La copropriété : un réforme s'impose

Le concept de copropriété verticale, qui remonte à l'Antiquité, répondait aux besoins d'hébergement des ville populeuses. Ce mode d'accession à la propriété a beaucoup évolué, partout dans le monde,mais la nécessité de densifier les villes s'accentue au XXIe siècle. Les lois et méthodes de gestion doivent donc s'adapter à cette situation.
En France, en Belgique et au Québec, des copropriétés connaissent des ruptures de fonctionnement nuisibles à la préservation des immeubles. La France essaie de surmonter ce problème par des méthodes de gestion plus efficaces. La Belgique professionnalise le métier de syndic, alors que le Québec regarde du côté des fonds de prévoyance.
Les auteurs nous livrent dans cet ouvrage plusieurs autres pistes de réflexion afin d'améliorer la prévention du phénomène des copropriétés en difficulté. Ces pistes s'harmonisent dans les trois pays et constituent des voies de solution à explorer afin d'éradiquer le problème.

Les copropriétés en difficulté ; constats et solutions

« Nous constatons que l’intention du législateur québécois d’éviter des dysfonctionnements dans les copropriétés, par le financement des travaux de réparations ou de remplacement des parties communes, n’a pas été comprise.L’objectif était équitable : répartir, entre les générations de copropriétaires, ce lourd fardeau financier, tout en évitant des appels de charges disproportionnées auprès des copropriétaires qui n’ont pas toujours la capacité d’y faire face. Cependant, les moyens et la direction pour y parvenir n’ont pas été assez clairement énoncés. Les dispositions du Code civil du Québec en matière de fonds de prévoyance pêchent par leur timidité et leur imprécision.Ainsi, plusieurs copropriétaires, soit par ignorance, soit par manque de vision collective, soit par opportunisme, refusent d’y donner suite. De son côté, le conseil d’administration est trop souvent le reflet de l’immobilisme des copropriétaires en cette matière. »

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