Quel est le secret du pervers narcissique ? A-t-il une vie intérieure ? Comment agit-il ? Est-il toujours seul ? Que ne supporte-t-il pas ? Si l'on parle aujourd'hui de la perversion narcissique, c'est grâce à Paul-Claude Racamier. Le premier, il en a révélé l'existence et décrit le fonctionnement dans ces pages puissantes et imagées d'où émerge un être glaçant, homme ou femme, qui adopte la stratégie du coucou pour se débarrasser de sa propre souffrance.

Les perversions narcissiques

Le génie des origines: Psychanalyse et psychoses

En psychanalyse, le cadre définit les conditions pratiques et psychologiques dans lesquelles se déroule le processus psychanalytique. Elles se ramènent à des règles, lesquelles garantissent à ce processus - et telle est bien leur fonction - le minimum de stabilité et de sécurité nécessaire à son déroulement. Elles sont invariables. C'est le psychanalyste qui les formule. C'est bien lui qui pilote le processus de la cure. Cependant elles s'imposent conjointement à l'un comme à l'autre des deux partenaires de la relation analytique. C'est en cela qu'elles ne sauraient constituer l'instrument d'une coercition. Une question se pose à nous : est-il possible de prendre ce cadre et d'en effectuer directement la translation pour l'appliquer à l'institution de soins ? Cela, je ne le crois pas. Ce que je crois, en revanche, c'est que nous pouvons, dans la stratégie du soin institutionnel, nous inspirer des principes du cadre analytique. C'est ce que nous allons examiner en nous plaçant tant au plan des principes qu'à celui des méthodes. P-C. R.

L'esprit des soins - Le cadre

"Tout schizophrène n'est-il pas un Icare triomphant et brisé ?" C'est cette question parmi bien d'autres que l'auteur développe dans cet ouvrage dense et précis destiné à transmettre son expérience de psychanalyste avec les schizophrènes. Depuis de longues années, ce pionnier de l'approche et de la cure psychanalytique des psychoses accompagne et éclaire les schizophrènes dans leur combat pathétique à la fois pour et contre la psyché. Sans hésiter à recourir parfois à l'allégorie poétique ou à l'aphorisme, il expose à quelles complexités de la vie mentale se livre le moi schizophrénique dans son escalade parfois dévastatrice. Jusqu'où le moi peut-il aller trop loin ? Quelle différence existe-t-il entre psychose et folie ? Et surtout : comment faire pour être en n'étant pas ? Telles sont quelques-unes des énigmes soulevées dans ce parcours. De ses explorations menées jusqu'aux frontières du pensable et de l'indicible, l'auteur a ramené des notions nouvelles ou renouvelées comme la séduction narcissique, l'Antoedipe et la paradoxalité. Présentées pour la première fois dans cet ouvrage, éclairant en contre-jour les ressorts universels les plus profonds de l'existence humaine, elles n'ont pas fini de faire leur chemin dans la connaissance des groupes et des familles comme des individus. Voici donc, agrémentée par les dessins d'origine et augmentée de compléments nouveaux, la réédition d'un livre devenu classique.

Les Schizophrènes

"Ne me demandez pas de vous dire où j'ai trouvé l'histoire toute mythologique que je vais raconter maintenant : je n'en sais plus rien. Toujours est-il qu'un été, dans une île d'Italie, je découvris par hasard un vieux grimoire oublié de mythologie. Vous comprendrez que je fus attentif à un nom qui courait au bas d'une page de mon grimoire : celui d'Antoedipe. Tant bien que mal je rassemblai les bribes éparses de l'histoire d'Antoedipe, et puis, malice de l'inconscient, je perdis le livre..."Par cette allégorie et par d'autres, par l'aphorisme, et plus précisément par l'étude clinique, à la lumière d'une longue expérience psychanalytique des schizophrènes, l'auteur expose à quels retournements des cadres conflictuels de l'être, à quelle stupéfaction de la vie mentale, à quels paradoxes d'ardente inanité se livre le moi schizophrénique, dans une escalade souveraine et dévastatrice aux extrêmes confins de la psyché.

" J'ai côtoyé l'indicible : j'ai tenta de le dire. J'ai approché l'informel : j'ai tenté d'en tracer les contours ; le terrifiant, de l'apprivoiser ; l'énigmatique, de le dévoiler ; l'obscur, de le clarifier. " Explorateur attentif des confins cliniques, l'auteur qui s'exprime ainsi a recueilli une moisson de notions qui renouvellent profondément la connaissance psychanalytique de l'individu et de la famille. Voici pour la première fois rassemblé le cortège de ces novations, avec le glossaire complet des termes inventés en cours de route : mots et concepts, certains déjà devenus familiers, sont en effet destinés à devenir des compagnons de route pour le lecteur. " Je vous offrirai l'agonie psychique, l'hyperréalisme et les souvenirs illuminés ; l'inanité, l'angoisse transmise et le scindage ; les inconstances du Je, l'oreiller du rêne et l'orgasme du moi. " Un guide à lire, pour le relire, agrémenté d'un brin d'humour et de poésie. Un recueil composé pour donner à voir, à penser et à comprendre.

