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Christophle de Beaujeu

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Poésies

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    Christophle de Beaujeu

    @christophleDeBeaujeu

    A Madame, a qui je fis fort bien un enfant Madame c'est icy qu'il vous faut enfanter, Prenez moy par le col, estendez vous par terre, Vous souffrirez icy le mal de nostre guerre, Mais ce mal, non la mort, il ne faut redouter : Ne criez pas si haut, l'on vous peut escouter, Que diroit-on, Madame, ô Dieu qu'elle me serre, Je voy bien que l'Amour plus durement enferre Que le barbier ne peut le fer du trait oster : Non soubz le sainct Cyprès, mais entre deux fontaines, La Déesse accouchant * subit les mesmes peines, Faisant sortir un fils d'un tout semblable lieu : Le sanglier, le géant, et le serpent Numide, Vindrent pour l'effrayer, mais ce champestre Dieu Luy servit comme moy, d'asseurance et de guide.

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    Christophle de Beaujeu

    @christophleDeBeaujeu

    Absence, absence, absence, Ô cruelle divorce Absence, absence, absence, ô cruelle divorce, Pitié des affligez, maison d'obscurité, Qui ruine tout le monde, et dont l'authorité, Fait de nouveaux enfers, congnoissant bien sa force : Pourquoy, helas pourquoy, ô misérable amorce, De mes soudainetez, as-tu précipité Mon cœur sur tous les cœurs, amoureux esventé, Indomptable et hautain, et qui n'a que l'escorce : Las au moins si j'avois pour augure l'estoille, La déesse suante avecques ce gris voille, Tout fraischement rompu des machines de bois : Ou que les vents plus forts sur la mer agitée, M'apportassent le nom, ou le son de la voix De Madame, j'aurois ma fortune tentée.

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    Christophle de Beaujeu

    @christophleDeBeaujeu

    C'est une estrange loy de souffrir que l'on couche C'est une estrange loy de souffrir que l'on couche En une mesme chambre, et l'amie et l'amant, Séparez l'un de l'autre, et n'oser seulement La nuict se relever, et moins ouvrir la bouche : Amans je vous diray pourquoy cela me touche, Tout au près de mon lict couche journellement Celle dont la beauté me blesse incessamment, Tousjours avec Amour je suis à l'escarmouche : Ainsi que vous voyez une biche amoureuse Sortir le chef baissé de sa couche espineuse, L'œil encor my sillé du sommeil gracieux : Je voy ainsi du lict ceste belle descendre, Je meurs en la voyant si doucement estendre Ses bras aux rais luisans du feu chaud de ses yeux,

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