Francie a huit ans quand la dépression de sa mère, Elaine, vient bouleverser à jamais son existence. Recueillie par son oncle et sa tante, Francie grandit entourée d'affection auprès de sa cousine Vicky. Malgré tout, elle vit une jeunesse singulière, détachée du réel, habitée par la peur de la folie. Mère et fille tracent dès lors leur chemin : l'une survit, l'autre se construit en s'efforçant de « ralentir le monde » et de sonder ses souvenirs d'enfance.

Mais comme toujours dans les romans d'Aimee Bender, la fantaisie règne : un insecte décorant un abat-jour prend vie puis s'échappe, une fleur brodée sur un rideau tombe au sol, bien palpable. L'imaginaire devient le lieu le plus propice à la découverte de vérités profondes.

Un papillon, un scarabée, une rose est avant tout le récit d'une transformation : du chaos au pardon, de l'incompréhension à la résilience.

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Céline Leroy

Un papillon, un scarabée, une rose

Le jour de ses neuf ans, Rose mord avec délice dans son gâteau d'anniversaire. S'ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément le mal-être éprouvé par sa mère en le préparant. Car, dans sa famille, chacun dispose d'un pouvoir unique, qu'il doit taire ; pour ces super-héros du quotidien, ce don est un fardeau. Comment supporter le monde quand la moindre bouchée provoque un séisme intérieur ?

La singulière tristesse du gâteau au citron

Francie a huit ans quand la dépression de sa mère, Elaine, vient bouleverser à jamais son existence. Recueillie par son oncle et sa tante, Francie grandit entourée d'affection auprès de sa cousine Vicky. Malgré tout, elle vit une jeunesse singulière, détachée du réel, habitée par la peur de la folie. Mère et fille tracent dès lors leur chemin : l'une survit, l'autre se construit en s'efforçant de "ralentir le monde" et de sonder ses souvenirs d'enfance. Mais comme toujours dans les romans d'Aimee Bender, la fantaisie règne : un insecte décorant un abat-jour prend vie puis s'échappe, une fleur brodée sur un rideau tombe au sol, bien palpable... L'imaginaire devient le lieu le plus propice à la découverte de vérités profondes. Un papillon, un scarabée, une rose est avant tout le récit d'une transformation : du chaos au pardon, de l'incompréhension à la résilience.

Un papillon, un scarabée, une rose - Occasion

Le jour de ses neuf ans, Rose Edelstein mord avec délice dans le gâteau au citron préparé pour l'occasion. S'ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément l'émotion éprouvée par sa mère, alors qu'elle assemblait les couches de génoise et de crème. Sous la douceur la plus exquise, Rose perçoit le désespoir. Ce bouleversement va entraîner la petite fille dans une enquête sur sa famille. Car, chez les Edelstein, tous disposent d'un pouvoir embarrassant : odorat surpuissant ou capacité de se fondre dans le décor au point de disparaître. Pour ces superhéros du quotidien, ce don est un fardeau. Chacun pense être affligé d'un mal unique, d'un pouvoir qu'il faut passer sous silence. Comment vivre lorsque les petits arrangements avec la vérité sont impossibles ? Comment supporter le monde lorsque la moindre bouchée provoque un séisme intérieur ? Comme le singulier gâteau de Rose, les livres d'Aimee Bender sont recouverts d'un succulent glaçage, fait d'humour et de fantaisie. Dans ce texte plein de charme, proche des films de Wes Anderson, elle met l'imagination au pouvoir et prouve qu'elle est l'un des auteurs les plus originaux du paysage littéraire américain.

