Ceux qui restent

Avec pour idée fondatrice de privilégier les résidences de création et commandes publiques, Planche(s) Contact s'est donné pour thématique l'exploration et la restitution de tout ce qui constitue les facteurs d'identité d'une ville. Année après année, les photographes invités portent leur regard sur Deauville et exposent leur vision singulière. Depuis sa création en 2010, Planche(s) Contact s'est positionné comme l'un des rares festivals de commandes photographiques liées au territoire. Basé sur la présentation des travaux réalisés par des artistes invités en résidence, il a à son actif une belle histoire de créations, de rencontres et de découvertes, bâtie sous la direction artistique d'abord de Patrick Remy, puis de Philippe Normand. A l'occasion de la dixième édition, la Ville m'a invitée en tant que nouvelle directrice artistique. Ceci m'a permis de participer à la réflexion sur l'évolution du festival et de redécouvrir, aux côtés des photographes invités, le charme de Deauville.

Planche(s) contact - Festival de créations photographiques à Deauville

La photographie entre histoire et poésie : La fotografia tra storia e poesia - Photographies de la Collection Fnac : Fotografie della Collezione Fnac

Toscane, d'Olivier Mériel, n'est pas seulement un des plus beaux livres existant sur cette région, dont il a su capter l'essence et l'essentiel, il devient également une sorte d'album imaginaire pour ceux qui connaissent, ou se reconnaissent, dans la nostalgie de cette Toscane intemporelle...

Toscana di Olivier Mériel non è soltanto uno dei più bei libri esistenti su questa regione, di cui l'autore ha saputo cogliere l'essenza e l'essenziale : diventa allo stesso tempo una specie di album immaginario per coloro che conoscono, o si riconoscono, nella nostalgia di questa Toscana fuori dal tempo...

Toscane

Le Japon représente un nouveau chapitre dans le parcours et dans l'œuvre de Borgetto, un chapitre où résonne une autre et nouvelle musique. De ses derniers voyages, il a rapporté une série de petites images, précieuses comme des bijoux. Envoûtantes comme des élixirs et apaisantes comme du baume. Très différentes des précédentes par leur forme et leur composition, mais encore une fois habitées par une pudeur et une délicatesse dont il est maître. Le nom de la série "Évanescence" restitue bien l'esprit d'une photographie empreinte de respect et de nostalgie pour un monde qui perpétue encore le culte du passé et des traditions.

Evanescence

Édite dans le cadre de la Saison de la Turquie (juillet 2009-mars 2010) en France, avec le concours de la Mairie de Paris, la Maison européenne de la photographie, Culturesfrance, IKSV(Fondation d'Istanbul pour la culture et les arts) et le comité des mécènes de La Saisom

Ara Güler photographe, Istanbul années 1950/1960

" Europe échelle 27 " nous invite à de libres parcours en images dans une Europe polychrome. Dix photographes, dix pérégrinations de plusieurs semaines chacun et chacune, pas de consigne non plus car ils et elles n'ont pas oublié le principe d'Henri Cartier-Bresson qui garantissait la liberté de son regard : " Quand je voyage, je regarde ce qu'on me montre et je photographie à côté ", dit-il un jour à l'écrivain Michel Butor, lui-même un frontalier, vivant à deux pas de la Suisse et de l'Italie et pour qui " traverser les frontières m'aide à voir ". Aller voir, en suivant de longues trajectoires, sur terre et sur mer, sur les berges, les rives et les littoraux, en ville et alentour, de jour ou de nuit, à toutes saisons, aux quatre directions de la rose des vents. Changement d'échelle donc, à 27, puisque les 27 Etats membres que compte l'Union européenne depuis le premier janvier 2007 ont tous été visités, pour présenter à l'œil du lecteur un état imagé de lieux singuliers, où se lisent des traces d'histoire longue. L'Europe est ici un fond de décor, intime et immense, proche et éloigné. L'Europe y est surtout cadre de vie, regardée non sans vision critique d'une vie moderne parfois banalisée dans la diversité de ses cadres naturels et urbains.

Europe échelle 27

Rouge était sa couleur

Malick Sidibé (Mali, 1936 - Bamako 14 avril 2016) etait considéré comme le plus important photographe africain de son époque. Il vivait et travaillait à Bamako. La Biennale d'art de Venise 2007 l'a consacré avec le Lion d'Or pour sa carrière. En 2003 il a remporté le prix Hasselblad, en 2008 le ICP Infinity Award, en 2009 le prix PhotoEspaña - Baume & Mercier et, en 2010, le World Press Photo - Arts and Entertainment.

Le volume présente ses travaux, pour la plupart inédits, des années soixante et soixante-dix : des portraits en studio dans la plus pure tradition africaine, aux réportages sur la vie nocturne à Bamako réalisés pendant les premières années d'indépendances de son pays.

Une documentation unique de la societé malienne et un important témoignage de l'envie d'émancipation et de l'enthousiasme des jeunes générations.

Malick Sidibé ; la vie en rose

Faces, figures and anthropized landscapes render the portrait 
of an entire country, Malick Sidibé's Mali, highlighting the 
ethical value of the human identity, from the individual to his 
relationship with the social group. The studio portraits, 
characterised by the meticulousness of the poses and the shots 
that render the lively atmosphere of the parties in Bamako's 
clubs, all strictly in black and white, stand alongside the 
colour photographs on life in the village of Soloba, in the 
constant dialogue between the solid construction of a portrait 
and the staging of a kind of "plural family album". Il ritratto 
del Mali is the second volume in the Sinetica Landscape series 
edited by Sabrina Zannier. A project on international 
contemporary photography, focusing on the theme of travel, 
which every year presents the gaze of a great photographer on 
his or her own country, from Africa to Europe, from Asia to 
the Middle East.

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