Albert Camus
@albertCamus
Ayez pitié, Seigneur, sur ceux qui aiment et sont séparés.
Albert Camus
Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi (actuelle Dréan) en Algérie pendant la période coloniale, et mort par accident le 4 janvier 1960 à Villeblevin en France, est un écrivain, philosophe, journaliste militant, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1957. Né sur la côte orientale de l'Algérie, à proximité de Annaba, de parents pieds-noirs, Camus passe son enfance dans les quartiers pauvres et populaires. Grâce à son instituteur Louis Germain, il est reçu au Grand Lycée d’Alger et entre par la suite en classe de philosophie à l'Université, où Jean Grenier est son professeur ; mais sa santé (tuberculose) ne lui permet pas d'accéder à une carrière universitaire. Après des débuts journalistiques et littéraires et la publication de deux de ses plus grandes œuvres : L'Étranger et Le Mythe de Sisyphe, il s'engage dans la Résistance française lors de l'Occupation, où il devient, fin 1943, rédacteur en chef du journal clandestin Combat. Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1957. Dans le journal Combat, il prend position aussi bien sur la question de l'indépendance de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste algérien, qu'il quitte après un court passage de deux ans. Il proteste successivement contre les inégalités et la misère qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, tout en prenant la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience. En marge de certains courants philosophiques, Camus est d'abord témoin de son temps et ne cesse de lutter contre les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. Il est ainsi amené à s'opposer aussi bien au libéralisme qu’à l'existentialisme et au marxisme. Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes de communistes et sa rupture avec Jean-Paul Sartre.
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Ayez pitié, Seigneur, sur ceux qui aiment et sont séparés.
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Tout ce que je sais de la morale, j'ai appris du football
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Je veux savoir si je puis vivre avec ce que je sais et avec cela seulement.
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Qu'est-ce qu'un rebelle? Un homme qui dit non: mais dont le refus n'implique pas un renoncement.
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Vivre, c'est faire vivre l'absurde.
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Afin de comprendre le monde, il faut en se détourner à l'occasion; Afin de mieux servir les autres, il faut les tenir à distance pendant un certain temps. Mais où peut-on trouver la solitude nécessaire à la vigueur, la respiration profonde dans laquelle l'esprit se recueille et le courage évalue sa force? Il reste de grandes villes.
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Encore et encore, il arrive un moment dans l'histoire où l'homme qui ose dire que deux et deux font quatre est puni de mort. ("La peste")
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La liberté absolue se moque de la justice. La justice absolue nie la liberté.
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L'homme est la seule créature qui refuse d'être ce qu'il est.
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La liberté est un bagne aussi longtemps qu'un seul homme est asservi sur la terre.
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Vous ne pouvez pas créer d'expérience. Vous devez le subir.
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Suis bien. Pensant toujours à toi. Aimer
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Imaginez Dieu sans les prisons. Quelle solitude !
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C'est le siècle de la peur.
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Mais à la fin, il a besoin de plus de courage pour vivre que de se suicider.
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Le meurtre est terriblement épuisant.
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Ce n'est pas une rébellion elle-même qui est noble mais les exigences qu'elle nous fait.
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Ah, mon cher, pour qui est seul, sans Dieu et sans maître, le poids des jours est affreux.
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La fin de leur passion consiste à aimer inutilement inutilement au moment où il est inutile.
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L'esclave commence par exiger la justice et se termine par vouloir porter une couronne.
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Car qui oserait affirmer que le bonheur éternel peut compenser un seul moment de souffrance humaine
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Ce serait injuste, et en outre utopique, pour Shakespeare de diriger le syndicat des cordonniers. Mais il serait tout aussi désastreux pour le syndicat des cordonniers d'ignorer Shakespeare.
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A cette époque, j'ai souvent pensé que si j'avais dû vivre dans le tronc d'un arbre mort, sans rien d'autre à faire que de regarder le ciel qui coule au-dessus de moi, petit à petit je m'y serais habitué.
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Quand il n'y a pas d'espoir, il faut inventer l'espoir.
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Il n'y a pas de soleil sans ombre, et il est essentiel de connaître la nuit.
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La liberté de la presse est peut-être la liberté qui a le plus souffert de la dégradation progressive de l'idée de la liberté.
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L'acte d'amour est une confession.
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Dieu n'est pas nécessaire pour créer une culpabilité ou punir. Nos semblables sont suffisants pour cela, aidés par nous-mêmes.
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Rien n'est plus méprisable que le respect basé sur la peur.
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La vérité est que tout le monde s'ennuie et se consacre à la culture des habitudes.