« On ne sort pas d'une crise égal à soi-même : on en sort meilleur ou pire. À présent, c'est à nous que revient ce choix. »

Au moment où les sociétés sont assaillies par une crise sanitaire extrêmement déstabilisante, ces mots du pape François appellent à nouveau au combat spirituel autant que politique.

Cinq ans après l'encyclique Laudate si', le pape prolonge ici avec Carlo Petrini, fondateur du mouvement Slow Food, son exhortation à protéger notre « maison commune » des dégradations humaines et écologiques causées par notre système. Les deux hommes dénoncent ces autres virus que nous avons développés, une économie de marché sauvage, une injustice sociale violente. Mais ils entreprennent aussi, avec vigueur et profondeur, de dessiner les voies d'une écologie qui cesse d'être un slogan pour devenir un choix. Biodiversité, économie, migration, éducation, communautés : ces notions font l'objet d'une réflexion particulière, constructive et optimiste.

Réunis par une même confiance dans un changement possible, le pape et le militant appellent toutes les compétences et les bonnes volontés à s'unir pour transformer notre vie et s'engager dans la défense d'une biodiversité indissociablement humaine et écologique. À ce titre, l'expérience des ethnies qui vivent en relation étroite avec la nature est essentielle à considérer : elles « ressentent nos propres ombres » que nous ne voyons pas nous-mêmes. Et les murs que nous construisons, à abattre.

La Terre de demain - Dialogues avec le pape François sur l'écologie intégrale

Nell'autunno del 1944 in Italia rinascono partiti e sindacati. Paolo Bonomi, giovane partigiano cattolico di famiglia contadina, fonda la Coldiretti e non sottoscrive il Patto di Roma rompendo l'unità sindacale disegnata da Bruno Buozzi, Achille Grandi e Giuseppe Di Vittorio. Realizza inoltre il sogno di dare dignità economica, politica e sociale alle famiglie coltivatrici: oltre otto milioni di italiani senza diritti e tutele sociali e mai considerati giuridicamente ed economicamente come categoria lavoratrice. La riforma agraria di Bonomi, osteggiata da comunisti e latifondisti, riassegna le terre ai contadini creando - di fatto - la più grande redistribuzione di reddito mai realizzata in Italia.

La gente dei campi e il sogno di Bonomi - La Coldiretti dalla fondazione alla Riforma Agraria

Ce livre écrit à quatre mains par Luis Sepulveda et Carlo Petrini est né d'une conversation entre deux hommes venus d'horizons et de pays différents. L'écrivain et le gastronome défenseur du Slow Food et du "manger local" se sont retrouvés pour un échange autour de l'idée de bonheur et de l'influence des politiques adoptées dans certains pays sur le plaisir personnel et collectif. Leurs expériences respectives leur ont appris que la vie est courte, bonne, et dépend d'un droit fondamental : le droit au bonheur. Celui-ci ne doit pas se confondre avec une sorte de droit naturel à devenir riche, ou à surpasser les autres. Il s'agit d'une autre idée du bonheur. Les deux auteurs proposent des idées de futur organisées autour des thèmes du bonheur, de la littérature, du développement, du partage, de la nourriture et de la politique. Dans ce contexte Sepulveda définit son horizon en tant qu'écrivain : le partage, car écrire est une forme de partage, et revendique dans le même geste la lenteur, le droit à la lenteur, ce droit fondamental de dire : stop, j'ai besoin de temps, c'est moi qui décide de mon rythme. Pour sa part, Carlo Petrini reprend les mêmes thèmes mais en plaçant la gastronomie, qui lui apparaît comme la science du bonheur, au coeur de sa philosophie, avec les petites satisfactions non négligeables liées à une alimentation saine, biologique, équitable. Manger mieux peut devenir un véritable projet politique qui, si nous le prenions au sérieux, bouleverserait aussi les règles de l'agriculture mondiale et de la cuisine familiale, de la gestion des déchets à la notion de progrès.

Deux idées de bonheur

Ce texte est né d'une conversation entre deux hommes venus d'horizons et de pays différents, l'écrivain chilien Luis Sepúlveda et le gastronome italien Carlo Petrini, défenseur du slow food et du "manger local". De l'Amazonie au cour de l'Afrique, de l'expérience amère de l'exil à la communion collective de Terra Madre, les souvenirs et pensées de ces deux auteurs d'exception tissent une conversation qui passe en revue l'actualité et la littérature, la gastronomie et la politique, la défense de la nature et de la tradition. Rencontres, récits, histoires de grands leaders et de petits héros du quotidien, Petrini et Sepúlveda nous entraînent à leur suite dans cette quête du droit au plaisir qui est aujourd'hui le plus révolutionnaire, le plus démocratique, le plus humain des objectifs. Avec cependant la lenteur et la sagesse de l'escargot. Parce que nous aussi nous pouvons cesser de courir vers une destination inconnue, et recommencer pleinement à exister.

Dix mille jardins en Afrique, 10 000 produits en danger de disparition à embarquer sur notre "arche du goût", 10 000 liens à créer au sein du réseau que Slow Food et Terra Madre ont tissé dans le monde entier. La plus grande association mondiale engagée.

