ajahn chah
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Lisez-vous, pas les livres. La vérité n'est pas à l'extérieur, ce n'est que de la mémoire, pas de la sagesse. La mémoire sans sagesse est comme une bouteille thermos vide - si vous ne la remplissez pas, c'est inutile.
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Auteur
Le Vénérable Ajahn Chah Subhatto (Chao Khun Bodhinyanathera) (alternativement Achaan Chah, portant parfois le titre honorifique Luang Por ou Phra) (1918, Thaïlande – 1992), fut l'un des plus grands maîtres de méditation du XXe siècle. Connu pour son style informel et direct, il fut une influence majeure pour le bouddhisme theravāda dans le monde.
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Citations
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Tout ce que j'ai dit maintenant a simplement été des mots. Quand les gens viennent me voir, je dois dire quelque chose. Mais il vaut mieux ne pas trop parler de ces questions. Un bon ami vous invitant à aller quelque part. n'hésitez pas, je vais simplement. Vous ne le regretterez pas.
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Pratiquer la méditation, c'est comme respirer. Pendant que nous travaillons, nous respirons, en dormant, nous respirons, en nous assemblant, nous respirons ... pourquoi avons-nous le temps de respirer? Parce que nous voyons l'importance du souffle, nous pouvons toujours trouver le temps de respirer. De la même manière, si nous voyons l'importance de la pratique de la méditation, nous trouverons le temps de pratiquer.
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Ne pensez pas que seulement s'asseoir avec les yeux fermés est une pratique. Si vous pensez de cette façon, changez rapidement votre réflexion. Une pratique régulière est de garder attentif à chaque posture, qu'elle soit assise, marche, debout ou couchée. Lorsque vous sortez de la position assise, ne pensez pas que vous sortez de la méditation, mais que vous ne changez que des postures. Si vous réfléchissez de cette manière, vous aurez la paix. Où que vous soyez, vous aurez constamment cette attitude de pratique avec vous. Vous aurez une conscience régulière en vous.
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Si vous lâchez un peu, vous aurez un peu de bonheur. Si vous lâchez beaucoup, vous aurez beaucoup de bonheur. Si vous lâchez complètement, vous serez libre.
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Si votre esprit est heureux, vous êtes heureux partout où vous allez. Quand la sagesse se réveille en vous, vous verrez la vérité partout où vous regardez.
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Je suis comme un arbre dans une forêt. Les oiseaux viennent à l'arbre, ils sont assis sur ses branches et mangent ses fruits. Pour les oiseaux, le fruit peut être sucré ou aigre ou autre. Les oiseaux disent doux ou disent aigre, mais du point de vue de l'arbre, ce n'est que le bavardage des oiseaux.
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Apprenez à voir que ce ne sont pas des choses qui nous dérangent, que nous sortons pour les déranger. Voir le monde comme un miroir. Tout est le reflet de l'esprit. Lorsque vous le savez, vous pouvez grandir à chaque instant, et chaque expérience révèle la vérité et apporte une compréhension.
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Si nous voulons vraiment voir le Bouddha, nous devrions observer ses qualités vertueuses. Quoi qu'il ait enseigné, nous devons le pratiquer. Seul s'incliner devant lui ne suffit pas. Nous devons renoncer, abandonner, arrêter, afin que nous puissions voir le Bouddha.
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Si vous écoutez les enseignements du Dhamma mais que vous ne pratiquez pas, vous êtes comme une louche dans un pot à soupe. La louche est dans la marmite tous les jours, mais elle ne connaît pas le goût de la soupe. Vous devez réfléchir et méditer.
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Pratiquer la méditation, c'est comme respirer. Pendant que nous travaillons, nous respirons, en dormant, nous respirons, en nous assemblant, nous respirons ... pourquoi avons-nous le temps de respirer? Parce que nous voyons l'importance du souffle, nous pouvons toujours trouver le temps de respirer. De la même manière, si nous voyons l'importance de la pratique de la méditation, nous trouverons le temps de pratiquer.
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L'esprit serein et paisible est la véritable habitome de la réussite humaine.
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Le Dhamma se révèle à chaque instant, mais ce n'est que lorsque l'esprit est silencieux que nous pouvons comprendre ce qu'il dit, car le Dhamma enseigne sans mots.
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En ce qui concerne ce Dhamma, ce n'est pas quelque chose dont nous pouvons simplement parler ou prendre la parole d'un autre pour cela. Nous devons développer une méditation afin que la compréhension se présente clairement en soi. Ce n'est pas le cas qu'en écoutant l'explication d'autrui, nos souillures disparaîtront. Lorsque nous comprenons une certaine compréhension, nous devons à nouveau mâcher pour cela afin que nous le voyons avec certitude: Paccattam.
