Dût sa discrétion en souffrir, on se doit de dire que Michel Menu est l'un de nos meilleurs psychopédagogues contemporains. Ses deux doctorats d'État (en Psychologie et Science politique) ne l'ont jamais empêché de conserver un contact constant avec les jeunes. Pour mieux connaître les apprentis, il a fait des stages aux mines de Saint-Étienne-Firminy et dans une école technique de Saint-Ouen. Il a vécu plus de 800 journées de camp avec des jeunes de divers milieux et, même lorsqu'il fut animateur national d'un grand mouvement de scoutisme, il tint à garder la responsabilité de l'unité qu'il avait fondée dans son quartier. Il a dirigé plus de 20 camps de formation. Sans cesse à l'écoute des éducateurs bénévoles qu'il y rencontrait, il a inventé, pour les aider, les Raiders, les Patrouilles libres, le Cadre vert, qui, dans les années 50, ont connu de grands succès. Depuis 1970, chaque été, il parcourt le désert avec des jeunes de 18 à 25 ans. Homme de science et de terrain, Michel Menu nous apporte, assurément, une expérience unique en son genre. Ses Mythes de la Jeunesse jettent un éclairage absolument inattendu, mais combien lumineux, sur les jeunes de ce temps. On les a trop assimilés ces jeunes avec leurs casseurs, leurs ratés ou leurs déviants. Il était temps qu'on nous en offre une autre image. Ce livre nous révèle certaines des aspirations de la Jeunesse actuelle qui trouveront un écho certain chez tous ceux que passionne l'avenir des adolescents. Après les Mythes de la Jeunesse, il est des dynamismes de « la vie en fleurs » qui ne pourront plus être passés sous silence.

Les mythes de la jeunesse

1820. Painting was undergoing a profound transformation. Representations of reality no longer took precedence over colour. Details were becoming less important and, above all, light began to vibrate, achieving predominance, and announcing Impressionism. In the scientific field, Augustin Fresnel, a young graduate from the Ecole Polytechnique, demonstrated, with the help of his friends Jean-Marie Ampère and François Arago, that light was made up of waves rather than particles, a theory that ran counter to Newton and all the scientists of the time. The fact that these scientific and pictorial revolutions occurred at the same time - a phenomenon that, to our knowledge, has never previously been explored by art historians - is troubling. Through the prism of Augustin Fresnel, we find many fascinating examples of the wave character of light in Impressionist painting, the master of which was Monet. Aspects of undulation and diffraction stand out. But how can we explain the fifty year period separating the discovery of the wave-like nature of light and the port of Le Havre depicted in Monet's Impression, Sunrise (1872), considered the first Impressionist painting ? We attempted to reply to this question by gathering together art historians, artists and physicists at a conference organised by the Louvre and the Ecole Polytechnique, two establishments founded during the French Revolution.

Impressionism between art and science - Light through the prism of Augustin Fresnel (from 1790 to 1900)

L’étude de Léonard de Vinci suscite de nombreux enthousiasmes et son œuvre provoque étonnements, commentaires lyriques et enflammés. Ses peintures tellement célèbres sont universellement reconnues, admirées, idolâtrées et ressortissent au mythe. Il en est de même de ses dessins. Une autre façon de regarder l’œuvre, complémentaire au-delà de l’image, est de l’aborder au plus près de sa matérialité : analyser les matériaux employés par l’artiste, les façons de les préparer, de les associer, de les adapter les uns aux autres, pour approcher l’intention avec sérieux, retrouver les savoir-faire, comprendre les inventions, mais aussi étudier le vieillissement pour mieux conserver et transmettre. Le projet CHARISMA vise à mettre en commun les compétences et les connaissances des principales institutions européennes en charge de l’étude, de l’examen, de la conservation et de la restauration des œuvres patrimoniales. Au début de l’année 2012, au cours d’une grande exposition à la National Gallery de Londres à la suite de la restauration de la version anglaise de la Vierge aux Rochers, CHARISMA a organisé un colloque international dédié à l’étude de la technique artistique de Léonard dans ses ateliers. Les textes de cet ouvrage sont le fruit des contributions des historiens, des chimistes, des restaurateurs regardant ensemble l’œuvre de l’artiste emblématique de la Renaissance italienne. Alors regroupés, ils sont ainsi le reflet de la complémentarité nécessaire des points de vue pour construire une histoire de l’art plus complète. La recherche sur la pratique technique de Léonard, peintre ou dessinateur, nécessite enfin de comprendre l’influence qu’il exerça sur ses élèves, sur ses compagnons d’atelier, sur ses contemporains.

