Réalisant une expérience hors normes, les auteurs (le Belge Otto Ganz et la Québécoise Anne Guilbault) font progresser le récit tantôt en alternance tantôt en réécriture commune, et créent un espace littéraire qui bouscule non seulement le temps, mais aussi les lieux, les objets du quotidien, les références culturelles et jusqu'à l'écriture elle-même... L'univers surréaliste de Petite-Misère, une enfant protégée par sa deuxième peau, oscille entre tendresse et cruauté. Dans la maison de poupée imaginaire habitée par le vieux Samuel, à la ferme de Grand-mère qui pleure ou maudit ses disparus, autour de la cabane de Franz, le soldat déserteur, Petite-Misère cherche le sens de sa vie, le regard tourné vers la forêt.

On vit drôle

Voyage au pays des songes

Werner Lambersy

La toute fine ombre des fleurs est ce jeu d'ombre que laissent les végétaux et les humains sur la trame tissée du quotidien. Sur un mur blanc, alors que la lumière s'est faite plus douce, se projettent les scènes furtives d'une vie qui en rencontre une autre. «La vie n'est, m'a dit Rose, que quotidienne». Je ne suis définitivement pas d'accord avec elle sur ce point, mais pour me suivre, il faudrait encore plus d'imagination.
Une fois encore, c'est un ouvrage double que propose Otto Ganz, travaillant avec un autre créateur. Ainsi qu'il les réserve aux éditions Maelström depuis plusieurs années, ses livres représentent une attitude neuve et ouverte par la rencontre de deux esprits que lie et caractérise un univers commun, en parfait dialogue. Avec "La toute fine ombre des fleurs", Otto Ganz et Catherine Amathéü offrent enfin au lecteur le résultat d'un travail texte/image entamé voici près de quatre ans et qui, création commune, est aussi exemplaire de leur maîtrise respective que de cette complicité profonde installée entre eux et sans laquelle un tel projet est voué à l'échec.

La toute fine ombre des fleurs

Otto Ganz : poète, écrivain (La Vie pratique vient de paraître en collection de poche) et plasticien. Cet homme est appelé le "Monsieur cimetière" en Belgique, responsable national de la conservation des cimetières et monuments des lieux. Ses recueils mettent toujours en scène les corps disparus

L'oeuvre de convulsions

Les images de Marc

La vie, me disait Alba-Lee, c'est un gâteau de dix parts de merde dont une est avariée. Une part pour chaque narrateur, mais à qui la mauvaise? Peut-être ont-elles toutes été infectées ? Du sexe, de l'amour, de la haine, de l'humour : la macédoine classique en fait, mais c'était sans compter sur la fermentation du verbe d'un auteur belge hors normes. Plusieurs personnes parlent d'une même fille. Voilà une trame bien banale. Plusieurs personnes parlent d'une même amante, voilà qui se corse. Plusieurs personnes parlent d'une même amante morte et ça devient de suite plus croustillant. La plume insolente et toujours en mouvement d'Otto Ganz fouille dans les moindres recoins de l'âme pour nous faire découvrir nos zones les plus noires. Il y a un aspect C'est arrivé près de chez vous dans ce livre à couper le souffle. Livre des pervers et de la perversité, La Vie pratique est un petit joyau à savourer comme un alcool trop fort. Poète, écrivain et plasticien, Otto Ganz est l'auteur de nombreux ouvrages publiés en France, en Belgique et au Québec parmi lesquels Aline (Les Éperonniers, 1997), Leçons de souffle (Taillis Pré, 2003, prix Émile Polak de l'Académie), L'Enroulement (Hors Commerce, 2004) ou encore Du fond d'un puits (Maelstrm ReEvolution, 2017, prix Eugène Schmits de l'Académie). Son oeuvre, conçue comme une gigantesque machine à la mécanique secrète, est l'une des plus sauvages et les plus maîtrisées de la littérature contemporaine.

Otto Ganz nait en 1970 à Louvain. Diplômé en histoire de l'art et archéologie, Ganz est un touche à tout : plasticien, écrivain, nouvelliste et critique. Coordinateur de la Cellule de gestion du patrimoine funéraire pour le Service Public de Wallonie, celui que la presse belge connait plus communément sous le nom de "Monsieur cimetières" est également formateur à l'Institut du Patrimoine Wallon.

La Vie pratique

La vie, me disait Alba-Lee, c'est un gâteau de dix parts de merde dont une est avariée. Une part pour chaque narrateur, mais à qui la mauvaise? Peut-être ont-elles toutes été infectées ? Du sexe, de l'amour, de la haine, de l'humour : la macédoine classique en fait, mais c'était sans compter sur la fermentation du verbe d'un auteur belge hors normes. Plusieurs personnes parlent d'une même fille. Voilà une trame bien banale. Plusieurs personnes parlent d'une même amante, voilà qui se corse. Plusieurs personnes parlent d'une même amante morte et ça devient de suite plus croustillant. La plume insolente et toujours en mouvement d'Otto Ganz fouille dans les moindres recoins de l'âme pour nous faire découvrir nos zones les plus noires. Il y a un aspect C'est arrivé près de chez vous dans ce livre à couper le souffle. Livre des pervers et de la perversité, La Vie pratique est un petit joyau à savourer comme un alcool trop fort. Poète, écrivain et plasticien, Otto Ganz est l'auteur de nombreux ouvrages publiés en France, en Belgique et au Québec parmi lesquels Aline (Les Éperonniers, 1997), Leçons de souffle (Taillis Pré, 2003, prix Émile Polak de l'Académie), L'Enroulement (Hors Commerce, 2004) ou encore Du fond d'un puits (Maelström ReEvolution, 2017, prix Eugène Schmits de l'Académie). Son oeuvre, conçue comme une gigantesque machine à la mécanique secrète, est l'une des plus sauvages et les plus maîtrisées de la littérature contemporaine.

