Alan Watts
Alan Watts, ou Alan W. Watts, est un philosophe, écrivain et conférencier anglo-américain, né le 6 janvier 1915 à Chislehurst dans le Kent (Angleterre) et mort le 16 novembre 1973 à Mont Tamalpais en Californie. Autodidacte, il est l'auteur de vingt-cinq livres et de nombreux articles sur la spiritualité, les religions et philosophies d'Orient et d'Occident (bouddhisme Zen, taoïsme, christianisme, hindouisme). Chroniqueur réputé de radio et de télévision en Californie, intéressé par les nouvelles tendances apparaissant en Occident à son époque, il se fit l'apôtre d'un certain changement des mentalités à propos de la société, la nature, les styles de vie et l'esthétique, et il est considéré comme l'un des pères de la contre-culture aux États-Unis. C'est un des personnages des Clochards célestes de Jack Kerouac. La suppression de la collection Denoël/Gonthier a interrompu la traduction de son œuvre en français, avant qu'elle ne reprenne chez d'autres éditeurs.
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@alanWatts
Il y a une interdépendance entre les fleurs et les abeilles. Là où il n'y a pas de fleurs, il n'y a pas d'abeilles, et là où il n'y a pas d'abeilles, il n'y a pas de fleurs. Ce sont vraiment un seul organisme. Et donc de la même manière, tout dans la nature dépend de tout le reste.
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L'homme pratique pratique de soi qui cooh-poohs philosophie comme beaucoup de notions venteuses est lui-même un pragmatiste ou un positiviste, et un mauvais à cela, car il n'a pas pensé à sa position.
@alanWatts
Se sortir de votre esprit une fois par jour est extrêmement important, car en sortant de votre esprit, vous reprenez vos esprits. Et si vous restez dans votre esprit tout le temps, vous êtes trop rationnel, en d'autres termes, vous êtes comme un pont très rigide qui parce qu'il n'a pas de dons; Aucune folie, ne sera pas soufflée par le premier ouragan.
@alanWatts
Nous travaillons donc, non pas pour le travail, mais pour de l'argent - et l'argent est censé nous procurer ce que nous voulons vraiment à nos heures de loisirs et de jeu. Aux États-Unis, même les pauvres ont beaucoup d'argent par rapport aux millions de personnes misérables et maigres de l'Inde, de l'Afrique et de la Chine, tandis que nos classes et nos classes moyennes (ou devrions-nous dire des «groupes de revenus») sont aussi prospères que les princes. Pourtant, dans l'ensemble, ils n'ont qu'un léger goût pour le plaisir. L'argent seul ne peut pas acheter du plaisir, bien que cela puisse aider. Car le plaisir est un art et une compétence pour lesquels nous avons peu de talent ou d'énergie.
@alanWatts
Regarder la vie sans mots, c'est ne pas perdre la capacité de former des mots - pour penser, rappeler et planifier. Se taire, c'est ne pas perdre votre langue. Au contraire, ce n'est que par le silence que l'on peut découvrir quelque chose de nouveau à parler. Celui qui a parlé sans cesse, sans s'arrêter pour regarder et écouter, se répéterait ad nauseam. C'est la même chose avec la réflexion, ce qui est vraiment silencieux. Il n'est pas, en soi, ouvert à la découverte de quelque chose de nouveau, car ses seules nouveautés sont simplement des arrangements de vieux mots et idées.
@alanWatts
Définir, c'est limiter, fixer des limites, comparer et contraster, et pour cette raison, l'univers, le tout, semble défier la définition ... tout comme personne dans ses sens ne chercherait les nouvelles du matin dans un Dictionnaire, personne ne devrait utiliser parler et penser pour découvrir ce qui ne peut pas être parlé ou pensé.
@alanWatts
À travers nos yeux, l'univers se percevait. À travers nos oreilles, l'univers écoute ses harmonies. Nous sommes les témoins à travers lesquels l'univers prend conscience de sa gloire, de sa magnificence.
@alanWatts
Nous sommes malades de la fascination pour les outils utiles des noms et des nombres, des symboles, des signes, des conceptions et des idées. La méditation est donc l'art de suspendre la pensée verbale et symbolique pendant un certain temps, un peu en tant que public courtois cessera de parler lorsqu'un concert sera sur le point de commencer.
