Sois parmi nous toujours avec bonheur reçue 
O mère d'allégresse, ô sainte et douce Paix ! 
C'est en te retrouvant après t'avoir perdueQu'on sent le prix de tes bienfaits.La Paix met en honneur le travail des campagnes ; 
Les socs et les hoyaux brillent au plein azur 
Tandis que du soldat, homicides compagnes, 
Les lances et le glaive, aux noirs crochets du mur, 
Se rouillent tristement en un repos obscur.Avec la Paix renaît le calme dans les villes ; 
Les clairons ont fini leurs terribles concerts ; 
Partout les tendres coeurs des mères sont tranquilles 
Et l'on n'entend monter à la voûte des airs 
Que le cri du plaisir et le chant des beaux vers.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

Chez les poètes

Henri-Auguste Barbier, né à Paris le 28 avril 1805 et mort à Nice le 13 février 1882, est un poète français, également nouvelliste, mémorialiste, librettiste, critique d'art et traducteur.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Barbier

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