Le corps, c'est une réalité première dans la vie de chacun d'entre nous, mais c'est aussi un mot riche de sens dans le domaine théologique et spirituel. Notre plus grande joie est que Dieu se soit engagé dans notre aventure humaine et ait voulu prendre un corps pour accomplir l'oeuvre de la Rédemption. C'est dans son corps qu'Il a manifesté la victoire de la vie à Pâques : " Voyez mes mains et mes pieds ; c'est bien moi !" (Lc 24, 39). Dès le Nouveau Testament, sous la plume de saint Paul, l'expression " Corps du Christ " n'a pas tardé à désigner également l'Eglise. Nous sommes les membres et le Christ en est la tête. Il dépend aussi de nous que la charité du Christ circule dans les veines et les artères de ce corps pour l'irriguer tout entier de la sainteté de Dieu. Cardinal Philippe Barbarin.

Glorifiez Dieu dans votre corps - Conférences de Carême 2010 à Fourvière

La société contemporaine manque-t-elle de spiritualité? Peut-on se contenter d'invoquer les "valeurs "? Dans un contexte où le débat sur la laïcité est un peu brouillé, il n'est déjà pas si courant de voir un cardinal et un philosophe, ancien ministre, débattre ensemble sur l'avenir du christianisme. En outre, les deux personnalités en présence ne sont pas des intellectuels en chambre. Tous deux acteurs, l'un dans le champ de la pensée et de la politique, l'autre dans le champ pastoral, les auteurs confrontent leurs perspectives sur l'avenir du christianisme en France, à l'orée du XXIe siècle.

Quel devenir pour le christianisme ?

Devant la personnalité et le destin d'une personne et d'un saint aussi exceptionnel que Paul, sans doute peut-on se sentir écrasé. On admire, on vénère, on est dans la crainte, on ne se sent pas de taille à recevoir une telle mission, et peut-être a-t-on peur d'être entraîné aussi loin que lui. Cette réserve est compréhensible. Devant une figure aussi haute, le croyant ordinaire éprouve comme une sorte de terreur sacrée. Qui est à la hauteur d'un tel engagement? Comme pour saint Paul, le Christ est prêt à nous saisir pour peu que nous y soyons disponibles. Comme Paul, nous avons à nous livrer au service du Christ et de nos frères, assurés que la force du Christ viendra au secours de nos faiblesses. Restent et resteront des échardes dans notre chair, c'est inévitable. Chacun de nous porte ses croix. Mais plus que nos faiblesses, elles sont aussi nos forces, car elles sont un appel à une juste humilité et elles sont une raison de faire confiance toujours davantage à Celui pour lequel rien n'est impossible.

"Pour moi, vivre, c'est le Christ" - Conférences de Carême 2009 à Fourvière - Occasion

Le diocèse de Lyon s'est engagé dans un chemin spirituel de trois ans qui a pour thème : "Servir l'homme tout entier" corps, âme et esprit, selon la belle expression de saint Paul (cf. I Th 5, 23). Après une année consacrée au corps, le cardinal Barbarin a lancé l'année de "l'âme". Mot difficile à cerner : il désigne l'ensemble de la personnalité, "notre vie" tout simplement. Lorsqu'on demande à quelqu'un : "Qui êtes-vous ? Que faites-vous dans la vie ?", sa réponse évoque souvent le champ de la profession : "Je suis informaticien, assistante sociale, professeur, commercial..." Ou bien il se met à parler de sa situation personnelle et familiale, ou encore d'un engagement social, politique ou ecclésial... Les conférences de carême, données dans la basilique de Fourvière en mars et avril 2011, présentent quelques aspects essentiels de cette année de l'âme, que la peinture de Macha Chmakoff, illustrant la couverture de ce livre, essaie d'évoquer dans un élan de couleurs et de lumière. Mystère de notre relation à Dieu, où la personne tout entière - corps, âme et esprit - entre en jeu.

Mon âme exalte le seigneur... - Conférences de Carême 2011 à Notre-Dame de Fourvière

Qui lit saint Paul aujourd'hui perçoit non seulement une forte personnalité au caractère parfois difficile, une belle intelligence, un homme complètement donné au Christ... mais aussi un souffle missionnaire impressionnant et communicatif :  Malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile !  (1 Co 9,16). Grâce à lui, l'Évangile s'est répandu autour du bassin méditerranéen comme une traînée de poudre. Rien de tel que de méditer dans le Nouveau Testament les textes pauliniens, pour réveiller en nous l'élan missionnaire en découvrant la personnalité exceptionnelle de l'Apôtre des Nations. La trajectoire de son ministère, de ses voyages et de ses fondations montre à quel point la Parole est  vivante, énergique, et plus coupante qu'une épée à deux tranchants; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux jointures et jusqu'aux moelles... (He 4, 12)... Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon.

