Blais, Gauchet et Ottavi, dans leurs ouvrages de 2002 et 2008, émettent l'hypothèse que s'ouvre l'ère des pédagogies nouvelles. La perspective n'est pas mince : elle mérite une approche outillée qui réponde à la réflexion actuelle, dans son contexte politique, sur la refondation de l'école. À quelles conditions les pratiques d'"éducation nouvelle" pourraient-elles s'instituer autrement que de façon confidentielle ?

Conditions de l'éducation et perspectives pour l'éducation nouvelle - Année de la recherche en sciences de l'éducation

La "Théorisation des Pratiques" tenait à s'inscrire dans ce qui caractérise le travail de recherche de chacun pour lui permettre de questionner sa propre pratique à partir des aspects qui lui semblent pertinents. La première partie de cet ouvrage traite des problèmes théoriques pour des pratiques d'enseignement, la seconde est consacrée à la formation professionnelle et aux pratiques sociales.

Théorisation des pratiques

Nous concevons la forme comme ce qui organise. Les formes dont nous parlons ici organisent la vie du groupe - on pourrait parler de formes d'organisation de la vie collective. La vie du groupe classe, avec l'expérience qui s'y déroule (et, si possible, les repérages et les commentaires que peut assurer l'adulte présent), est centrale dans l'éducation. Tout futur enseignant devrait être mieux formé à cet aspect central de son métier. Voici une contribution à une telle prise de conscience, ainsi qu'à l'outillage théorique permettant la mise en place d'une formation.

L'émergence des formes d'organisation dans les groupes de formation

Parce que le management est une affaire d'individus, une affaire " d'art " fondé sur les connaissances mises au jour selon des modalités scientifiques, les décisions sont fondées sur des représentations qui sont les médiations des faits " objectifs ". Les sciences cognitives sont, dès lors, en marketing, en gestion des ressources humaines, en management en général, les conditions d'un savoir praxéologique réaliste et efficace. Mais les sciences cognitives ne sont pas seulement " instrumentales " dans le cadre finalisé des sciences de gestion. Elles sont aussi probablement récipiendaires des connaissances que les contextes de gestion leur permettent de mettre au jour dans leur champ spécifique. S'il est vrai que " l'homme est intelligent parce qu'il a une main ", les sciences cognitives peuvent également utiliser le terrain managérial comme terrain d'investigation. L'ouvrage est ainsi conçu comme une modeste contribution au rapprochement et au dialogue de deux champs distincts mais mutuellement fertiles.

Management et cognition - Pilotage des organisations : questions de représentations

Les sciences cognitives sont en marketing, en gestion des ressources humaines, en management, les conditions d'un savoir réaliste et efficace. Mais elles ne sont pas seulement instrumentales dans le cadre finalisé des sciences de gestion. Elles sont aussi probablement récipiendaires des connaissances que les contextes de gestion leur permettent de mettre au jour dans leur champ spécifique. Les sciences cognitives peuvent utiliser le terrain managérial comme terrain d'investigation.

L'anthropocène est complexe : le climat de la planète dépend duflux d'énergie solaire, mais aussi de « processus d'origine interne », fonctionnant en boucles à rétroaction positive ; surtout, l'anthropocène, comme tout "phénomène" sociétal, est structuré sur une boucle autopoiétique étrange, « qui se produit elle-même » et articule le niveau logique individuel et le niveau logique collectif. Vouloir lutter contre le réchauffement climatique sans prendre en compte la complexité, c'est courir le risque des ultrasolutions - « des solutions qui se débarrassent du problème, mais aussi de tout le reste ». Watzlawick les caractérise aussi par l'hubris (la démesure) ; la sagesse (la dikè) consiste à assumer son statut d'humain, de mortel, de morceau de la nature, au lieu de la piller et de la détruire. Cinq articles entrent par le thème 'complexité et anthropocène' : caractérisation et possibilité de définition de la complexité ; émergence de l'idée d'anthropocène ; 'comment penser autrement'? Une contribution pointe aussi les urgences les plus vives. Puis cinq « paysages » esquissent les problèmes qui s'y vivent et les initiatives qui émergent. Enfin, une table ronde ouvre des échanges fructueux « autour de la complexité et de l'anthropocène ».

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