Il y a soixante ans, le 27 novembre 1942, était donné l'ordre de saborder la flotte de Toulon. Cet événement a donné lieu à de multiples analyses et à d'aussi nombreuses controverses. Le livre de Marc Saibène n'est pas uniquement l'histoire de ce moment dramatique, mais, et cela le rend encore plus nécessaire à chacun, le récit de tout ce qui s'est passé entre ce jour et la libération. On trouve entre autres une étude du renflouement des navires qui montre quelles méthodes ont été utilisées, la liste de tous les navires de guerre présents le 27 novembre, avec pour chacun la nature du sabordage, ainsi que sa carrière ultérieure. Ecrit à partir d'archives indiscutables, loin de toute polémique, illustré par un choix de photos exceptionnelles, cet ouvrage fait déjà référence auprès de tous les historiens.

Toulon et la Marine - Du sabordage à la Libération

La marine imperiale russe de 1870 a sa chute.

Alors que la Première Guerre mondiale connaissait ses derniers soubresauts, la révolution soviétique était en marche. 
La Marine du Tsar avait de tous temps été un des fers de lance du régime, et bien souvent le déclencheur des révoltes et émeutes. Dans ce monde en déliquescence, une véritable marine blanche, forte de plusieurs milliers d'hommes et dotée d'une fl otte conséquente, survécut plusieurs années. Elle fi nit sa vie à Bizerte, alors port français. Les navires connurent des fortunes diverses, les hommes se dispersèrent aux quatre coins du Monde, mais cette histoire est passionnante, digne d'un roman.

La flotte des russes blancs

En septembre 1939, une longue et extraordinaire épopée commençait: la Seconde guerre mondiale. 70 ans après, les études, livres, magazines spécialisés, articles de fond, sites Internet, n'en finissent pas de la décortiquer. Mais des pans entiers de cette épopée restent dans l'ombre. Ainsi, le rôle de la marine marchande française est rarement abordé. La France disposait pourtant de la quatrième flotte marchande au monde. Ses paquebots - parmi les plus beaux et les plus rapides à l'époque -, ses pétroliers - eux aussi parmi les plus importants, souvent à la pointe de la technique - et ses cargos, devinrent un enjeu formidable, à une époque où l'aviation commerciale balbutiait et où tout se transportait par voie maritime. Cet ouvrage est le récapitulatif et le complément indispensable d'une série percutante t'1. Il présente l'historique de tous les navires marchands qui ont porté, ne serait-ce que pendant quelques jours parfois, le pavillon français, entre le 3 septembre 1939 et la mi-août 1945. L'iconographie, riche et exceptionnelle, est presque totalement inédite.

La marine marchande française - 1939-1945

La marine marchande française, 1939-1940

Elles sont nées durant la Première Guerre mondiale, et ont révélé tout leur potentiel pendant la seconde. Construites en bois par différents chantiers, habituellement spécialisés en yachts de luxe, elles ont porté plusieurs pavillons ; français, allemand, anglais, FNFL (France libre) et certaines ont même continué une carrière bien après la fin du conflit. Nombreuses, elles ont vécu mille histoires, et on été les " formules 1 " de la Marine française. Ce livre en dresse le portrait, et nous offre également des plans et schémas qui raviront maquettistes et shiplovers.

Les vedettes lance-torpilles françaises - Des prototypes aux Motor Torpedo Boats de la 23e flotille FNFL

« On ne peut, sans la mer, soutenir la guerre ». Rarement la formule de Richelieu fut plus adaptée qu'à la France de la Première Guerre mondiale. De 1915 à 1918, le rôle principal n'appartint pas aux cuirassés mais aux cargos, dont les missions d'approvisionnement et de ravitaillement l'emportèrent sur toutes autres contingences. 
Année après année, cet ouvrage couvre les événements liés à l'approvisionnement de la métropole, à l'avitaillement des armées et au soutien de la flotte de guerre. La flotte de pêche y est traitée à parité avec la marine marchande comme un élément essentiel de cette logistique. 
Rédigé d'après les archives de la Marine nationale et de la marine marchande, il accorde une large place aux récits des événements majeurs, comme les pertes de navires, qui font l'objet de comptes rendus très détaillés.

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