Cortège conceptuel

Au terme d'un long parcours de recherche et jusqu'à ses plus récents travaux, Paul-Claude Racamier nous emmène dans l'exploration d'un domaine clinique ancien comme le monde et cependant nouveau : celui de l'inceste.
Inverse de l'oedipe, dérivé malencontreux de la séduction narcissique et de l'antoedipe, charnière entre psychose et perversion, et secret de tant de pathologies troublantes et mal comprises, l'incestuel complète les avancées originales de l'auteur dans la clinique et la théorie psychanalytique de l'individu et de la famille.
Dans un style alerte et précis, émaillé d'images et parfois teinté d'humour et de poésie, l'auteur du Psychanalyste sans divan, des Schizophrènes, du Génie des origines, d'Antoedipe et ses destins et de son Cortège conceptuel nous fait partager la découverte d'horizons inédits.
Entre la folie de l'inceste et les charmes de la tendresse, en plus de la description des âpres paysages de l'incestuel, il nous offre un hommage aux beautés de la vie de la psyché.

L'inceste et l'incestuel

Dans cet itinéraire de psychanalyste et de psychiatre, le docteur Paul-Claude Racamier évoque ceux qui souffrent d'un vide stérile, en eux et autour d'eux, " l'antimatière psychique ". Depuis les frustrations et la dépendance des nourrissons jusqu'aux ruptures dans la construction du Moi adulte, il explore l'organisation de la psyché. Manies, dépression et hystérie sont autant de déraillements du Moi, riches d'enseignements sur la " personnation ".

De Psychanalyse En Psychiatrie. Etudes Psychopathologiques, Travaux Reunis

Pionnier de l'approche et de la cure psychanalytique des psychoses, Paul Claude Racamier montre, dans cet ouvrage devenu un classique, à quelles complexités de la vie mentale se livre le moi schizophrénique. Jusqu'où le moi peut-il aller trop loin ? Quelle différence existe-t-il entre psychose et folie ? Comment faire pour être en n'étant pas ? Telles sont quelques-unes des énigmes soulevées par Racamier, qui présente pour la première fois des notions nouvelles ou renouvelées comme la séduction narcissique, l'Antoedipe et la paradoxalité. Éclairant les ressorts universels de l'existence humaine, elles n'ont pas fini de faire leur chemin dans la connaissance des groupes et des familles comme des individus.

Les Schizophrenes

Au terme d'un long parcours de recherche et jusqu'à ses plus récents travaux, Paul-Claude Racamier propose l'exploration d'un domaine clinique ancien comme le monde et cependant nouveau : l'inceste. Inverse de l'oedipe, dérivé malencontreux de la séduction narcissique et de l'antoedipe, charnière entre psychose et perversion, et secret de tant de pathologies troublantes et mal comprises, l'incestuel complète les avancées originales de l'auteur dans la clinique et la théorie psychanalytique de l'individu et de la famille. "L'incestuel, c'est un climat : un climat où souffle le vent de l'inceste, sans qu'il y ait inceste. Le vent souffle chez les individus ; il souffle entre eux et dans les familles. Partout où il souffle, il fait le vide ; il instille du soupçon, du silence et du secret ; il disperse la végétation, laissant cependant pousser quelques plantes apparemment banales, qui se révèlent urticantes".

Pour faire son deuil, il faut en être capable. Certaines personnes n'y arrivent jamais. Elles « gèlent » le travail de deuil ou refusent même de se considérer comme endeuillées. Ces deuils non faits, ou ratés, sont mis en attente, ils pèsent, engendrent un « magma » psychique, une souffrance qui peut conduire à la dépression et, parfois, au suicide. Dans d'autres cas, la personne cherche à se débarrasser de ce magma, s'arrangeant pour que quelqu'un d'autre porte le deuil à sa place. On se situe alors dans le registre de l'emprise sur l'autre, des techniques de manipulation de la perversion narcissique. Tous ces comportements, toutes ces souffrances dont résultent fantômes familiaux, enfants de remplacement, périodes d'infertilité, violences, ont une source : un deuil « originaire » auquel il s'agit de remonter, car il ouvre à la capacité de faire des deuils. C'est de l'échec ou de la réussite de ce premier deuil que dépendent, pour chacun d'entre nous, la réussite ou l'échec de tous les deuils et de toutes les séparations qui jalonneront ensuite notre vie.

Le deuil originaire

Cette monographie réunit des contributions qui furent publiées dans la revue Adolescence mais qui sont à présent épuisées. La thématique de cet ouvrage est tout entière orientée vers la question de la psychose à l'adolescence et des impasses constatées dans le processus de subjectivation.

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