La liberté de conscience chez Pierre Bayle oscille. D'un côté, nous avons l'idée minimale que « les droits de la conscience sont directement ceux de Dieu lui-même », que le dictamen de la conscience ne nous appartient pas plus que la couleur de nos yeux. La conscience est ici protégée de toute intervention par un voile d'ignorance et d'impuissance, issu d'une lecture hétérodoxe de la prédestination. De l'autre nous avons l'idée que tout est ouvert à la discussion, dans une utopie marine de société indocile et de libre tolérance, sans lois ni Etat. La République des Lettres « est un état extrêmement libre. On n'y reconnaît que l'empire de la vérité et de la raison, et sous leurs auspices on fait la guerre innocemment à qui que ce soit ». Comment penser ensemble ces deux aspects ?

Pierre Bayle - Les paradoxes politiques

Entouré de ses livres et de ses souvenirs, le philosophe Paul Ricoeur veille. Toute sa vie, il a parcouru le monde pour questionner les penseurs de son temps. Mais son double, sous les traits d'une chouette, vient se poser sur son épaule, et l'invite au plus grand des voyages : prendre le chemin du consentement, et se dire enfin oui à lui-même.

Le Oui de Paul Ricoeur

Quoi de plus quotidien que nos conversations et quoi de plus ordinaire ? Et pourtant la conversation est d’une richesse infinie : nous parlons ensemble pour dire nos accords autant que nos désaccords, nous apprenons à nous connaître et à mesurer la distance qui nous sépare les uns des autres. Et le monde dans lequel nous vivons n’est-il pas lui-même une longue conversation déjà commencée dans laquelle nous arrivons pour apporter notre contribution ? Car il y a toujours des enfants qui grandissent et d’autres qui leur succéderont, apportant ainsi de nouvelles questions, comme de petites balles bondissantes que nous rattrapons et qui aussitôt nous échappent.

La Conversation

Quoi de plus quotidien que nos conversations et quoi de plus ordinaire ? 
Et pourtant la conversation est d'une richesse infinie : nous parlons ensemble pour dire nos accords autant que nos désaccords, nous apprenons à nous connaître et à mesurer la distance qui nous sépare les uns des autres. Et le monde dans lequel nous vivons n'est-il pas lui-même une longue conversation déjà commencée dans laquelle nous arrivons pour apporter notre contribution ? 
Car il y a toujours des enfants qui grandissent et d'autres qui leur succèderont, apportant ainsi de nouvelles questions, comme de petites balles bondissantes que nous rattrapons et qui à la fois nous échappent.

La conversation

Changer. Soit. Mais pourquoi ? et dans quel but ?
Aujourd'hui, changer est devenu une injonction, un
impératif. Mais peut-on se changer ? Peut-on se transformer en s'appuyant sur ses seules forces ? La question touche à la psychologie, à la morale et aussi à la
spiritualité.

Peut-on changer ?

Il n'était pas besoin d'être Cassandre pour prévoir que la guerre aurait lieu. Elle a encore lieu, et il fallait bien s'y attendre, puisque tout dans notre civilisation, ses structures, ses dérives et ses relations aux autres, nous y conduisait inéluctablement. C'est pourquoi les textes écrits et ici rassemblés par le philosophe Olivier Abel, publiés dans La Croix, Le Monde, Libération, Réforme ou Esprit, gardent leur entière pertinence. L'auteur y décelait déjà les failles qui viennent sans cesse mettre en échec nos grands principes moraux et politiques : qu'il s'agisse de tourisme ou de divorce, de laïcité ou d'économie, de la place de la voiture dans nos vies ou de celle de... la poussière, le point de vue original d'Olivier Abel a le don de réveiller notre conscience politique et notre sens de " l'humanité ordinaire ". Inspirée de l'Evangile et de la littérature de tous les temps, son exigence éthique nous invite à partager une plus grande responsabilité.

De l'amour des ennemis et autres méditations sur la guerre et la politique

Paul Ricoeur a tenté une réhabilitation du politique par le souci accordé au droit. Il s’agit pour lui à la fois de faire crédit à la capacité des sujets a viser un bien commun et de tenir compte de la fragilité tant des personnes que des institutions.Ces deux orientations s’entrecroisent dans une pratique du jugement qui interprète le juste dans la singularité des situations, tranche et distribue ce qui revient à chacun et contribue à reconstruire un lien social possible.

Paul Ricoeur, la promesse et la règle

Paul Ricoeur a tenté une réhabilitation du politique par le souci accordé au droit. Il s'agit pour lui à la fois de faire crédit à la capacité des sujets a viser un bien commun et de tenir compte de la fragilité tant des personnes que des institutions.

Ces deux orientations s'entrecroisent dans une pratique du jugement qui interprète le juste dans la singularité des situations, tranche et distribue ce qui revient à chacun et contribue à reconstruire un lien social possible.

Ses oeuvres

Ses derniers livres