From the acclaimed author of Immigrant, Montana comes a one-of-a-kind novel about memory, politics, a world of lies, and the ways in which truth can be not only stranger than fiction, but a fiction of its own.'A shimmering assault on the Zeitgeist.' - The New YorkerWhen Satya attends a prestigious artists' retreat, he finds the pressures of the outside world won't let up: the US president rages online; a dangerous virus envelops the globe; and the twenty-four-hour news cycle throws fuel on every fire. These Orwellian interruptions begin to crystallize into an idea for his new novel about the lies we tell ourselves and each other. Satya scours his life for moments where truth bends toward the imagined, and misinformation is mistaken as fact. As he sifts through newspaper clippings, the President's tweets, childhood memories from India, and experiences as an immigrant, a husband, father, and teacher, Amitava Kumar's A Time Outside This Time captures our feverish political moment with a precisely observant intelligence and an eye for the uncanny. A brilliant meditation on life in a post-truth era, this piercing novel captures the sentiment on all our minds, of how impossible it can feel to remember, or to imagine, a time outside of this one.

A Time Outside This Time

Kailash atterrit au début des années quatre-vingt-dix dans un New York brûlant de révolte envers la menace imminente de la guerre du Golfe. Il a quitté son Inde natale pour préparer sa thèse à Columbia. Très vite, il tombe amoureux. D'abord de Jennifer, sa collègue à la librairie, puis de Nina, sa camarade de cours. Passionné de littérature, il met de côté son ambition d'écrivain pour suivre des séminaires sur les sciences politiques auprès de l'éminent professeur et militant Ehsaan Ali. 
Au coeur d'une Amérique en crise identitaire, Kailash essaye de trouver sa place et de faire face à son propre écartèlement qui le laisse presque apatride. Comment se construire dans un pays qui n'est pas le sien? Un lien se tisse peu à peu entre sa découverte de la culture américaine et celle, plus intime, du corps des femmes qu'il désire. 
Dans ce véritable roman initiatique entre fiction et réalité, Amitava Kumar dépeint avec humour et tendresse l'apprentissage de l'amour et de la politique. Dans un entre-deux constant, il guide son lecteur au long des méandres de ses digressions littéraires ou sexuelles, offrant toujours un regard lucide sur l'exil qu'il a choisi.

Itinéraire d´un singe amoureux

Kailash atterrit au début des années quatre-vingt-dix dans un New York brûlant de révolte envers la menace imminente de la guerre du Golfe. Il a quitté son Inde natale pour préparer sa thèse à Columbia. Très vite, il tombe amoureux. D’abord de Jennifer, sa collègue à la librairie, puis de Nina, sa camarade de cours. Passionné de littérature, il met de côté son ambition d’écrivain pour suivre des séminaires sur les sciences politiques auprès de l’éminent professeur et militant Ehsaan Ali.Au cœur d’une Amérique en crise identitaire, Kailash essaye de trouver sa place et de faire face à son propre écartèlement qui le laisse presque apatride. Comment se construire dans un pays qui n’est pas le sien? Un lien se tisse peu à peu entre sa découverte de la culture américaine et celle, plus intime, du corps des femmes qu’il désire.Dans ce véritable roman initiatique entre fiction et réalité, Amitava Kumar dépeint avec humour et tendresse l’apprentissage de l’amour et de la politique. Dans un entre-deux constant, il guide son lecteur au long des méandres de ses digressions littéraires ou sexuelles, offrant toujours un regard lucide sur l’exil qu’il a choisi.

Itinéraire d'un singe amoureux

Kailash atterrit au début des années quatre-vingt-dix dans un New-York brûlant de révolte envers la menace imminente de la guerre du Golfe. Il a quitté son Inde natale pour préparer sa thèse à Columbia. Très vite, il tombe amoureux. D'abord de Jennifer, sa collègue à la librairie, puis de Nina, sa camarade de classe. Passionné de littérature, il met de côté son ambition d'écrivain pour suivre des séminaires sur les sciences politiques auprès de l'éminent professeur et militant, Ehsaan Ali. Très vite, cette figure d'autorité dans les études postcoloniales devient un mentor pour le jeune immigré.

Au coeur d'une Amérique en crise identitaire, Kailash essaye de trouver sa place et de faire face à son propre écartèlement qui le laisse presque apatride. Comment se construire dans un pays qui n'est pas le sien ? Un lien se tisse peu à peu entre sa découverte de la culture américaine, et celle plus intime, du corps des femmes qu'il désire.
Dans ce véritable roman initiatique entre fiction et réalité, Amitava Kumar dépeint avec humour et tendresse l'apprentissage de l'amour et de la politique. Dans un entre-deux constant, il guide son lecteur au long des méandres de ses digressions littéraires ou sexuelles, offrant toujours un regard lucide sur l'exil qu'il a choisi.

