Nous vous proposons de mieux connaître une finance encore en devenir, qui repose sur une combinaison relevant de l'oxymore : maximiser, sous contrainte mutuelle, le rendement financier et l'impact social et environnemental d'un investissement.

Très prometteuse à de nombreux égards, cette finance pose la question de savoir si le caractère individuel et privé qui sous-tend son développement est dépassable. Nous voulons croire que oui, mais ce ne sera forcément pas sans condition.

Pour progresser dans la compréhension mais aussi favoriser le développement de cette finance « hybride », nous avons conçu un ouvrage hybride. Il combine une réflexion conceptuelle, indispensable puisque ni les définitions, ni le cadre réglementaire, ni les pratiques ne sont stabilisés, et des recommandations opérationnelles, afin de prouver qu'aller dans cette direction est possible, pour autant qu'on le veuille réellement. 

La finance à impact est un objet politique au sens noble du terme puisqu'elle renvoie à la société dans laquelle nous souhaitons vivre.

C'est un outil et seulement un outil au service des objectifs sociétaux que les acteurs se fixent, pour obtenir la transformation qu'ils appellent de leurs voux.

Notre objectif est de permettre que cette finance soit clairement identifiée, et ses limites appréhendées sans naïveté. Ainsi les acteurs, individus et particuliers comme organisations et institutions, publics ou privés pourront s'engager en pleine connaissance de cause. Ils trouveront, pour celles et ceux qui veulent contribuer à cette transformation, des outils pour le faire.

Finance à impact - Une finance au service de l'intérêt général et du bien commun ?

Le monde est confronté à des défis environnementaux et sociaux sans précédent. Au-delà des bouleversements induits par la mondialisation et la digitalisation de l'économie, les entreprises doivent intégrer dans leurs activités ces enjeux aujourd'hui cruciaux pour leur pérennité. La raison d'être et le statut d'entreprise à mission constituent des leviers d'action privilégiés.

Comment définir une raison d'être ?
Comment devenir une entreprise à mission ?
Cet ouvrage traite des nouvelles formes d'organisation qui allient performance économique et impact sociétal positif.  Il propose des analyses, des outils et de nombreux exemples d'entreprises comme Camif, Eurogroup Consulting, Groupama, MAIF, Novaedia, OpenClassrooms, Science & Nature et Short Édition.

L'objectif de ce livre est de définir les notions de raison d'être et de société à mission mises en avant dans le cadre de la loi PACTE. Une manière de redéfinir la finalité de l'entreprise et de participer à une transformation tant économique que sociétale pour construire les entreprises de demain.70% des salariés désengagés, de jeunes qui refusent d'entrer dans des grands groupes, le salariat qui ne fait plus recette, une image négative des entreprises...  Autant de  signaux forts et faibles qui invitent les entreprises à se réinventer  pour être en adéquation avec les attentes sociétales. Il y a donc urgence pour l'entreprise de comprendre le pourquoi de cette désaffection, d'analyser les nouveaux ressorts d'engagement des collaborateurs et d'inventer ou de co-inventer avec eux de nouvelles formes de travail.
Ouvrage labellisé par la FNEGE (Fondation Nationale pour l'Enseigenement de la Gestion des Entreprises) en 2021 (catégorie essai)

Entreprises à mission et raison d'être ; changer l'entreprise pour un monde plus durable

Cet ouvrage propose une méthodologie d'élaboration d'un business plan adaptée à des projets à finalité sociale.Véritable manuel pour agir, il permet aux porteurs de projets et aux étudiants de développer leurs compétences en management, de comprendre les cadres théoriques et les modèles d'intervention. Il constitue un outil utile pour concevoir une stratégie de mise en oeuvre efficace et pérenne, et met en évidence les éléments spécifiques à un projet à finalité sociale - comme les indicateurs d'évaluation de l'impact social, qui complètent la mesure de la performance économique.
Synthèse de nombreuses années de pratique pédagogique auprès d'entrepreneurs sociaux en herbe, ce manuel bénéficie également de l'expérience acquise par les deux auteurs au sein de l'incubateur d'entreprises sociales de l'ESSEC, Antropia.

L'entreprise sociale (aussi) a besoin d'un business plan

Ascenseur social en panne, peur du déclassement, la société française semble sclérosée et enfermée dans son pessimisme. Face à ce constat, il est tentant d'accuser l'école républicaine, de blâmer les classes préparatoires et les grandes écoles d'entretenir la reproduction des élites. Il est effectivement urgent de restaurer plus d'égalité des chances dans l'accès à l'enseignement supérieur et de former des cadres représentatifs de la diversité sociale et culturelle du pays. 
Certains établissements ont mis en place des voies réservées sur critères territoriaux. D'autres, à l'image de l'Essec, ont choisi de développer un système original de tutorat entre des étudiants et des lycéens issus de milieux populaires ou de quartiers défavorisés. Ce dispositif fait tomber les autocensures, restaure la confiance en soi, redonne du capital culturel et rend possible des parcours d'excellence pour des jeunes qui n'auraient jamais imaginé les atteindre. 
Dix ans après son lancement, ce programme, illustré dans cet ouvrage par des analyses et de nombreux témoignages, a indéniablement ouvert des pistes réalistes et pertinentes pour que le droit au mérite redevienne réalité. 
Cet ouvrage a été rédigé par Chantal Dardelet, responsable du pôle égalité des chances de l'ESSEC, Fabrice Hervieu-Wane journaliste et auteur indépendant et Thierry Sibieude, professeur, directeur de l'Institut de l'Innovation et de l'Entrepreneuriat social de l'ESSEC.

Une grande école : pourquoi pas moi ?

Les organisations à finalité sociale (associations humanitaires, entreprises d'insertion, institutions de micro-finance, etc.) sont confrontées à des enjeux stratégiques et de gestion très particuliers, requérant de leurs dirigeants la capacité à mettre en synergie mission sociale et impératifs économiques. Ainsi : Comment Médecins sans Frontières gère sa mobilisation de ressources ? Comment l'entreprise d'insertion Table de Cana structure sa gouvernance ? Comment le mouvement Habitat et Humanisme fait cohabiter bénévoles et salariés ? Comment Planet Finance accompagne les institutions de micro-finance à évaluer leur performance sociale ? Comment l'association Unis-Cité a-t-elle choisi de se développer sur le territoire français ? Régulièrement utilisés dans le cadre d'enseignements de la Chaire Entrepreneuriat Social de l'ESSEC, ces 5 cas : décrivent des situations réelles que ces entreprises ont rencontrées ; sont présentés via un descriptif complet et des annexes permettant une compréhension approfondie de l'entreprise et son environnement ; comportent des notes pédagogiques et des pistes de réflexion. Ce manuel offre la possibilité aux enseignants d'accompagner très concrètement les étudiants dans leur acquisition des compétences en entrepreneuriat social.

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