A. C. Bradley
@aCBradley
La recherche, bien que pénible, est facile; L'imagination, bien que délicieuse, est difficile.
A. C. Bradley
A. C. Bradley (né Andrew Cecil Bradley, 1851–1935) est un critique littéraire et universitaire anglais dont les analyses de William Shakespeare sont particulièrement notoires. Après cinq années passées comme professeur de poésie à l'université d'Oxford, il produit deux ouvrages majeurs, qui sont : Shakespearean Tragedy (La Tragédie shakespearienne) (1904) ; Oxford Lectures on Poetry (Conférences d'Oxford sur la poésie) (1909).Son influence sur la critique littéraire de l'œuvre de Shakespeare a été déterminante, au point qu'il a lui-même fait l'objet d'un livre universitaire de Katherine Cooke, A. C. Bradley and His Influence in Twentieth-Century Shakespeare Criticism (A. C. Bradley et son influence sur la critique littéraire de Shakespeare au XXe siècle). Vers le milieu du XXe siècle, cependant, son influence a diminué, du fait des critiques émises sur sa méthode et ses analyses, considérées comme présentant des aspects anachroniques. On redécouvre cependant aujourd'hui quelques aspects de son approche.
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La recherche, bien que pénible, est facile; L'imagination, bien que délicieuse, est difficile.
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Un renversement total de fortune, survenant à l'improviste sur un homme qui « se tenait en haut lieu », heureux et apparemment en sécurité, tel était le fait tragique pour l'esprit médiéval. Il a fait appel fortement à la sympathie et à la pitié humaines communes ; il effrayait aussi un autre sentiment, celui de la peur. Cela effrayait les hommes et les intimidait. Il leur a fait sentir que l'homme est aveugle et impuissant, le jouet d'une puissance impénétrable, appelée du nom de Fortune ou d'un autre nom, une puissance qui semble lui sourire un peu, puis tout à coup l'abat. dans sa fierté.
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La souffrance et la calamité sont en outre exceptionnelles. Ils arrivent à une personne remarquable. Ils sont eux-mêmes d'un genre frappant. Ils sont aussi, en règle générale, inattendus et contrastés avec le bonheur ou la gloire antérieure. Une histoire, par exemple, d'un homme lentement porté à mort par la maladie, la pauvreté, les petits soucis, les vices sordides, les petites persécutions, aussi pitoyantes ou affreuses, ne seraient pas tragiques au sens shakespearien.
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La souffrance et la calamité sont en outre exceptionnelles. Ils arrivent à une personne remarquable. Ils sont eux-mêmes d'un genre frappant. Ils sont aussi, en règle générale, inattendus et contrastés avec le bonheur ou la gloire antérieure. Une histoire, par exemple, d'un homme lentement porté à mort par la maladie, la pauvreté, les petits soucis, les vices sordides, les petites persécutions, aussi pitoyantes ou affreuses, ne seraient pas tragiques au sens shakespearien.
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Si nous voulons inclure l'extérieur et la lutte intérieure dans une conception plus définie que celle du conflit en général, nous devons utiliser une telle phrase telle que la «force spirituelle». Cela signifiera que toutes les forces agissent dans l'esprit humain, que ce soit le bien ou le mal, qu'il s'agisse de passion personnelle ou de principe impersonnel; Des doutes, des désirs, des scrupules, des idées - tout ce qui peut animer, secouer, posséder et conduire l'âme d'un homme. [19] Dans une tragédie shakespearienne, certaines de ces forces sont présentées dans le conflit.
@aCBradley
Une telle souffrance et calamité exceptionnelles affectant donc le héros, et nous devons désormais s'adapter à l'extension générale et largement au-delà de lui, afin de faire de toute la scène une scène de malheur, sont un ingrédient essentiel de la tragédie et une source principale de la source de les émotions tragiques, et surtout de pitié. Mais les proportions de cet ingrédient, et la direction prise par la pitié tragique varieront naturellement.
