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Christine Larrieu

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Poésies

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    Christine Larrieu

    @christineLarrieu

    Berceuse Laisse moi te conter le chant de la rivière, Sous la douce lueur de clairs reflets d’argent, Te dire la senteur des grands glaïeuls ardents, Et la tendre fraîcheur de ton lit de lumière. Te raconter qu’autour la nature s’agite, L’oiseau mélancolique chantant son désespoir, Que la lune bientôt viendra au ciel inscrire Son disque, miroir profond, qui plus tard pâlira. Te dire mon doux rêve d’un long sommeil sans fin, Dans ce tout Petit Val sous ces rayons divins, Bercée par la beauté de ton pâle sourire, Et sentir dans la nuit les grands roseaux frémir. Puis délicatement sur ton corps endormi – Afin de protéger ta jeunesse qui s’en va Et ne plus affronter ô cruelle infamie, Ces deux trous rouge sang sur ton corps côté droit, Telle brume du soir lorsque l’astre descend, Jaunissant vivement l’onde dans le couchant – Laisse moi doucement laisse moi tendrement, Déposer un suave et léger voile blanc.

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    Christine Larrieu

    @christineLarrieu

    Bouteilles à la mer Comme bouteilles à la mer, Laissant un goût amer, Nos lettres, nos missives Dans vos mains endormies. Ô quelle fatuité D’avoir pu croire un jour, Que nos humbles courriers Pouvaient être remarqués, Par vous Êtres influents, Brillants et inspirants, Bref par vous Qui, de fait, êtes bien méprisants. — Mais si, en « hautes sphères » Un jour nous naviguions, C’est flatteries, courbettes, Que nous rencontrerions. Cruauté de ce monde Qui, encore et toujours, Comme alors… Fabuliste, Dédaigne, Obscurantiste. D’un côté les Puissants, De l’autre simples passants, Ô triste allégorie, Douloureux jugement !

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    Christine Larrieu

    @christineLarrieu

    Chant Si j’étais cet Oiseau… Celui de mon enfance, Qui survolait, si beau, Nos têtes innocentes. Je serais Rossignol, Au lent battement d’ailes, Qui, le soir, nos espoirs Dans l’arbre chantera. Je volerais, Colombe, Au dessus de ce monde, Où la sombre misère A les yeux d’une mère. J’affronterais, sans défense, Les océans immenses, Me souvenant de Toi (1) Le cœur rempli d’émoi. Je survolerais, serein, Tous ces monts, ces ravins, Sans craindre vos filets, Ô hommes aveuglés ! J’écouterais, ou non, Le son de vos canons, Écho assourdissant, De voleurs d’existences. Au dessus des déserts, Par les zéphyrs, porté, Je me rafraîchirais Aux ombres crépusculaires. Et puis, je reviendrais, Ô doux cœur transporté, Par un calme matin, M’endormir dans ta main.

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    Christine Larrieu

    @christineLarrieu

    Clair-Obscur Sur sportifs millionnaires, Acteurs oscarisés Ou stars siliconées, Ô combien honorés ! Sur le cœur parfois lourd, De soldats héroïques, Ou discrets anonymes Au service d’une Vie. Sur un cercueil glacé, Héros si regretté, Sous le regard noyé De familles effondrées. Ainsi au fil des ans, Sans grand discernement, Pour Services éminents, La voici épinglée. Clair-Obscur effrayant !

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    Christine Larrieu

    @christineLarrieu

    La voix Parfois, quand le brouillard, vient assombrir nos routes, Et qu’au fond du tunnel, la nuit s’est faite doute, Quand la vie fait frémir nos âmes, ô sort rageur, Et que la lassitude enveloppe nos cœurs, Quand la mélancolie est, seule, étincelle, Le rayon du soleil, lumière qui chancelle, Quand l’hiver, inlassable, est sombre citadelle, Nos tristes certitudes, de simples ritournelles. Les pétales, un à un, telles larmes versées, Au vent froid de l’automne, lentement balancés, Nous rappellent, cruels, l’éphémère beauté Et la douce nostalgie de ces temps envolés. Alors, comme il est doux le murmure divin, Et clair à nos oreilles le timbre cristallin, Qui résonne, sans fin, caresse accueillante, Le son, attendrissant, de la Voix Consolante !

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    Christine Larrieu

    @christineLarrieu

    L’oiseau irréel Une Flamme si belle Dans le ciel est montée… Un oiseau irréel, Aux ailes déployées, Et tel un arc-en-ciel, Beauté surnaturelle, Il décrivit, sans fin, Des volutes, vermeil. Éclat de cette danse, Un élan d’espérance, Comme un feu d’artifice, Fascinant, féerique. Bohémienne si belle, Et toi, âme maudite, Votre étreinte éternelle, Dans les cieux fut écrite. En cette nuit si calme, Vos yeux, noyés de larmes, Purent s’unir enfin, En un accord divin. En ce clair crépuscule D’un printemps retrouvé Comment imaginer, Sinistre vérité. Nos cœurs, d’abord crédules, Ont soudain pris conscience, Lorsque, dans un murmure, La Flèche s’est fracassée, En ce quinzième jour D’un avril lumineux, Notre Dame est en feu !

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