Finalist for the Pen/Faulkner Award for Fiction"The excellent strength [the novellas] share is a gracefulness and dreamlike sonority, reminiscent of writers like Jhumpa Lahiri and W. G. Sebald, wherein strange evolutions of solitary lives are the rule, and readers are held by the stately, hypnotic dignity of the voice that tells them." - San Francisco ChronicleSet in modern India, these three novellas move beyond the cities to places still haunted by the past, and to characters who are, each in their own way, masters of self-effacement. An unnamed government official is called upon to inspect a faded mansion of forgotten treasures where he discovers a surprise "relic." A translator blurs the line between writer and translator, and in so doing risks unraveling her desires and achievements. In the title novella, a hermit hidden away in the woods with a secret is discovered by a film crew, which compels him to withdraw even further until he magically disappears .

The Artist Of Disappearance - Three Novellas

Eric is an uncertain, awkward young man, a would-be writer, and a traveller in spite of himself. Happy to follow his more confident girlfriend to Mexico, he is overwhelmed with sensory overload, but gradually seduced - by the strangeness, the colour, the mysteries of an older world. He finds himself on a curious quest for his own family in a 'ghost' mining town, now barely inhabited, where almost a hundred years earlier young Cornish miners worked the rich seams in the earth. On the D-a de los Muertos, the feast day when the locals celebrate and remember their dead, the various strands of the novel come together hauntingly, bringing together past and present in a moment of quiet, powerful epiphany.

Un parcours en zigzag

«On aurait dit que leurs mères avaient soigné toutes ces jeunes filles comme des fleurs en pot jusqu'au moment où leurs joues seraient assez pleines, leurs lèvres assez brillantes ; petits rires et chuchotements aboutissaient à cette grande décision : le mariage.»Mais il s'agit presque toujours d'une union arrangée où l'amour ne joue aucun rôle. Possessive, autoritaire, étouffante, la famille indienne se révèle être ici un univers de violence, de cruauté et d'angoisse. Ravissante et intelligente, Anamika doit accepter le mari qu'on lui impose et qui sera son bourreau. Uma, laide, sotte et donc impossible à marier, est condamnée à devenir la vieille fille au service de tous. Quant à Arun, le préféré, celui à qui tout est dû, il se heurtera, aux États-Unis où il croyait pouvoir respirer un air de liberté, à d'autres contraintes...Dur, lourd de sensualité inexprimée, Le jeûne et le festin est peut-être le plus beau livre d'Anita Desai.

Le jeûne et le festin

Tout était préparé pour l'exode de l'été : les malles faites, la maison marchant au ralenti, quasi fermée, prête à être abandonnée durant les trois mois de chaleur desséchante, de poussière envahissante, tandis que ses propriétaires se replieraient dans leur retraite à la montagne... C'est alors qu'arriva une carte postale, une de ces cartes ordinaires de couleur sépia qu'utilisait encore Raja, en raison peut-être de son âge. Les mains de Sarla se mirent à trembler : des nouvelles de Raja... Il était en Inde. Il serait à Delhi la semaine prochaine, il comptait bien l'y trouver... Mais cette visite tant attendue d'un ami d'autrefois qui vient à l'improviste s'inviter chez un couple de paisibles retraités va en réalité bouleverser leur vie de fond en comble. Dans une autre des neuf nouvelles qui composent ce recueil, un jeune Indien installé au Canada révèle à sa femme qu'il a eu non pas une mais deux mères pour l'élever... En Inde, à nouveau, une famille partie en vacances en direction de l'Himalaya va, à la faveur d'un immense embouteillage, faire de curieuses découvertes... Peu de choses, certes... Mais de sa voix calme et douce, Anita Desai sait dire l'essentiel, qui est souvent cruel. Sous une surface en apparence lisse, elle nous fait entrevoir de redoutables coins de pénombre.

Poussière de diamant

"Elles se retrouvaient parfois dans d'autres villes, à des mariages familiaux auxquels accouraient les parents des quatre coins du pays, ravies d'exhiber leurs saris et leurs bijoux les plus somptueux... On aurait dit que leurs mères avaient soigné toutes ces jeunes filles comme des fleurs en pot jusqu'au moment où leurs joues seraient assez pleines, leurs lèvres assez brillantes ; petits rires et chuchotements aboutissaient à cette grande décision : le mariage." Mais il s'agit presque toujours d'une union arrangée où l'amour ne joue aucun rôle. Possessive, autoritaire, étouffante, la famille indienne se révèle être ici un univers de violence, de cruauté et d'angoisse. Ravissante et intelligente, Anamika doit accepter le mari qu'on lui impose et qui sera son bourreau. Uma, laide et sotte et donc impossible à marier, est condamnée à devenir la vieille fille au service de tous. Quant à Arun, le fils, le préféré, celui à qui tout est dû, il se heurtera, aux États-Unis où il croyait pouvoir respirer un air de liberté, à d'autres contraintes. Dur, lourd de sensualité inexprimée, Le Jeûne et le Festin est peut-être le plus beau livre d'Anita Desai.

Le Jeûne et le Festin

"Anita Desai (née en 1937) est de la famille de Tchekhov, Katherine Mansfield, de Tourgueniev, de ces écrivains chez qui les orages grondent mais n'éclatent pas. Dans ce recueil de onze nouvelles, Anita Desai semble nous raconter des histoires de tous les jours, des anecdotes : un garçon oublié par ses camarades de jeu au cours d'une partie de cache-cache ; une jeune Américaine en visite en Inde qui se laisse séduire par la vie d'un groupe de hippies ; un peintre qui tente de convaincre des clients éventuels de lui acheter une toile... Cependant, dans chaque regard, chaque sourire, sur chaque visage, il y a l'essentiel : la solitude, l'angoisse du lendemain, la terreur d'être incompris ou, pire, abandonné, des abîmes de peur et de cruauté. Et comme toujours, Anita Desai sait à merveille nous faire voir et sentire les couleurs, les odeurs et les musiques multiples de l'Inde."

