L'État est généralement considéré, à tort, comme une création des sociétés occidentales. L'oeuvre de Ibn Khaldoun, dans sa contribution innovante à la théorie de l'État, montre - au contraire - combien essentiel est la nouveauté du rôle qu'il accorde au contrat social. C'est dans l'État que l'individu connaît son plus entier développement, le rôle du souverain n'étant pas de créer ou de promouvoir en l'homme une vie vertueuse, mais de le protéger de son propre égoïsme. Une telle mutation a eu aussitôt d'incalculables répercussions dans le domaine du droit, comme celui du pouvoir. « L'État est - à lui seul - l'origine du droit et de l'autorité ». Cette conclusion a amené Ibn Khaldoun à envisager autrement le rapport du spirituel et du temporel. On mesure aujourd'hui l'importance de cette affirmation qui, malgré les événements qui défrayent les fragiles équilibres politiques à travers le monde, a grandement influencé le courant rationaliste arabe. L'auteur, s'appuyant sur l'oeuvre d'Ibn Khaloun, pose la question dans cet ouvrage, de l'évolution de la crise de l'État dans le monde arabo-musulman.

Philosophie politique de l'Islam

Pour l'observateur tenté de brosser un tableau d'ensemble des lignes de force qui sous-tendent la Révolution tunisienne, la tâche se révèle vite ardue, voire insurmontable, tant se heurtent constamment des tendances dont chacune contredit l'autre. Plus que de contraste, ce sont souvent de contradictions qu'il conviendrait de parler. Si l'on pouvait les résumer, on les ramène essentiellement aux tendances contre-révolutionnaires. En effet, comme toutes les révolutions, la Révolution tunisienne a libéré de son enclos d'autres forces qui, malheureusement, sont moins constructives. Animées par leur propre système de motivations, elles cherchent à réduire la nouvelle donne révolutionnaire à sa plus simple expression. Pis encore, elles veulent anéantir son devenir et mettre un terme à sa dynamique. Bref, elles veulent empêcher que les Tunisiens transforment leur Révolution en construction. on le voit donc, quand il s'agit de la contre-révolution, c'est en réalité de la Révolution qu'il s'agit, de son projet d'être, de ses valeurs et surtout de son accueil par les Tunisiens. C'est le thème existentiel par excellence, celui de l'Avenir, qui signale l'indissoluble solidarité de la mise en question de l'Etat et de la société dans son ensemble. Car, le mystère de la contre-révolution a immédiatement une portée politico-juridique. Dès qu'on s'interroge sur son sens, on s'interroge sur l'avenir de la Tunisie (peuple et Etat). C'est dire si notre projet de penser la contre-révolution rejoint exactement le travail que nous avons déjà accompli sur la Révolution dans les deux ouvrages précédents : "La Révolution tunisienne : la part du droit set" L'acte II de la Révolution tunisienne : la Constitution y Ainsi, la finalité de notre entreprise est très exactement le dévoilement progressif de la dangerosité de ces forces contre-révolutionnaires sur les équilibres fragiles du pays. Qui sont-elles ? D'où viennent-elles ? Et quels sont leurs modes opératoires ? Voilà trois questions qui vont nous amener à plonger dans les profondeurs idéologiques des courants contre-révolutionnaires. Dans cet ouvrage, nous tenterons non seulement de les identifier, mais aussi d'analyser leurs différences et stratégies.

L'acte III de la Révolution tunisienne : la contre-révolution

Pour l'observateur tenté de brosser un tableau d'ensemble des lignes de force qui sous-tendent la Révolution tunisienne, la tâche se révèle vite ardue. Plus que de contraste, ce sont souvent de contradictions qu'il conviendrait de parler. Si l'on pouvait les résumer, on les ramène essentiellement aux tendances contre-révolutionnaires. Ainsi, la finalité de notre entreprise est très exactement le dévoilement progressif de la dangerosité de ces forces contre-révolutionnaires sur les équilibres fragiles du pays. Qui sont-elles ? D'où viennent-elles ? Et quels sont leurs modes opératoires ? Voilà trois questions qui vont nous amener à plonger dans les profondeurs idéologiques des courants contre-révolutionnaires. Dans cet ouvrage, nous tenterons non seulement de les identifier, mais aussi d'analyser leurs différences et stratégies.

"L'acte est historique", "une nouvelle page de l'histoire de la Tunisie est en train de s'écrire". C'est par des formules aussi solennelles qu'équivoques que l'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne a été accueillie par les médias et observateurs nationaux et internationaux. Cet ouvrage revient sur l'élaboration de cette Constitution, de 2011 à 2014, sur son contexte de création et son contenu, du point de vue des islamistes qui gouvernaient, de l'opposition dite moderniste et de la société civile. Malgré la "grisaille" qui a entouré sa naissance, la nouvelle Constitution tunisienne est-elle porteuse des Lumières?

L'acte II de la révolution tunisienne : la Constitution

Le Printemps arabe induit un dialogue des révoltes, un rapprochement possible avec la globalisation numérique. Les populations investissent médias et réseaux sociaux, qui semblent jouer un rôle incontournable. Les moyens de communication ne font certes pas les révolutions, mais ils interdisent les black out comme les désinformations officielles. Le problème n'est pas de savoir si l'internet sert ou non la démocratie, il s'agit de comprendre comment son appropriation et ses usages constituent ou complète l'exercice de la citoyenneté.

Participations et citoyennetés depuis le printemps arabe

L'homme moderne a cru apercevoir la beauté parfaite du corps. Cette utopie représente sans doute le plus ancien rêve biologique. Cependant, une fois le rêve délité, l'échec avéré, le disciple se prend à courir après son ombre, il appelle, il tâtonne à sa recherche et surtout, détruit inlassablement tout ce qui se présente et ne lui ressemble pas. Il est l'otage de son désir dont il a fait un droit. Il se prend à haïr les déformations physiques qui l'empêchent d'accéder à la perfection. Et faute d'avoir pu réaliser une société parfaite répondant à sa soif d'absolu, l'homme revoit ses ambitions à la baisse en se mettant à vouloir perfectionner uniquement son apparence.
Ainsi s'explique l'aigreur, le ressentiment, la frustration, qui nourrissent l'époque présente. Le ressentiment consiste à piétiner la réalité par frustration de ce que l'on n'a pas pu obtenir. Et le cloning n'est que l'aboutissement d'une telle situation.

Le droit à un corps parfait : critique d'une utopie

L'État est généralement considéré, à tort, comme une création des sociétés occidentales. L'ouvre de Ibn Khaldoun, dans sa contribution innovante à la théorie de l'État, montre - au contraire - combien essentiel est la nouveauté du rôle qu'il accorde au contrat social. C'est dans l'État que l'individu connaît son plus entier développement, le rôle du souverain n'étant pas de créer ou de promouvoir en l'homme une vie vertueuse, mais de le protéger de son propre égoïsme. Une telle mutation a eu aussitôt d'incalculables répercussions dans le domaine du droit, comme celui du pouvoir. « L'État est - à lui seul - l'origine du droit et de l'autorité ». Cette conclusion a amené Ibn Khaldoun à envisager autrement le rapport du spirituel et du temporel. On mesure aujourd'hui l'importance de cette affirmation qui, malgré les événements qui défrayent les fragiles équilibres politiques à travers le monde, a grandement influencé le courant rationaliste arabe. L'auteur, s'appuyant sur l'ouvre d'Ibn Khaloun, pose la question dans cet ouvrage, de l'évolution de la crise de l'État dans le monde arabo-musulman.

Ses oeuvres

Ses derniers livres