L'assiette des fictions - Enquêtes sur l'autoréflexivité romanesque - Actes des colloques de Lausanne (mars 2007) et de Leuven (juin 2007)

De Voltaire à Diderot salonnier ou à Rétif, les Lumières françaises s'écrivent au plus près d'un catholicisme tridentin tout sauf moribond, qui leur valait, en dépit de l'immense contentieux qui les opposait, tout un lot d'images, d'anecdotes et de formules toutes faites, que même les adversaires les plus militants de l'infâme retrouvent souvent de façon inattendue. Il leur suffisait de se laisser aller à un phrasé familier, qui s'amenait dons plus d'une fois tout seul sous les plumes les plus militantes. Restait à voir, au prix de lectures quelquefois assez minutieuses, à quel degré les pages où ce retour s'opère de la façon la plus voyante retrouvent aussi le sens le plus pur- ou de moins le sens originel - de ces mots de la tribu.

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