Leonardo da Vinci's technical practice - Paintings, drawing and influence

1820 : la peinture amorce une transformation profonde. Le dessin devient moins représentatif de la réalité et ne prime plus sur la couleur. Le détail devient moins important et, surtout, la lumière vibre, devient reine et annonce l'impressionnisme. En science, un jeune polytechnicien, Augustin Fresnel, avec l'aide de ses amis Jean-Marie Ampère et François Arago, démontre que la lumière est ondulatoire et non corpusculaire, comme le soutiennent Newton et tous les savants de l'époque. La coïncidence entre ces deux révolutions scientifique et picturale, jamais évoquée à notre connaissance dans les ouvrages d'histoire de l'art, est troublante. Il est intéressant de trouver, au prisme de Fresnel, la lumière ondulatoire dans les oeuvres impressionnistes dont le maître est Monet. Les aspects d'ondulation et de diffraction y sont manifestes. Mais comment expliquer les cinquante années qui séparent la découverte de la nature ondulatoire de la lumière et le port du Havre Impression, soleil levant de 1874, considéré comme la première oeuvre impressionniste ? Nous avons essayé de répondre à cette question en réunissant historiens d'art, artistes et physiciens, dans un colloque organisé par le Louvre et l'Ecole polytechnique, deux établissements fondés par la Révolution française.

L'impressionnisme entre art et science - La lumière au prisme d'Augustin Fresnel (de 1790 à 1900)

L'idée de ce livre est née lors de la rencontre entre Jean Audouze, astrophysicien et président d'honneur de la Commission française auprès de l'UNESCO, Costel Subran, spécialiste des lasers et président de la Fédération française de Sociétés scientifiques et Michel Menu, chef du département recherche et de restauration des musées de France, C2RMF, Palais du Louvre.

Le thème central qui les a réunis fut la LUMIÈRE ! Trois domaines différents dont le dénominateur commun est la lumière. Des éclairages contemporains mais aussi celui des esprits des lumières qui posent la question de la destination finale de nos actions. La lumière source de la vie, essentielle à notre existence, est donc à utiliser sans limites.

La lumière est présente dans toutes les activités humaines, sociétales, économiques : vie quotidienne, développement durable, santé, énergie, éclairage intelligent, affichage, environnement, information, communication, stockage de données, Internet, espace, transport, sécurité, agriculture raisonnée.

La lumière est un instrument de recherche moderne dans toutes les sciences et tous les arts : physique fondamentale, biologie, chimie, histoire, écologie, astronomie, arts et lumière, architecture, archéologie.

Associer la science, la culture et la philosophie aux débats sur la lumière ? Associer les technologies au bien-être de l'être ? Associer le monde spirituel et moral avec ses idéologies, ses croyances et mettre en regard les effets des innovations techniques sur notre culture et nos comportements ?

Grâce à la lumière, on se convainc que la science fait vraiment partie de la culture. On parle bien ici de la culture de la science et des sciences de l'art. En ayant réussi à évoquer la lumière sous tous ses aspects, les trois auteurs ouvrent la voie aux débats et analyses interdisciplinaires autour des LUMIÈRES !

Lumière (français), Lux (latin), Light (anglais), Licht (allemand),

Luz (espagnol), Luce (italien), Lumina (roumain), Isik (turque) ,

Svet (russe), Leukos (grecque), Aloka (sanskrit)

LumièreS

Le Japon et la France ont développé depuis de nombreuses années des études et des recherches dans le domaine des sciences de la conservation. Le colloque a été organisé les 4 et 5 novembre 2010 par le Ministère de la Culture et de la Communication, le CNRS et la JSPS (Société Japonaise pour la Promotion de la Science), dans les locaux de la direction du Centre National de la Recherche Scientifique à Paris. Il avait pour but de promouvoir de futures collaborations entre les deux pays et l'échange de jeunes chercheurs dans le cadre de la discipline de la science de la conservation avec deux axes principaux : - Les examens et les analyses pour la conservation-restauration ; - La conservation préventive et la restauration. Plus de cent personnes ont assisté aux communications et aux débats qui en suivirent. 15 orateurs des deux pays, 8 Japonais et 7 Français, ont présenté un bilan des recherches avancées couvrant l'ensemble du domaine de la science de la conservation. Tsuguharu Fujita ou Léonard Foujita (Tokyo, 27 novembre 1896 - Zurich, 29 janvier 1968) constitue un bel emblème de la manifestation car cet artiste, par sa carrière de peintre international, est en lui-même un symbole du rapprochement franco-japonais.

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