Mona a vingt ans. Depuis dix ans, son père est atteint d'une terrible - et incroyable - maladie. Laquelle ? Nul ne le sait. Dès les premiers symptômes, il est devenu gris. Et la maison familiale, elle aussi, a perdu ses couleurs. Une vie en noir et blanc, s'agit-il d'une dépression ? Etrange. Comme la relation compulsive, poétique, et totalement irrationnelle, que Mona entretient avec les nombres. Outre sa croyance dans les pouvoirs de la pensée - ainsi, elle est certaine que penser à la mort de quelqu'un suffit à la provoquer -, Mona présente un singulier trait de caractère : dès qu'elle possède un talent (courir, jouer d'un instrument, faire l'amour), il lui faut absolument y mettre fin. Car Mona est avant tout ennemie du désordre. Et les mathématiques austères sont un monde imaginaire où il fait bon se réfugier lorsque le chaos menace.

L'Ombre De Moi-Meme

Une riche héritière vêtue de satin pourpre suit un homme dans la rue ; une femme se demande comment vivre avec un mari dont la bouche n'est plus qu'une prothèse ; une autre regarde son amoureux régresser jusqu'à devenir une salamandre ; une bibliothécaire est prise d'un désir frénétique pour un hercule venu lui emprunter un livre ; une jeune fille tombe amoureuse de son oncle bossu...
Aimee Bender prête à ses héroïnes des pouvoirs et des désirs extravagants.
Drôles, tendres et sensuelles, ses histoires sont le résultat d'une singulière alchimie, loin de toute convention. Car elle a un art bien à elle de faire émerger les figures chimériques qui hantent notre littérature depuis la nuit des temps.

La fille en jupe inflammable

Une riche héritière vêtue de satin pourpre suit un homme dans la rue; une femme se demande comment vivre avec un mari dont la bouche n'est plus qu'une prothèse; une autre regarde son amoureux régresser jusqu'à devenir une salamandre; une bibliothécaire est prise d'un désir frénétique pour un hercule venu lui emprunter un livre; une jeune fille tombe amoureuse de son oncle bossu...Aimee Bender prête à ses héroïnes des pouvoirs et des désirs extravagants. Drôles, tendres et sensuelles, ses histoires sont le résultat d'une singulière alchimie, loin de toute convention. Car elle a un art bien à elle de faire émerger les figures chimériques qui hantent notre littérature depuis la nuit des temps.

La Fille en jupe inflammable

Aimee Bender, née le 28 juin 1969 à Los Angeles en Californie, est une écrivaine américaine.

J'ai du mal à décrire mon propre style, car c'est un peu comme décrire ma propre couleur des yeux ou quelque chose.

J'adore l'idée de la numérologie, mais je n'y crois pas vraiment. Mais j'aime penser à ce que les chiffres transmettent.

Une chose que je ne veux pas ressentir est la pression du marché, donc je suis vraiment content que j'apprécie l'enseignement car je peux compter sur cela pour un salaire. Je pense que ce serait un jeu si différent si je devais écrire un livre qui doit bien se vendre.

Maman a traversé les magazines comme les pages devaient être giflées.

Qu'en même temps de cet acte très intime de se concentrer si attentivement sur les détails de la paume et des doigts de notre mère, il enlevait également toutes les traces de petites parties restantes, et soudain un rituel que j'avais toujours trouvé incestueux et grossier semblait Pour moi plus comme un acte désespéré de la part de Joseph pour sortir, partir, pour extraire chaque petit reste et l'amener en plein air.

Alors qu'elle coupe les champignons, elle a pleuré plus qu'elle ne l'avait fait dans la tombe, la plus jusqu'à présent, car elle a trouvé la chose la plus triste de toutes être la simple vérité de sa capacité à passer à autre chose.

Lorsque la lumière de Vernon est devenue verte, nous sommes entrés dans la rue et que George a attrapé ma main et les fantômes de notre plus jeune moi croisé avec nous.

Je donne à des gens ennuyeux quelque chose à discuter du maïs.

Mais j'ai adoré George en partie parce qu'il me croyait; Parce que si je me tenais dans une pièce froide et ordinaire et criait le feu, il marcherait et me demandait pourquoi.

J'ai décollé la peau d'un raisin dans des petits triangles glissants, et j'ai alors compris que je déshabillerais chaque article que je pouvais parce que mes vêtements resteraient.

