Carl Schmitt
Carl Schmitt, né le 11 juillet 1888 et mort le 7 avril 1985 à Plettenberg, est un juriste (constitutionnaliste, théoricien et professeur de droit) et philosophe allemand, de confession catholique. Il s'engage dans le parti nazi dès 1933 puis en est écarté en 1936. Il est considéré par certains auteurs comme le juriste officiel du IIIe Reich lors de cette période, du fait des rapprochements que l'on peut faire entre sa doctrine juridique du décisionnisme et l'évolution institutionnelle de l'Allemagne sous le régime nazi. Ses principales œuvres sont : Théologie politique (1922), La notion du politique (1932), Théorie de la Constitution (1928), Le Léviathan dans la doctrine de l’État de Thomas Hobbes (1938), Terre et Mer (1942), Le Nomos de la Terre (1950), Théorie du partisan (1963). Auteur d'une réflexion sur la nature de l'État et des constitutions, il considère, dans la filiation de la pensée de Jean Bodin, que la souveraineté étatique est absolue ou n'est pas. L'autonomie étatique, selon Schmitt, repose sur la possibilité de l'État de s'autoconserver, en dehors même de la norme juridique, par une action qui prouvera cette souveraineté, c'est le décisionnisme. Les controverses liées à sa pensée sont étroitement liées à sa vision absolutiste de la puissance étatique et à son antilibéralisme, contrebalancés par ses engagements envers le national-libéralisme, voire le libéral-conservatisme,.
...plusCompte non officiel
Auteur ajouté le
August 4, 2023
Biographie
Carl Schmitt, né le 11 juillet 1888 et mort le 7 avril 1985 à Plettenberg, est un juriste (constitutionnaliste, théoricien et professeur de droit) et philosophe allemand, de confession catholique. Il s'engage dans le parti nazi dès 1933 puis en est écarté en 1936. Il est considéré par certains auteurs comme le juriste officiel du IIIe Reich lors de cette période, du fait des rapprochements que l'on peut faire entre sa doctrine juridique du décisionnisme et l'évolution institutionnelle de l'Allemagne sous le régime nazi. Ses principales œuvres sont : Théologie politique (1922), La notion du politique (1932), Théorie de la Constitution (1928), Le Léviathan dans la doctrine de l’État de Thomas Hobbes (1938), Terre et Mer (1942), Le Nomos de la Terre (1950), Théorie du partisan (1963). Auteur d'une réflexion sur la nature de l'État et des constitutions, il considère, dans la filiation de la pensée de Jean Bodin, que la souveraineté étatique est absolue ou n'est pas. L'autonomie étatique, selon Schmitt, repose sur la possibilité de l'État de s'autoconserver, en dehors même de la norme juridique, par une action qui prouvera cette souveraineté, c'est le décisionnisme. Les controverses liées à sa pensée sont étroitement liées à sa vision absolutiste de la puissance étatique et à son antilibéralisme, contrebalancés par ses engagements envers le national-libéralisme, voire le libéral-conservatisme,.