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Nous nous sommes en quelque sorte invoqués dans l'idée que ce moment est ordinaire. Cet moment, dans lequel je parle et que vous écoutez, est l'éternité.
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Vous découvrez que l'univers est un système qui se glisse sur lui-même et dit «boo» puis se moque de lui-même pour sauter.
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L'ensemble du processus de la nature est un processus intégré d'immense complexité et il est vraiment impossible de dire si quelque chose qui se passe dedans est bon ou mauvais. Parce que vous ne savez jamais quelles seront les conséquences du malheur. Ou, vous ne savez jamais quelles seront les conséquences de la bonne fortune.
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Regarder la vie sans mots, c'est ne pas perdre la capacité de former des mots - pour penser, rappeler et planifier. Se taire, c'est ne pas perdre votre langue. Au contraire, ce n'est que par le silence que l'on peut découvrir quelque chose de nouveau à parler. Celui qui a parlé sans cesse, sans s'arrêter pour regarder et écouter, se répéterait ad nauseam. C'est la même chose avec la réflexion, ce qui est vraiment silencieux. Il n'est pas, en soi, ouvert à la découverte de quelque chose de nouveau, car ses seules nouveautés sont simplement des arrangements de vieux mots et idées.
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Définir, c'est limiter, fixer des limites, comparer et contraster, et pour cette raison, l'univers, le tout, semble défier la définition ... tout comme personne dans ses sens ne chercherait les nouvelles du matin dans un Dictionnaire, personne ne devrait utiliser parler et penser pour découvrir ce qui ne peut pas être parlé ou pensé.
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Pour les philosophes de l'Inde, cependant, la relativité n'est pas une nouvelle découverte, tout comme le concept d'années-lumière est peu importe pour l'étonnement des gens habitués à penser à des millions de kalpas (un kalpa est d'environ 4 320 000 ans). Le fait que les sages de l'Inde ne se soient pas préoccupés par les applications technologiques de ces connaissances découlent de la circonstance que la technologie n'est qu'une innombrable façons de l'appliquer.
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Se sortir de votre esprit une fois par jour est extrêmement important, car en sortant de votre esprit, vous reprenez vos esprits. Et si vous restez dans votre esprit tout le temps, vous êtes trop rationnel, en d'autres termes, vous êtes comme un pont très rigide qui parce qu'il n'a pas de dons; Aucune folie, ne sera pas soufflée par le premier ouragan.
@alanWatts
Nous avons accepté une définition de nous-mêmes qui confinait le soi à la source et aux limites de l'attention consciente. Cette définition est misérablement insuffisante, car en fait nous savons comment faire pousser des cerveaux et des yeux, des oreilles et des doigts, des cœurs et des os, de la même manière que nous savons marcher et respirer, parler et penser - nous ne pouvons pas mettre ça en mots. Les mots sont trop lents et trop maladroits pour décrire de telles choses, et l'attention consciente est trop étroite pour garder une trace de tous leurs détails.
@alanWatts
Nous considérons actuellement l'espace comme quelque chose à saisir par l'énorme poussée d'une fusée parce que c'est l'attitude d'attaquer l'inconnu. Et cela nous fait ne pas réaliser que nous sommes déjà sur le vaisseau spatial le plus magnifiquement équipé, ce qui pourrait difficilement être amélioré. Il a une source de température et d'énergie juste à la bonne distance de celui-ci. Il est magnifiquement équipé d'oxygène, avec des fournitures alimentaires, avec toutes sortes de choses délicieuses à faire pendant le voyage ... et elle voyage dans l'espace à une vitesse colossale ... et elle s'appelle la planète Terre.
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Regarder la vie sans mots, c'est ne pas perdre la capacité de former des mots - pour penser, rappeler et planifier. Se taire, c'est ne pas perdre votre langue. Au contraire, ce n'est que par le silence que l'on peut découvrir quelque chose de nouveau à parler. Celui qui a parlé sans cesse, sans s'arrêter pour regarder et écouter, se répéterait ad nauseam. C'est la même chose avec la réflexion, ce qui est vraiment silencieux. Il n'est pas, en soi, ouvert à la découverte de quelque chose de nouveau, car ses seules nouveautés sont simplement des arrangements de vieux mots et idées.
