On les appelle « alternatives », ces entreprises qui se veulent différentes, et cherchent à promouvoir une autre pratique de l'économie : une économie à visage humain, fondée sur la solidarité et l'épanouissement de tous les individus dans leur environnement quotidien. Souvent fragiles, encore isolées, elles essaiment pourtant. En France comme à l'étranger, elles témoignent d'un possible aux antipodes du tout-économique. Toute modestie gardée, ne sont-elles pas l'amorce d'une réponse à la crise des années 80 ? C'est là qu'elles placent leur ambition.

Les entreprises alternatives

À rebours de discours qui tendent à les stigmatiser et les rejeter, de plus en plus de personnes, dont beaucoup de chrétiens, s'engagent résolument aux côtés des migrants et les accompagnent dans leur chemin d'intégration.

Accueillir, écouter les migrants ; un partage d'humanité

Durant près de trois années, l'Eglise de France s'est engagée dans une démarche particulièrement innovante :Diaconia 2013/Servons la Fraternité, qui s'est conclue par un rassemblement de 12000 personnes à Lourdes à l'Ascension 2013. L'auteur de cet ouvrage, qui a animé le comité de suivi théologique de Diaconia, en décrit la dynamique et en tire des enseignements pour l'avenir de l'Eglise : face à la crise du vivre-ensemble que traverse notre pays, elle est appelée à se faire Fraternité, en remettant les pauvres et les souffrants au coeur de sa vie spirituelle.

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