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Un fou et un arahant sourient tous les deux, mais l'arahant sait pourquoi tandis que le fou ne le sait pas.
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Si vous voulez comprendre la souffrance, vous devez examiner la situation à accomplir. Les enseignements disent que partout où un problème se pose, il doit être réglé juste là. Là où la souffrance se trouve est juste là où la non-souffrance se produira, elle cesse à l'endroit où il survient. Si la souffrance survient, vous devez contempler là, vous n'avez pas à vous enfuir. Vous devriez régler le problème juste là. Celui qui s'enfuit de la souffrance par peur est la personne la plus stupide de toutes. Il augmentera simplement sa stupidité sans cesse.
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Celui qui reconnaît l'incertitude des phénomènes est le dharma en vous.
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Toutes les religions sont comme des voitures différentes se déplaçant dans la même direction. Les gens qui ne le voient pas n'ont pas de lumière dans leur cœur.
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Observer et regarder son propre esprit est quelque chose de vraiment intéressant. L'esprit non formé fonctionnera et suivra ses anciens schémas d'habitude. Parce qu'il n'a pas été formé et enseigné, il se perdra dans toutes sortes d'histoires et de problèmes. Par conséquent, nous devons entraîner notre esprit. La pratique de la méditation dans le bouddhisme consiste à former son propre esprit.
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Sachez simplement ce qui se passe dans votre esprit - pas heureux ou triste à ce sujet, pas attaché. Si vous souffrez de le voir, de le savoir et d'être vide. C'est comme une lettre - vous devez l'ouvrir avant de savoir ce qu'il y a.
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Une femme voulait savoir comment gérer la colère. J'ai demandé quand la colère surgissait de qui était la colère. Elle a dit que c'était la sienne. Eh bien, si c'était vraiment sa colère, alors elle devrait pouvoir lui dire de s'en aller, n'est-ce pas ? Mais ce n'est vraiment pas à elle de commander. S'accrocher à la colère comme un bien personnel causera de la souffrance. Si la colère nous appartenait vraiment, elle devrait nous obéir. S'il ne nous obéit pas, cela signifie que ce n'est qu'une tromperie. Ne tombez pas dans le panneau. Chaque fois que l'esprit est heureux ou triste, ne tombez pas dans le piège. Tout est tromperie.
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En pratique, certains viennent voir facilement, certains avec des difficultés. Mais quel que soit le cas, tant pis. Difficile ou facile, le Bouddha a dit ne pas être sans attention. Juste ça - ne soyez pas sans attention. Pourquoi? Parce que la vie n'est pas certaine. Partout où nous commençons à penser que les choses sont certaines, l'incertitude se cache juste là. La tâche est juste de tenir les choses aussi certaines. Il saisit la certitude où il n'y a pas de certitude et cherche la vérité dans des choses qui ne sont pas vraies. Faire attention! Ils sont susceptibles de vous mordre dans le futur!
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Si vous n'avez pas pleuré profondément, vous n'avez pas commencé à méditer.
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Certaines personnes ont peur de la générosité. Ils sentent qu'ils seront mis en avant ou opprimés. En cultivant la générosité, nous opprimons seulement notre cupidité et notre attachement. Cela permet à notre vraie nature de sortir et de devenir plus légère et plus libre.
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Un seul livre mérite d'être lu: le cœur.
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Sati est la vie. Chaque fois que nous n'avons pas de sati, quand nous sommes sans attention, c'est comme si nous étions morts.
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Quand nous voyons au-delà de soi, nous ne nous accrochons plus au bonheur. Et quand nous cessons de nous accrocher, nous pouvons commencer à être heureux.
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En ce qui concerne ce Dhamma, ce n'est pas quelque chose dont nous pouvons simplement parler ou prendre la parole d'un autre pour cela. Nous devons développer une méditation afin que la compréhension se présente clairement en soi. Ce n'est pas le cas qu'en écoutant l'explication d'autrui, nos souillures disparaîtront. Lorsque nous comprenons une certaine compréhension, nous devons à nouveau mâcher pour cela afin que nous le voyons avec certitude: Paccattam.
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Vous dites que vous êtes trop occupé pour méditer. Avez-vous le temps de respirer? La méditation est votre souffle. Pourquoi avez-vous le temps de respirer mais de ne pas méditer? La respiration est quelque chose de vital pour la vie des peuples. Si vous voyez que la pratique du Dhamma est vitale pour votre vie, alors vous sentirez que la respiration et la pratique du Dhamma sont tout aussi importantes.
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Ne soyez pas pressé ou essayez de pousser votre pratique. Si vous devenez paisible, acceptez-le,; Si vous ne devenez pas paisible, acceptez cela aussi. C'est la nature de l'esprit. Nous devons trouver notre propre pratique et persévérer.