Libérez le goût - Liberté et gastronomie

"Avere a cuore oggi il creato è una delle questioni dirimenti del nostro periodo storico, forse la più importante, forse la meno avvertita dalla politica e senza dubbio la meno sentita da un'umanità troppo ripiegata su se stessa. Non si pensa all'ingiustizia generazionale che stiamo perpetrando ogni volta che non siamo soggetti attivi nel difendere l'ambiente, la biodiversità, e ogni volta che mostriamo disinteresse nei confronti dell'ingiustizia sociale. E ambiente e giustizia subiscono violenti affronti anche a causa del sistema alimentare che oggi ci governa, che è del tutto iniquo, corrotto e ingiusto. Il sistema alimentare è infatti responsabile di un disastro ambientale di proporzioni impressionanti e, allo stesso tempo, non affronta in nessun modo un problema che resta presente e sotto gli occhi di tutti: oggi, nel momento della storia dell'uomo in cui stiamo vivendo, esiste ancora la morte per fame. La morte per fame è la cosa più grave che un'umanità possa tollerare. Noi attraverseremo questo nostro passaggio sulla Terra senza aver risolto questo problema che, invece, può e deve essere risolto. Difendere l'ambiente e, insieme, l'uomo: ecco a cosa serve costruire una cultura di rispetto per il nostro pianeta". (Carlo Petrini)

Coltivare futuro. Beati quelli che abiteranno la terra

"Bon, propre et juste !" Tel est depuis vingt-cinq ans le plaidoyer de Carlo Petrini, fondateur du mouvement Slow Food aujourd'hui présent dans plus de cent cinquante pays : permettre à toutes les générations d'accéder à une alimentation saine et diversifiée, valoriser la proximité et le lien direct entre producteur et consommateur, préserver le patrimoine naturel et gastronomique des régions, redonner une valeur et un juste prix aux aliments... Ambitieux et radical, ce programme aboutit en 2004 à la naissance de l'événement Terra Madre : venus du monde entier, paysans, producteurs, restaurateurs... se retrouvent par milliers tous les deux ans à Turin pour partager leurs expériences, leurs savoir-faire, leurs espérances. Autant de "communautés de la nourriture" qui oeuvrent partout dans le monde à maintenir ou recréer du lien social, des traditions, de la fraternité. Un réseau aussi modeste que puissant auquel chacun peut, à son niveau et à sa manière, contribuer. Traduit en plusieurs langues, best-seller en Italie, le livre de Carlo Petrini pose les bases de cette nouvelle approche politique, dans le bon sens du terme de la nourriture, alternative durable et à échelle humaine aux pseudo-solutions du modèle industriel dont nous connaissons, aujourd'hui, les impasses.

Terra Madre - Renouer avec les chaîne vertueuse de l'alimentation

Carlo Petrini peut désigner :

Carlo Petrini (1948- ), footballeur italien.
Carlo Petrini (1949- ), journaliste, sociologue et critique gastronomique italien.

J'ai toujours cru que celui qui sème des utopies récolte des réalités.

Un gastronome qui n'est pas écologiste est juste stupide. Alors qu'un écologiste qui n'est pas gastronome est triste. Il est possible de changer le monde tout en préservant le concept du droit au plaisir.

Tout gastronome qui n'est pas un environnementaliste est stupide, et tout écologiste qui n'est pas un gastronome est triste.

Slow Food unit le plaisir de la nourriture avec responsabilité, durabilité et harmonie avec la nature.

Le goût, comme l'identité, n'a de valeur que lorsqu'il y a des différences.

Être lent signifie que vous contrôlez les rythmes de votre propre vie. Vous décidez à quelle vitesse vous devez aller dans n'importe quel contexte. Si aujourd'hui je veux aller vite, je vais vite. Si demain je veux aller lentement, je vais lentement. Ce que nous nous battons, c'est le droit de déterminer nos propres tempos.

Si la nourriture n'était plus obligée de faire des voyages intercontinentaux, mais restait partie d'un système dans lequel il peut être consommé sur de courtes distances, nous économiserions beaucoup d'énergie et d'émissions de dioxyde de carbone. Et pensez simplement à ce que nous économiserions en termes écologiques sans transport, réfrigération et emballage à longue distance - qui se retrouve sur le dépotoir de toute façon - et le stockage, ce qui vole du temps, de l'espace et de grandes parties de la nature et de la beauté.

La quête de la lenteur, qui commence comme une simple rébellion contre l'appauvrissement du goût dans nos vies, permet de redécouvrir le goût.

En invitant à ralentir, on est invités à s'intéresser davantage à ce qui nous entoure, à cueillir les détails et les saveurs du monde.

Je crois que celui qui sède utopie récoltera la réalité.

L'histoire de la nourriture est aussi importante qu'une église baroque. Les gouvernements devraient reconnaître le patrimoine culturel et protéger les aliments traditionnels. Un fromage est aussi digne de préserver qu'un bâtiment du XVIe siècle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Petrini

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