Au début des États généraux de la bioéthique, l'Église catholique en France souhaite faire part de sa réflexion et participer ainsi aux échanges qui permettront aux élus, artisans des lois de la République, de procéder à la révision de la " loi relative à la bioéthique ". Convaincus que du dialogue sincère et loyal peut naître un vrai progrès, nous confions notre réflexion à toutes celles et à tous ceux qui portent le souci de l'homme, de son inaliénable dignité et de son bonheur quand ce dernier est concerné par les progrès des sciences biomédicales. Sont en jeu des questions intimes de la personne humaine et de grandes souffrances individuelles. La " bioéthique " est l'affaire de tous, soit personnellement soit comme citoyen confronté un jour ou l'autre aux interrogations qu'elle soulève. Elle exige un débat ouvert où les éléments soient énoncés en vérité et avec clarté.

Bioéthique - Propos pour un dialogue - Occasion

"Le Baptême est un acte qui touche notre existence en profondeur. Un enfant baptisé ou un enfant non baptisé, ce n'est pas la même chose. Avec le Baptême, nous sommes plongés dans cette source intarissable de vie qu'est la mort de Jésus, le plus grand acte d'amour de toute l'histoire ; et grâce à cet amour, nous pouvons vivre une vie nouvelle, n'étant plus en proie au mal, au péché et à la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec nos frères". Oui, le Baptême est un magnifique cadeau que l'Eglise, telle une Mère, est heureuse de donner aux enfants des parents qui en font la demande pour eux. Le pape François le souligne : "Dans sa célébration du Baptême, nous pouvons reconnaître les traits les plus authentiques de l'Eglise, qui comme une Mère continue à engendrer de nouveaux enfants en Christ, dans la fécondité du Saint-Esprit". A travers cette catéchèse, je voudrais exposer la foi chrétienne qui est manifestée par le Baptême. J'en tirerai ensuite quelques brèves conclusions pour l'accueil, la préparation et la célébration du Baptême des petits enfants.

Le baptême : porte de la foi : vivez en enfants de lumière

En lisant les Evangiles, on entend la musique de la joie. Il s'agit de la joie d'aimer gratuitement. Mgr d'Ornellas met ici en lumière cette joie de l'amour, qui est la joie de la miséricorde. La miséricorde est essentielle à la vie de l'Eglise. C'est par les "oeuvres de miséricorde" que l'Eglise répand la joie véritable et l'espérance authentique au coeur de notre société. C'est pourquoi il est fondamental que les chrétiens n'oublient pas leur mission d'aimer et d'être miséricordieux alors que l'Année du Jubilé de la miséricorde est achevée. En ces pages, chacun peut trouver une lumière et un encouragement pour s'approcher des personnes souffrantes, malades ou en fin de vie. Quelle joie de voir la consolation qui leur est donnée grâce à la miséricorde des chrétiens.

Ne vous laissez pas voler la joie d'aimer

Entrer en bioéthique, c'est pénétrer dans un monde nouveau. Non parce qu'elle serait une série d'avancées technologiques devenues soudainement prodigieuses, mais en raison du pouvoir inédit que nous avons acquis. Il s'agit d'un changement radical qui touche la vie de l'homme en sa singularité et dans sa relation sociale, ainsi qu'avec l'environnement. Certains supplient qu'un moratoire s'établisse, d'autres rêvent ou prédisent un humanisme sans aucun imprévu ni aucune finitude, d'autres encore cherchent une voie éthique qui préserve l'être humain d'une désillusion et qui Le garde heureux selon son inaliénable et inviolable dignité. Je voudrais réfléchir sur l'enjeu qu'est La confrontation culturelle entre la technique qui s'impose, et ta responsabilité morale de l'homme qui demeure. Il faut en effet "permettre à l'espèce humaine de survivre", devinait déjà en 1970 Van Rensselaer Potter, Le premier à avoir forgé le mot "bioéthique".

Bioéthique - Quelle société voulons-nous pour aujourd'hui et demain ?

Au concile Vatican II, l'Eglise a écouté le monde : elle proclama une parole de lumière pour ce monde qui est le nôtre, et pour son bonheur. Ainsi, l'Eglise fut prophète ! Pour connaître le Concile, Jean-Paul II puis Benoît XVI nous invitent à lire ses documents, dans un esprit de prière. Deux méthodes, indispensables l'une à l'autre, se proposent à nous : lire les textes en les éclairant les uns par les autres ; les recevoir, illuminés par la foi de l'Eglise dont ils sont issus. Les formulations de Vatican II prennent alors un relief étonnant : elles témoignent de la foi vive de l'Eglise, de son espérance sans faille en la Résurrection, et de son amour inconditionnel pour l'homme. A Vatican II, l'Eglise s'est faite dialogue de salut. L'auteur nous propose une lecture passionnante de quelques textes du Concile : ceux où se dessine le beau visage de l'homme, sauvé par le Christ, et ceux qui mettent en lumière la vie admirable de l'Eglise, née du côté du Christ, qui vient des Apôtres et qui s'appelle la Tradition. Ces deux parties forment un tout : l'homme, illuminé par le Verbe de vie et conduit par l'Esprit, à l'incomparable dignité de participer à la Tradition vivante de l'Eglise. Oui, le concile Vatican II est l'acte fondateur de la "nouvelle évangélisation".

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