Otto Ganz nait en 1970 à Louvain. Diplômé en histoire de l'art et archéologie, Ganz est un touche à tout : plasticien, écrivain, nouvelliste et critique. Coordinateur de la Cellule de gestion du patrimoine funéraire pour le Service Public de Wallonie, celui que la presse belge connait plus communément sous le nom de "Monsieur cimetières" est également formateur à l'Institut du Patrimoine Wallon.

La vie pratique

Longue litanie, prière, évocation du toujours vivant dans cela même qui s'est fait invisible et qui depuis l'autre côté de la frontière nous inspire encore. Celles et ceux que notre souffle a côtoyés, en les accompagnant, attisent le feu du poème qui leur est dédié.
«Avec Otto Ganz, on est devant l'inévitable, l'insupportable mort des illusions, l'incontournable défi de vivre et de mourir qui est de l'ordre du jouir, de la sentence et du jeu. On peut raisonnablement entendre le diagnostic du docteur qui vous palpe et vous « papouille » avec des mots et des formules à lui... À nulle autre pareille, ses paroles vous emportent avec la rigueur d'un codicille notarial écrit par Mozart!» (Extrait de la postface de Werner Lambersy)

Prière de l'exaltation

Architecture des geôles

""La vie, me disait Alba-Lee, c'est un gâteau de dix parts de merde dont une est avariée." Une part pour chaque narrateur, mais à qui la mauvaise ? Peut-être ont-elles toutes été infectées ? Du sexe, de l'amour, de la haine, de l'humour : la macédoine classique en fait, mais c'était sans compter sur la fermentation du verbe d'un auteur belge hors normes. Plusieurs personnes parlent d'une même fille. Voilà une trame bien banale. Plusieurs personnes parlent d'une même amante, voilà qui se corse. Plusieurs personnes parlent d'une même amante morte et ça devient de suite plus croustillant. La plume insolente et toujours en mouvement d'Otto Ganz fouille dans les moindres recoins de l'âme pour nous faire découvrir nos zones les plus noires. Il y a un aspect C'est arrivé près de chez vous dans ce livre à couper le souffle. Livre des pervers et de la perversité, La Vie pratique est un petit joyau à savourer comme un alcool trop fort." Franck Spengler.

Loisel Migrateur, représentant " en commerce cadavérique ", rencontre Sam Al'Lamandre dans un salon international. Entre ces deux personnages en perpétuel déracinement, géographique ou mental, naît une relation passionnée, faite de hasards postaux, de déplacements, de distances et d'éloignement, constamment traversée par cette double question : " après la déflagration de l'amour, peut-on encore se perdre ? Peut-on encore s'oublier ? " Etonnante Sam Al'Lamandre qui ne veut pas qu'on l'abandonne avant qu'elle le demande et qui n'ose pas le demander par crainte de l'être ; intriguant volatile que ce Loisel Migrateur qui, par amour, est incapable d'abandonner sauf si on le lui demande et qui craint la certitude d'en faire les frais. Atteindre l'amour, est-ce également mettre en place les mécanismes qui mènent à sa perte ? L'état d'amour serait-il une forme d'autisme ? Un texte surprenant et curieusement tendre. " La matière d'Otto Ganz est dangereuse, déjantée, comme une roue folle... Une telle audace impressionne. Elle est moins d'un "esprit fort" que d'un authentique écrivain. " Caroline Lamarche. " Un auteur belge hors normes [...] Otto Ganz a la plume insolente et toujours en mouvement... " Franck Spengler.

L'enroulement

L'arbre d'Apollon

"La Figuration contemplative considère chaque idée telle le matériau brut, toujours neuf, composé de matières et d'implications que fictionnalisent l'écrivain, le plasticien et le spectateur, tous à la fois concepteurs et récepteurs, afin de porter à l'audible l'inouï et l'invisible qui fondent le réel - c'est-à-dire l'ultime perception intérieure : la création". Coup de force poétique de rédiger aujourd'hui un manifeste artistique. De par sa forme il reste ouvert - comme la vie - et en même temps dit ce qu'il a à dire, avec un sens certain de l'engagement - comme l'art. Une vraie proposition. Mise en place d'une philosophie de la représentation, qu'elle soit littéraire ou plastique, le Manifeste de Figuration contemplative établit tout à la fois la démarche que poursuit depuis plusieurs années le couple d'artistes Amathéü et Ganz mais également le rôle de l'oeuvre dans la constitution du cadre de vie. Rappelant la responsabilité de chacun, depuis l'artiste jusqu'au récepteur, cette approche neuve repositionne l'expression artistique et littéraire au sein des modes de communication et d'affirmation des identités propres.

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