Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les murs ont des yeux

De par le monde, lorsque la saison et les lois sont propices, beaucoup d'hommes et de femmes tirent le perdreau, le lièvre, le sanglier et tous autres animaux de poil et de plume, dignes de figurer sur la table de la salle à manger, entre amis. Mais la chasse au cosmonaute échappe aux performances habituelles de la cynégétique. Affronter les mystères de l'espace, c'est assurément de l'héroïsme, mais certains ont le droit de penser que ce courage mal employé risque, tôt ou tard, de détruire l'humanité. Toujours remarquablement renseigné, Serge Laforest montre, en un roman palpitant et d'une rigueur formelle, tempéré de gags et d'amour, saturé de violences calculées, jamais gratuites, qu'il n'est pas besoin de fusées, ni de mathématiques transcendantes, pour accorder à la méchanceté plus de pitié que de haine... Encore que cette généreuse réflexion mérite qu'on s'y attache et qu'on prenne la peine d'y réfléchir tout en se délassant l'esprit des contraintes ordinaires de l'existence.

Gaunce charge à fond

Gaunce engage le fer

La terre volera-t-elle en éclats ?... Telle est la joyeuse question que, dans les colonnes d'un quotidien, viennent de poser récemment deux savants militaires. En toute sincérité, Serge Laforest ne demanderait pas mieux que le genre humain éclatât, mais seulement de rire. Malheureusement, en ce monde rendu fétide par tant de promesses de mort subite, le rire n'est plus le propre de l'homme. La bombe orbitale est le dernier régal proposé à ses amères réflexions. C'est un engin coûteux, compliqué, délicat, alors qu'il suffit d'une livre d'un puissant toxique pour réduire à néant la population d'une grande ville. Dans une atmosphère parfois gaie, souvent angoissante, Paul Gaunce, Tamara et leurs fidèles compagnons s'efforcent d'empêcher que l'irréparable ne soit accompli. Cette nouvelle affaire des poisons les entraîne dans une ronde infernale, brutale, dangereuse, mais tempérée d'humour et de tendresse. En résumé : une victoire totale, payée au prix fort.

Gaunce pimente la sauce

Pomme de discorde

Jour de colère

La peur aux doigts

Certains industriels et financiers américains ont été obligés, sous la menace ou délibérément, de verser de grosses sommes d'argent à une mystérieuse organisation Mais ce n'est là qu'un début. En effet, dans plusieurs grandes villes d'Asie, cette même organisation râfle les dollars par millions, pressurant particulièrement les patrons de boîtes de nuit et autres lieux d'amusement, tant à Hong-Kong qu'à Saïgon, Singapour et Bangkok. Bientôt, le total atteint un chiffre impressionnant et la Central Intelligence Agency est alertée. Une pareille hémorragie fait partie d'un plan dont l'aboutissement reste à découvrir. L'équipe dirigée par Paul Gaunce est chargée de l'affaire. Tout de suite, c'est la bagarre, les fausses pistes, les traîtrises et les meurtres. Indifférent aux menaces, Gaunce fait front. Dès qu'il comprend que le dollar peut devenir une arme mortelle, il livre un combat impitoyable, lutte contre des forces obscures, acharnées à sa perte, va jusqu'à jeter dans la gueule du loup des êtres chers. La victoire coûtera trente millions de dollars en échange d'un peu de paix.

Gaunce... mort ou vif !

Lumière empoisonnée

Micromodules, composants électroniques gros comme une tête d'épingle, circuits intégrés lilliputiens, merveilles d'une technique exigeante, destinée à sonder le gigantisme de l'univers. ou à donner à l'homme les moyens affreux de détruire l'homme. Péché sans rémission. C'est à ces aspects de ce troublant problème que Paul Gaunce va s'attaquer. Des centaines de micromodules ont été volés à la Rockwood Electronic Company, mais un extraordinaire savant a été dénoncé par un ordinateur qui, malgré un sabotage, ne sait pas mentir. Gaunce engage une bataille électronique contre l'électronique. Cela ne va pas sans casse, car la partie se joue sur une pointe d'aiguille. Le plus rusé aura tort ou raison. En moins de soixante-douze heures, Gaunce, Tamara, Delphina Nitaka et Eddie Kent parviennent à démonter le mécanisme d'une organisation scélérate, à vaincre des adversaires retors. De New York, aux États-Unis, à Reykjavik, en Islande, les cerveaux luttent contre les cerveaux, pour le plus grand bien de l'amour et pour grand mal de la haine.

Gaunce crève l'abcès

Aucune pierre précieuse n'est plus admirable que l'émeraude. Mais qu'est-ce que l'émeraude, sinon un cristal naturel dérivé du béryl ? Or, par synthèse, le béryl donne le béryllium, exploité dans certains laboratoires à des fins très particulières et dangereuses. Dans une atmosphère étouffante où prédominent la suspicion et la trahison, entourés d'adversaires retors, aux réactions imprévisibles, Paul Gaunce, Tamara et Delphina Nitaka, cherchent à savoir pourquoi le jeune Pedrito Nunca a été assassiné de sang-froid, pourquoi les mineurs de la concession américaine de San Juan, au Vénézuela, se sont mis en grève et ont pris les armes. Le conflit s'étend, non seulement à San Juan, mais aussi à Houston, Texas. Cet affrontement revêt des aspects si graves que Gaunce ne sait à quel recours il doit faire appel. Bientôt, il n'ignore plus que les ménagements ne sont plus possibles, car toute retraite est coupée. Avec ses compagnes et ses douteux alliés, il va de l'avant, raisonne et se bat, apprend que la contrebande du béryl cache autre chose. - Mais quoi ? telle est la question qu'il ne cesse de se poser. Au seuil de la mort, traumatisé, impitoyable jusqu'à la fin, Gaunce découvrira l'atroce vérité.

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