Reims est l'une des trois villes martyres de la première guerre mondiale avec Arras et Verdun. Déclarée « Ville ouverte » dès le 3 septembre 1914, elle est occupée par les forces allemandes jusqu'au 12 du même mois. Le 19 septembre, la cathédrale, bombardée par les Allemands, est incendiée et devient le symbole de la barbarie. On lit dans les colonnes de La Croix : « Ils ont bombardé la cathédrale de Reims?! Ils l'ont incendiée?! Ils ont fait cela, les barbares?! Ils se sont acharnés, sans raisons militaires?! » S'ensuivent quatre années de bombardements qui conduisent à la destruction d'une grande partie de la ville. Michel Thibault retrace ces épisodes douloureux et nous montre, grâce à une sélection d'images étonnantes, les désastres liés aux bombardements subis. Mais il raconte également comment les Rémois ont continué à vivre. De nombreuses cartes postales et photographies témoignent de la persévérance et du courage des habitants. Un bel hommage leur est ici rendu, ainsi qu'à tous les militaires qui se sont battus pour les défendre. Michel Thibault, né à Reims de parents et grands-parents rémois, dispose d'une importante collection de cartes postales et documents iconographiques rassemblés depuis de nombreuses années. Ce passionné d'histoire locale participe régulièrement à des expositions et a déjà, à son actif, treize ouvrages. Son but est de conserver la mémoire des monuments, des événements, des lieux, des industries et commerces, en un mot du prestigieux passé   de la ville qu'il aime.

Reims dans la Grande Guerre

L'école est sans doute la présence la plus visible, la plus vivante d'une ville.
Et pourtant, elle ne ressemble à aucune autre : elle n'est jamais « l'école », elle est « mon école ». Michel Thibault, dans ce nouveau Mémoire en Images, dépoussière sa collection de cartes postales et photographies des écoles rémoises.
Son précédent ouvrage sur les différents quartiers de la Cité des Sacres a fait redécouvrir un passé truffé de petites anecdotes. Dans ce dixième livre, nous retrouvons la vie d'antan ou les activités actuelles des écoles maternelles, primaires, laïques ou privées.
Tout en rendant hommage aux enseignants, Michel Thibault n'oublie pas les petits détails de la vie d'une école, nous emmenant à travers les kermesses, ou nous faisant voyager avec les classes de neige, mer et nature, du XIXe siècle à nos jours.
Voici donc pour la première fois la mémoire complète des écoles de Reims.

L'école de Reims

Le TGV met Reims à 45 minutes de Paris ; le tramway réapparaît ; on détruit actuellement ce que l'on a construit il y a tout juste 50 ans... Bref, la ville est en perpétuelle mutation. Près de 360 documents de la collection de Michel Thibault, cartes postales ou photographies souvent inédites, nous présentent tous ces changements de manière intéressante. L'auteur nous invite à redécouvrir les quartiers anciens avec leurs célèbres monuments. Il s'étend longuement sur la vie à la Belle Epoque dans les quartiers périphériques comme Jean Jaurès, Cernay, Clemenceau, Pommery, Clairmarais, Faubourg de Laon, Neufchâtel, Porte de Paris, Courlancy, Sainte-Anne, les cités du Chemin Vert, Maison Blanche, Charles Arnould, sans oublier les plus récents qui ont vu le jour après la seconde guerre mondiale : Europe, Croix-Rouge, Châtillons, Murigny. Michel Thibault, qui se veut précis dans les dates, parsème son ouvrage d'anecdotes et de détails méconnus. Le lecteur n'y trouvera aucune critique, mais seulement de nombreuses pointes de nostalgie, et surtout beaucoup de passion lorsqu'il cite les monuments déplacés, les immeubles détruits, la fermeture des usines, des magasins à succursales multiples, grands magasins et petits commerces... A pied, à bicyclette, à cheval, en voiture ou en tramway, vous êtes invité à parcourir dès maintenant les quartiers de votre cité comme vous ne les avez peut-être jamais vus.

Reims et ses quartiers

Les biscuiteries de Reims

Reims : le parc Pommery

Le recueil se situe "autrement". Ce qui explique le choix de la collection. Les cinq premiers chapitres décrivent les conditions de toute célébration. Les articles suivants témoignent de la mise en oeuvre du drame, pourrait-on dire, de la célébration. Les deux derniers offrent en quelque manière, une ultime respiration à l'issue du parcours.

Célébration - La genèse de l'homme

"La direction faisait appel à des jeunes filles mannequins à Paris pour la présentation des articles de lingerie féminine et d'habillement. Pour les hommes, le chef d'entrepôt proposait quelques-uns de ses employés. A plusieurs reprises, j'ai eu le privilège de poser devant un photographe (...) Vous ne pouvez pas vous imaginer notre fierté de nous retrouver en photo sur le catalogue, qui faisait comme il se doit la tournée des collègues, de la famille et des amis (...) Aujourd'hui, à l'âge de la retraite, je me remémore encore tous les bons moments passés aux Comptoirs Français, ayant eu aussi le plaisir de faire partie de leur équipe de football où là encore je me suis fait de bons copains." (Claude Orban) Il aurait fallu plusieurs volumes pour retracer toute l'histoire du succursalisme à Reims, mais Michel Thibault a préféré relater certains faits marquants, reprendre des chiffres importants et raconter des anecdotes comme celles de Claude Orban. Autant d'éléments qui permettent de mettre en relief la grandeur des Maisons de commerce à succursales multiples telles que les Etablissements Economiques, Goulet-Turpin, la Société Rémoise de l'Epicerie, le Familistère, les Comptoirs Français... Pour animer l'ensemble, l'auteur, mémorialiste rémois, illustre son propos avec plus d'une centaine de documents iconographiques pour la plupart originaux. Une émouvante rétrospective qui devrait rappeler des souvenirs à ceux qui ont vécu cette aventure et faire connaître aux jeunes lecteurs le rayonnement de Reims autrefois appelé capitale du succursalisme.

Ses oeuvres

Ses derniers livres