épitres de Saint Paul

Rien n'exprime mieux "l'oecuménisme spirituel" que la célèbre prière du P. Couturier, récitée chaque année par des milliers de chrétiens animés par le même désir d'unité : "Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi afin que de nos âmes et de nos lèvres monte incessamment ta prière pour l'unité des chrétiens telle que tu la veux, par les moyens que tu veux." Chacun des conférenciers de ce carême 2017 a été invité à Fourvière pour exprimer ce qu'il pense intérieurement quand il prononce la formule du Credo de Nicée-Constantinople : "Je crois en l'Eglise une, sainte..." Une seconde question leur a été posée : Que nous est-il possible de faire aujourd'hui pour que les nombreuses déchirures survenues au cours de l'histoire de l'Eglise ne se reproduisent plus et pour que vienne enfin le jour d'une unité véritable, d'une communion qui corresponde à la demande du Seigneur ? Oui, vingt siècles après Pâques et l'Ascension, la prière ardente de Jésus pour l'unité : "Qu'ils soient un en nous...pour que le monde croie" (Jn 17, 21) demeure la nôtre. Et nous croyons toujours aussi fermement que le Seigneur tient sa promesse : "Et moi, je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la fin des temps" (Mt 28, 20). Cardinal Philippe Barbarin

Je crois en l'Eglise une - Conférences de carême 2017 à Fourvière

Cet ouvrage, bien plus qu'un essai, est un témoignage : le témoignage d'un homme d'Église qui a été frappé par la manière exceptionnelle, peut-être unique dans l'histoire, dont Jean-Paul II a incarné la charisme pétrinien - cette mission, confiée à Pierre et à ses successeurs, de servir l'Église entière, universelle (« catholique », au sens étymologique du terme), qui elle-même vit au milieu du monde comme une servante de l'humanité. En douze petits chapitres personnels, subtils, profonds, et à l'aide d'une série de parallèles entre Pierre et son lointain successeur, le cardinal Barbarin dresse un portrait original de celui qui a fait entrer l'Église dans le troisième millénaire - et qui, sans nul doute, marquera durablement la manière d'occuper le siège apostolique.

Jean-Paul II, Pierre au tournant du nouveau millénaire

La vérité du Cardinal sur l'affaire qui a bouleversé l'Église." Tout se dit mais où est la vérité ?
 On a faussé tout ce que j'ai pu dire.
 On a interprété des faits en les détournant.
 On m'a traité de pédophile dans le métro,
 dans les rues, quand j'allais prendre le train.
 Je n'étais plus "audible'. J'étais coupable.
 Je peux comprendre.
 Face à de tels crimes commis par des hommes
 d'Église, y a-t-il eu des affaires classées trop vite ?
 Des dossiers écartés ? Une attitude dictée par la peur ?
 On peut le craindre.
 Le temps est venu d'apporter mon témoignage.
 La vérité est nécessaire.
 Pour tous. "

En mon âme et conscience

"Juifs et chrétiens, nous avons Dieu en commun, et sa miséricorde nous est révélée à travers toute la Bible. Elle est même le Nom divin révélé à Moïse : "Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d'amour et de vérité" (Exode 34, 6). (...) Le Grand Rabbin Korsia et le Cardinal Barbarin sont deux frères, l'un juif, l'autre chrétien, et ils nous donnent ici un magnifique exemple de bonté et de bienveillance mutuelles. Ils nous montrent comment il nous faut lire la Bible : ensemble ". (P. Jean-Baptiste Nadler) ". Un livre de chevet qui, assurément, suscitera le désir d'approfondir les sources juives de la foi chrétienne et qui fera saisir l'affinité spirituelle intime qui existe entre la vocation de l'Eglise et celle, plus que jamais vivante, du Peuple d'Israël ". (Thierry Colombié). Le beau texte rapporté dans ce livre est la transcription d'une conférence-dialogue donnée le 13 juillet 2016, à Paray-le-Monial, par le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Cardinal Philippe Barbarin, en ouverture de la session " Découvrir le judaïsme : les chrétiens à l'écoute... ", accueillie par Mgr Benoît Rivière, évêque d'Autun, et organisée par la Communauté de l'Emmanuel et l'Amitié judéo-chrétienne de France.

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