathématiques provoquent-elles ces réactions de rejet, alors qu'elles devraient être un lieu de fascination autant que celui des étoiles ? Pourquoi les parents sont-ils traumatisés dès que leurs enfants ne sont pas bons en maths, courant, angoissés, les petits cours et les officines spécialisées pour une pseudo-médiation à leurs malheurs ? Matière de sélection drastique, les mathématiques sont dévoyées de leur finalité d'être une science à part entière. "Langue du monde" depuis Galilée, elles sont omniprésentes dans la vie courante, depuis les codes des banques jusqu'aux statistiques qui règlent la vie politique. Dans une éducation citoyenne, pourquoi marginaliser le plus grand nombre par un enseignement inadapté associé à des programmes qui réduisent les mathématiques à des recettes de cuisine. Ce livre tente de revisiter cette science en en montrant les différentes facettes et ainsi permettre, en particulier aux filles, d'accéder aux plus hautes marches du podium mathématique.

Echecs et maths

A l'heure où les scientifiques sont sollicités pour porter les résultats de leurs travaux à la connaissance du plus grand nombre, ne sont-ils pas tentés d'extrapoler leurs sciences en une sorte d'explication du monde et de l'homme ? Depuis le divorce entre la philosophie et la science au XIXe siècle, celle-ci s'est arrogé le droit de considérer la métaphysique comme un sous-ensemble des sciences religieuses, alors que dès que l'on disserte sur des résultats scientifiques, on fait, qu'on le veuille ou non, de la métaphysique. Si les scientifiques n'assument pas une rigueur qui replace leurs résultats dans une recherche permanente d'une vérité qui leur échappe, ne sommes-nous pas, de fait, devant une nouvelle forme de religiosité ? Les exemples abondent où des affirmations péremptoires cachent des positions personnelles, sans doute respectables, mais qui ne peuvent en aucun cas devenir des dogmes, matérialistes ou autres. La science doit permettre de découvrir la richesse du monde qui nous entoure, de le respecter et de le faire admirer au plus grand nombre.

Lettre aux savants qui se prennent pour Dieu

Comme quêteur infatigable de la Vérité, l'analyse proposée dans ce livre de S.
Jaki illumine des discussions contemporaines qui, pour certaines d'entre elles, se perdent dans des logorrhées parce qu'elles n'ont pas pris en compte certaines données fondamentales. L'étude magistrale d'anthropologie chrétienne qu'il nous propose ici remet en ordre des questions qui sont obscurcies par des présentations biaisées en montrant combien de penseurs français, en passant par Descartes et Rousseau, ont été à l'oeuvre pour une mise à mort de l'image de l'homme fait à la ressemblance de Dieu.

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