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Une telle souffrance et calamité exceptionnelles affectant donc le héros, et nous devons désormais s'adapter à l'extension générale et largement au-delà de lui, afin de faire de toute la scène une scène de malheur, sont un ingrédient essentiel de la tragédie et une source principale de la source de les émotions tragiques, et surtout de pitié. Mais les proportions de cet ingrédient, et la direction prise par la pitié tragique varieront naturellement.
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Si nous voulons inclure l'extérieur et la lutte intérieure dans une conception plus définie que celle du conflit en général, nous devons utiliser une telle phrase telle que la «force spirituelle». Cela signifiera que toutes les forces agissent dans l'esprit humain, que ce soit le bien ou le mal, qu'il s'agisse de passion personnelle ou de principe impersonnel; Des doutes, des désirs, des scrupules, des idées - tout ce qui peut animer, secouer, posséder et conduire l'âme d'un homme. [19] Dans une tragédie shakespearienne, certaines de ces forces sont présentées dans le conflit.
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La souffrance et la calamité sont en outre exceptionnelles. Ils arrivent à une personne remarquable. Ils sont eux-mêmes d'un genre frappant. Ils sont aussi, en règle générale, inattendus et contrastés avec le bonheur ou la gloire antérieure. Une histoire, par exemple, d'un homme lentement porté à mort par la maladie, la pauvreté, les petits soucis, les vices sordides, les petites persécutions, aussi pitoyantes ou affreuses, ne seraient pas tragiques au sens shakespearien.
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Une telle souffrance et calamité exceptionnelles affectant donc le héros, et nous devons désormais s'adapter à l'extension générale et largement au-delà de lui, afin de faire de toute la scène une scène de malheur, sont un ingrédient essentiel de la tragédie et une source principale de la source de les émotions tragiques, et surtout de pitié. Mais les proportions de cet ingrédient, et la direction prise par la pitié tragique varieront naturellement.
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L'histoire dépeint également la partie troublée de la vie du héros qui précède et mène à sa mort; et une mort instantanée survenant par un «accident» au milieu de la prospérité ne suffirait pas. C'est, en fait, essentiellement une histoire de souffrance et de calamité conduisant à mort.
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L'acte de Macbeth est fait avec horreur, et sans le moindre désir ou le moindre sentiment de gloire, on peut presque dire, comme s'il s'agissait d'un devoir épouvantable; L'instant où il est terminé, sa futilité est révélée à Macbeth aussi clairement que sa remise
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Le centre de la tragédie peut donc être dit avec une vérité égale de mentir en action en émettant du caractère ou dans le caractère émettant en action.
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Une telle souffrance et calamité exceptionnelles affectant donc le héros, et nous devons désormais s'adapter à l'extension générale et largement au-delà de lui, afin de faire de toute la scène une scène de malheur, sont un ingrédient essentiel de la tragédie et une source principale de la source de les émotions tragiques, et surtout de pitié. Mais les proportions de cet ingrédient, et la direction prise par la pitié tragique varieront naturellement.
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Si nous voulons inclure l'extérieur et la lutte intérieure dans une conception plus définie que celle du conflit en général, nous devons utiliser une telle phrase telle que la «force spirituelle». Cela signifiera que toutes les forces agissent dans l'esprit humain, que ce soit le bien ou le mal, qu'il s'agisse de passion personnelle ou de principe impersonnel; Des doutes, des désirs, des scrupules, des idées - tout ce qui peut animer, secouer, posséder et conduire l'âme d'un homme. [19] Dans une tragédie shakespearienne, certaines de ces forces sont présentées dans le conflit.
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Les calamités de la tragédie ne se produisent pas simplement, et elles ne sont pas envoyées; Ils procèdent principalement des actions et de ceux des actions des hommes. Nous voyons un certain nombre d'êtres humains placés dans certaines circonstances; Et nous voyons, résultant de la coopération de leurs personnages dans ces circonstances, certaines actions. Ces actions engendrent les autres, et ces autres engendrent à nouveau les autres, jusqu'à ce que cette série d'actions interconnectées mène par une séquence apparemment inévitable à une catastrophe.