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Le Tao n'appartient ni à savoir ni à ne pas savoir. Connaître est une fausse compréhension; Ne pas savoir est l'ignorance aveugle. Si vous comprenez vraiment le Tao sans aucun doute, c'est comme le ciel vide. Pourquoi glisser bien et mal?
@alanWatts
Nous considérons actuellement l'espace comme quelque chose à saisir par l'énorme poussée d'une fusée parce que c'est l'attitude d'attaquer l'inconnu. Et cela nous fait ne pas réaliser que nous sommes déjà sur le vaisseau spatial le plus magnifiquement équipé, ce qui pourrait difficilement être amélioré. Il a une source de température et d'énergie juste à la bonne distance de celui-ci. Il est magnifiquement équipé d'oxygène, avec des fournitures alimentaires, avec toutes sortes de choses délicieuses à faire pendant le voyage ... et elle voyage dans l'espace à une vitesse colossale ... et elle s'appelle la planète Terre.
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Nous vivons dans une culture entièrement hypnotisée par l'illusion du temps, dans laquelle le soi-disant moment présent n'est ressenti comme une racine des cheveux infinitésimale entre un passé causal et un avenir absorbant. Nous n'avons pas de présent. Notre conscience est presque complètement préoccupée par la mémoire et les attentes. Nous ne réalisons pas qu'il n'y a jamais eu, il n'y aurait, ni aucune autre expérience que l'expérience actuelle. Nous sommes donc déconnectés de la réalité.
@alanWatts
Nous avons accepté une définition de nous-mêmes qui confinait le soi à la source et aux limites de l'attention consciente. Cette définition est misérablement insuffisante, car en fait nous savons comment faire pousser des cerveaux et des yeux, des oreilles et des doigts, des cœurs et des os, de la même manière que nous savons marcher et respirer, parler et penser - nous ne pouvons pas mettre ça en mots. Les mots sont trop lents et trop maladroits pour décrire de telles choses, et l'attention consciente est trop étroite pour garder une trace de tous leurs détails.
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Quand la mort vient, c'est comme l'hiver. Nous ne disons pas: "Il ne devrait pas y avoir d'hiver." Le fait que la saison d'hiver, lorsque les feuilles tombent et que la neige arrive, est une sorte de défaite, ce que nous devrions tenir. Non. L'hiver fait partie du cours naturel des événements. Pas d'hiver, pas d'été. Pas de froid, pas de chaleur.
@alanWatts
La vérité est révélée en supprimant des choses qui se dressent dans sa lumière, un art qui ne ressemble pas à la sculpture, dans laquelle l'artiste crée, non pas en construisant, mais en pirant.
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Le temps est une institution sociale et non une réalité physique. Il n'y a pas de temps dans le monde naturel - le monde des étoiles et des eaux, des nuages, des montagnes et des organismes vivants. Il y a une chose telle que le rythme - rythme des marées, rythme des processus biologiques ... il y a du rythme et il y a un mouvement. Le temps est un moyen de mesurer le mouvement.
@alanWatts
Nous avons une étrange anxiété en nous; que si nous n'interférons pas, cela n'arrivera pas. Maintenant, c'est la racine d'une énorme quantité de problèmes.
@alanWatts
Nous pensons que le monde est limité et expliqué par son passé. Nous avons tendance à penser que ce qui s'est passé dans le passé détermine ce qui va se passer ensuite, et nous ne voyons pas que c'est exactement l'inverse! Ce qui est toujours la source du monde est le présent; Le passé n'explique rien. Le passé traîne derrière le présent comme le sillage d'un navire et finit par disparaître.
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À travers nos yeux, l'univers se percevait. À travers nos oreilles, l'univers écoute ses harmonies. Nous sommes les témoins à travers lesquels l'univers prend conscience de sa gloire, de sa magnificence.
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Nous vivons dans une culture où il a été frotté en nous de toutes les manières imaginables que mourir est une chose terrible. Et c'est une énorme maladie dont souffre notre culture en particulier.
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Ce que je dis vraiment, c'est que vous n'avez rien besoin de faire quoi que , l'arrangement des étoiles et la forme d'une galaxie. Vous êtes tous comme ça, et il n'y a rien de mal avec vous.