C'est si souvent surprenant, qui vous sauve à vos moments les plus bas.

Vous essayez, vous semblez totalement fou, vous allez sous terre.

Je savais que si je mangeais à nouveau quelque chose, cela me dirait le même message: aidez-moi, je ne suis pas content, aidez-moi - comme un message dans une bouteille envoyée dans chaque repas au mangeur et je l'ai eu. J'ai eu le message.

Tu es la fille parfaite », dit-il, se frottant le menton. «Vous n'attendez rien.

Je ne pense pas, je ne suis pas d'accord. La chose la plus insupportable que je pense de loin, a-t-elle dit, est l'espoir.

Généralement, je pense que la plupart de mon écriture a tendance à y avoir une sorte d'élément magique. C'est ainsi que je peux accéder à la vie émotionnelle du personnage.

En termes d'aliments pour moi, je pense que j'ai plus d'associations habituelles - des aliments de l'enfance que j'associe à Care and Love, de parents ou de restaurants spéciaux comme l'homme âgé qui a dépoussiéré le sel d'assaisonnement sur les frites au coin du burger conjoint .

Il semblait que beaucoup d'enfants découvriraient que leurs parents étaient défectueux, gâchés plus tard dans la vie, et je n'ai pas apprécié d'apprendre à tout savoir si fort et tôt.

Enfant, j'aimais inventer des histoires, et j'ai écrit une histoire sur un kangourou et une chauve-souris avec Christy Chang, et elle est devenue chirurgienne.

Il y a un cadeau sur vos genoux et il est magnifiquement emballé et ce n'est pas votre anniversaire. Vous vous sentez merveilleux, vous avez l'impression que quelqu'un sait que vous êtes vivant, vous ressentez la peur parce que cela pourrait être une bombe, parce que vous pensez que vous êtes si important.

J'écris sur un horaire très strict de 2 heures par jour, et je réponds vraiment à la structure et j'ai inventé les règles. Donc, même si je découvre de bonnes informations sur un personnage, je m'arrêterai quand je serai prêt à m'arrêter.

… embrasser George, c'était un peu comme rouler dans du caramel après avoir passé des années à survivre avec des bâtonnets de riz.

On dirait que Salinger a écrit le receveur dans le seigle en une journée, et cet incroyable sentiment de facilité inspire l'écriture. Inspire la poursuite de la voix. Pas sa voix. Ma voix. Ta voix.

Il semble que le meilleur travail que je fasse, c'est quand je permets vraiment à l'inconscient de gouverner la page, puis plus tard, je peux revenir en arrière et pirater et donner un sens aux choses.

Certains programmes d'écriture créative semblent mauvais, mais mon expérience chez Irvine était totalement le contraire, où j'ai l'impression d'être vraiment doué pour se concentrer sur la voix et le cadre de chaque écrivain. Quand je me sentais comme si j'étais obligé d'écrire une histoire plus typique, personne ne l'aimait vraiment.

J'ai admiré cette foulée; C'était comme s'il pliait de l'espace en deux avec.

Nous avons frappé le trottoir et laissé tomber les mains. Comment je souhaitais, à ce moment-là, que le monde entier était une rue.

L'écriture peut être une entreprise effrayante et pénible, et tout type de structure ou de tampon disponible peut beaucoup aider.

J'aime vraiment me sentir connecté aux gens et avoir l'impression d'avoir un bon sens solide de l'empathie.

Parfois, dit-elle, surtout pour elle-même, je sens que je ne connais pas mes enfants ... c'était une déclaration éphémère, celle que je ne pensais pas qu'elle m'attendrait; Après tout, elle nous avait fait naître seuls, en couches et nous a nourris, nous a aidés à faire des devoirs, nous a embrassés et nous a serrés dans ses bras, a versé son amour en nous. Pour qu'elle ne nous connaisse pas réellement semblait la chose la plus humble qu'une mère puisse admettre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aimee_Bender

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