Jeux au crépuscule

À Delhi aujourd'hui, Tara, la quarantaine, qui a longtemps vécu à l'étranger avec son mari diplomate, revient séjourner dans la maison de son enfance. Bim, sa soeur aînée, et Baba, leur frère autiste, y vivent encore. Les souvenirs, les querelles, les jeux d'autrefois, tout revient à la surface. Dans la touffeur de l'été, Tara et Bim vont régler à fleurets mouchetés de vieilles dettes, de très anciens comptes.

Claire lumiere du jour

Les Koels commencèrent à appeler avant le lever du jour. Leurs voix résonnaient comme un carillon dans les arbres sombres, s'appelant et se faisant écho, s'imitant et s'encourageant mutuellement à lancer des cris de plus en plus aigus. Tara ne supportant plus leurs clameurs plaintives se leva et sortit sur la véranda où elle fut aveuglée par la lumière éblouissante du soleil. Faisant une grimace elle abrita ses yeux et aperçut la silhouette blanche de sa sœur qui marchait à pas lents le long de la "promenade des roses" comme ils l'appelaient autrefois... A Delhi aujourd'hui, Tara, la quarantaine, qui a longtemps vécu à l'étranger avec son mari diplomate, revient séjourner dans la maison de son enfance. Bim, sa sœur aînée, et Baba, leur frère autiste, y vivent encore. Très vite les souvenirs, les querelles et les jeux d'autrefois, les jalousies et les regrets, tout revient à la surface. Bim prend la mesure de ce qu'elle ne connaîtra jamais, Tara de ce qu'elle croit avoir perdu... Dans la touffeur de l'été, les deux sœurs vont régler à fleuret moucheté de vieilles dettes, de très anciens comptes... Avec La Claire Lumière du jour, Anita Desai entreprend un très délicat, un dangereux travail sur le temps et, chez elle, comme chez Tourgueniev, grondent les orages dont on ne sait s'ils éclateront finalement.

La Claire Lumière du jour

Anita Desai, née Anita Mazumdar, est une romancière indienne d'expression anglaise née à Mussoorie (Inde), le 24 juin 1937.

Le livre commence et se termine par les visites pour donner l'impression d'un tunnel dans leurs ancêtres et leur histoire familiale. Je crois qu'il faut reculer dans le passé - je sentais que je creusais un tunnel vers le passé.

Depuis que je pouvais écrire pour la première fois, je le fais. Quand on m'a appris à écrire et à lire à l'école, j'ai décidé que c'était ce que j'aime faire le mieux et c'était le monde que j'allais occuper.

L'Inde est un endroit curieux qui préserve encore le passé, les religions et son histoire. Peu importe à quel point l'Inde moderne devient, c'est toujours un vieux pays.

Connaissez-vous quelqu'un qui - secrètement, sincèrement, dans son moi le plus intime - préfère vraiment retourner dans l'enfance?

...la lune qui planait au-dessus du jardin comme une grande perle inestimable, imparfaite et tachée de crêtes d'ombre grise comme seule une très grande beauté peut risquer de l'être.

Mon style d'écriture est de permettre à l'histoire de se dérouler seule. J'essaie de ne pas structurer mon travail trop rigidement.

De nombreux personnages du roman sont représentatifs des types qui existent en Inde. Il représente le système de castes en Inde avec un air de supériorité, le système de castes en Inde et les gens qui pensent que les choses occidentales sont meilleures.

J'essaie de retracer la connexion entre les personnages et de cette façon, une histoire ou une intrigue émerge.

Les gens pensent que parce que j'écris sur l'Inde, je dois essayer de représenter l'Inde d'une manière.

Quel sentiment de possession, de confiance, il en a donné un pour avoir des poches, pour y pousser les poings, comme en possédant simplement des poches, une richesse possédée, une indépendance possédée.

La roue tourne et tourne et tourne: il ne s'arrête jamais et ne se tient pas immobile.

Le temps n'est pas une échelle qui monte dans le futur mais une échelle que l'on descend dans le passé

Habituellement, un sentiment de déception suit le livre, car ce que j'espérais écrire n'est pas ce que j'ai réellement accompli. Cependant, cela devient une motivation d'écrire le prochain livre.

Quelqu'un qui veut écrire devrait faire un effort pour écrire un peu quelque chose chaque jour. Écrire en ce sens est le même que les athlètes qui pratiquent un sport chaque jour pour garder leurs compétences perfectionnées.

Quand j'écris, je me concentre à cent pour cent sur mon écriture. Ensuite, au moment où je suis à mi-chemin du livre, je pense déjà à la fin.

Je vise à dire la vérité sur tout sujet, pas une romance ou une fantaisie, pas d'éviter la vérité.

Quand j'étais très jeune, je partageais une grande partie de ce que j'écrivais avec ma famille, mais en vieillissant et en plus de moi-même, c'est devenu un processus beaucoup plus privé.

Où que vous alliez devient une partie de vous d'une manière ou d'une autre.

N'est-il pas étrange de voir comment la vie ne coule pas, comme une rivière, mais se déplace dans des sauts, comme si elle était retenue par des serrures qui sont ouvertes de temps en temps pour la laisser sauter en avant dans une sorte d'inondation?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anita_Desai

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