La culture survit dans des espaces plus petits - pas dans les livres d'histoire qui érigent des monuments à la grande histoire de la nation mais dans des cafés et des maisons de cinéma, des carrés de village et des bibliothèques à moitié oubliées.

L'écrivain écrira dans ses mots, mais les lecteurs, même lorsqu'ils ne vous liront pas, le prendront ailleurs entièrement.

Notre culture publique est celle dans laquelle seuls les jeunes et les beaux réussiront. Si vous avez quarante ans, vous avez terminé.

À mon avis, un journaliste doit épouser l'objectivité et la distance, tandis qu'un écrivain pratique un art plus gratuit.

La plupart des écrivains se censurent de manière terrible. Moi aussi.

L'identité erronée, bien sûr, a été la province d'une grande fiction postcoloniale. Une caractéristique importante de cette écriture est la manière dont la mauvaise reconnaissance a hanté toute cognition.

L'écriture hindi, ainsi que le journalisme hindi, est un excellent cadeau pour l'écriture indienne.

Les stations de radio recycleront volontiers une déclaration mal rédigée par un politicien toute la journée, mais éviteront la diffusion de plus d'une ou deux fois un poème de Tomas Transtromer ou Rita Dove.

Bien que je ridiculise des livres d'auto-assistance, je leur suis également assez sensible. Ils aident à simplifier les choses.

Quand je ferme les yeux et que je pense à un écrivain, je ne l'imagine pas comme quelqu'un qui est assis au-dessus de moi sur un piédestal, les yeux bandés, tenant la balance de la justice dans une main! Non, je vois des phrases.

Un personnage prend forme dans l'acte d'écrire. Vous commencez avec quelque chose, et vous ajoutez ou soustrayez.

Si l'Inde vous brise le cœur avec des inégalités incalculables, cela vous surprend également avec les réalisations non annoncées de ses citoyens les plus humbles.

La critique est ou devrait être, un acte judicieux.

Même Fake News essaie de nous convaincre de sa réalité, mais il le fait principalement en faisant appel à vos notions préconçues, à vos préjugés partagés ou à vos préjugés. Comment faire le contraire? Pour créer un sens du réel, puis défier vos préjugés. Je pense que c'est mon aspect préféré de l'écriture, et c'est ce que j'ai essayé de faire dans «The Lovers».

Idéalement, j'aimerais écrire de la poésie pour les performances publiques et la prose pour une consommation différente et plus contemplative.

Les écrivains indiens en anglais sont des individualistes de rang. Même parmi les progressistes, il y a une souche d'anti-leftisme, ou du moins un soupçon de toute politique organisée.

Une grande partie de ce que nous considérons comme la vérité dans la guerre contre le terrorisme est en fait plutôt suspecte.

Les romans décrivent ce que signifie être en vie à un moment donné.

Mon passé fait de moi un initié, mais ma profession fait de moi un étranger. Un écrivain se tient toujours dehors pour faire rapport sur la réalité.

Je n'ai pas rapporté en détail sur les rituels de la vie américaine, des voyages routiers ou des centres commerciaux ou la mort de villes de fabrication d'acier. Je pense que c'est parce que je ressens un degré d'aliénation que je ne peux pas combattre.

Je généralise sauvagement, mais les livres universitaires trouvent la sécurité dans les explications qui réduisent le chaos de la vie sociale.

J'étais assez sans but en tant que jeune, surtout à Patna. Je pense que la lecture m'a sauvé.

La frontière est un marché. La main invisible des puissants gouverne les passages à niveau.

Les explosions de tests nucléaires de l'Inde ont à peu près mis pour reposer le mythe des Indiens en tant que Gandhiens qui aiment la paix.

Je pensais que je serais le premier à présenter des tisanes à Patna. Thé blanc, thé au gingembre, rooibos, camomile. Personne ne l'a touché. Lors des visites ultérieures, je trouverais les paquets décorant les étagères dans la salle à manger de mes parents.

Pendant des années, à la suite de Rushdie, j'avais imaginé que le réalisme magique était le dernier refuge de l'Indien non résident.

La gouvernance en Inde se présente dans l'armure de la bureaucratie vêtue de fer. Quiconque en uniforme le considère comme son droit que nous les considérons comme une sorte de divinité.

Avec la non-fiction, il y a la lutte pour être exact. Avec la fiction, c'est un peu différent: le désir de laisser l'imagination vous emmener dans de nouveaux endroits.

Je me suis plongé dans la lecture de plus en plus de littérature américaine, mais aucun éditeur ne m'a demandé de commenter Jonathan Franzen ou Jennifer Egan. On suppose que je suis un expert des écrivains qui ont besoin d'un peu moins de lotion Sunntan à la plage.

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