"Le sens partagé est vraiment le ciment qui maintient la société unie, et on pourrait dire que la société actuelle a un ciment de très mauvaise qualité." Jamais auparavant nous n'avons eu autant besoin d'une écoute approfondie et d'une communication ouverte pour faire face aux problèmes complexes que rencontrent les organisations, les entreprises et les sociétés. Le scientifique et théoricien de renommée David Bohm, l'un des chercheurs les plus brillants de la physique moderne, pensait qu'il existe une meilleure façon pour l'humanité de découvrir le ciment qui maintient sa cohésion et d'atteindre l'harmonie : il s'agit du dialogue créatif, qui consiste en un partage de présupposés et d'interprétations comme moyen pour les individus d'en apprendre davantage sur eux-mêmes et sur les autres. C'est par le dialogue que les êtres humains parviendront à renouveler un ensemble de significations cohérent, fluide, seul apte à maintenir les sociétés unies.

"On trouve dans cet ouvrage un regard inhabituellement franc et désinvolte sur la pensée de l'une des figures scientifiques les plus audacieuses et les plus originales du XXe siècle." Timothy Ferriss.

Le dialogue : cheminer vers l'intelligence collective

Les entretiens entre un maître spirituel et un grand physicien. Un ouvrage introuvable bien qu'essentiel.
Un dialogue essentiel Ces entretiens entre Jiddu Krishnamurti et le physicien David Bohm auteur de La Théorie des quanta, deux hommes aux parcours philosophiques et scientifiques très différents, ont pour point de départ la question suivante : L'humanité fait-elle fausse route, ce qui entraîne division, conflit et destruction perpétuels ?". Leurs propos éclairent la nature fondamentale de l'existence, explorant les concepts de perception, d'illusion, d'éveil, de transcendance, de renouveau, de spiritualité... Au fil du cheminement de leur pensée, Krishnamurti et Bohm sondent la relation de la personne avec la société qui l'entoure, et offrent une nouvelle approche de l'être humain : la réalisation de sa personne, son éveil, sa mort et le problème d'un esprit fragmenté.Le Temps aboli est aussi l'occasion d'analyser le mauvais chemin emprunté par l'humanité... Mais tout n'est pas perdu : l'homme doit apprendre à élargir son horizon, en partant de ses intérêts particuliers pour accéder au bien global, en retrouvant les racines de la compassion, de l'amour et de l'intelligence.Cette nouvelle traduction augmentée qui permet d'appréhender de nouveaux aspects de la pensée de Krishnamurti, inclut un DVD de 55'. Krishnamurti et Bohm y dialoguent sur "la fin du savoir psychologique"."

Le temps aboli

"L'humanité fait-elle fausse route ? " Cette question est à l'origine des entretiens qui réunirent, entre avril et septembre 1980, Krishnamurti et le physicien David Bohm, proche d'Einstein, deux hommes aux approches philosophiques très différentes. Au fil d'un dialogue exigeant, Krishnamurti et Bohm s'interrogent sur l'origine des conflits humains, explorant les concepts de perception, d'illusion, d'éveil et de transcendance. La nature de l'existence, selon eux, ne peut être approchée qu'à partir de la perception directe, lorsque l'esprit, silencieux et vide de pensées, atteint une forme de vision pénétrante. Cette édition définitive inclut deux conversations sur le futur de l'humanité, publiées naguère séparément.

Le temps aboli - Entretiens

Ce livre est l'un des plus importants que Krishnamurti nous ait donnés car c'est la première fois qu'a été enregistrée une discussion approfondie et suivie	 entre un grand penseur religieux et un grand physicien. Le point de départ de ces dialogues est la question suivante : " L'humanité a-t-elle fait fausse route, ce qui a entraîné division, conflit et destruction perpétuels ? " La source du conflit de l'humanité est-elle l'incapacité de l'individu à affronter la réalité de ce qu'il " est " psychologiquement, avec pour corollaire la quête chimérique de ce qu'il lui faut " devenir " ? On ne peut se libérer de cette activité égocentrique, irrationnelle et déroutante que grâce à un certain type de vision pénétrante. Celle-ci permet de percevoir que, au-delà de la pensée, il n'y a qu'énergie et forme, pas de " moi ", pas de temps. Krishnamurti insiste sur le fait que le " fondamental " ne peut être approché qu'à partir de la perception directe, lorsque l'esprit est silencieux et vide de pensées. Avec David Bohm, il revient fréquemment sur la nécessité d'une certaine qualité de vision pénétrante qui ne se limite pas à des domaines restreints tels que la science, l'art, la religion.

Le Temps aboli - Dialogues entre Jiddu Krishnamurti et David Bohm

David Joseph Bohm (né le 20 décembre 1917, mort le 27 octobre 1992) est un physicien américain qui a réalisé d'importantes contributions en physique quantique, physique théorique, philosophie et neuropsychologie. Il a participé au projet Manhattan et conduit des entretiens filmés avec le philosophe indien Krishnamurti.

Dans la relativité, le mouvement est continu, déterminé de manière causale et bien définie, tandis que dans la mécanique quantique, il est discontinu, pas de manière causale et pas bien définie.

Un autre problème de fragmentation est que la pensée se divise du sentiment et du corps. On dit que l'esprit est l'esprit; Nous avons l'idée que c'est quelque chose de résumé ou de spirituel ou d'immatériel. Ensuite, il y a le corps, qui est très physique. Et nous avons des émotions, qui sont peut-être quelque part entre les deux. L'idée est qu'ils sont tous différents. Autrement dit, nous les considérons comme différents. Et nous les vivons comme différents parce que nous les considérons comme différents.

Dans la nature, rien ne reste constant. Tout est dans un état perpétuel de transformation, de mouvement et de changement.

Si nous pouvons être acclamés par des images positives, nous pouvons être déprimés par des images négatives. Tant que nous acceptons les images en tant que réalités, nous sommes dans ce piège, car vous ne pouvez pas contrôler les images.

La conscience est beaucoup plus de l'ordre impliqué que la matière ... mais à un niveau plus profond [la matière et la conscience] sont en fait inséparables et entrelacés, tout comme dans le jeu informatique, le joueur et l'écran sont unis par participation.

Il est proposé qu'une forme de dialogue libre pourrait bien être l'un des moyens les plus efficaces d'enquêter sur la crise qui est confrontée à la société, et en fait toute la nature humaine et la conscience aujourd'hui. De plus, il peut s'avérer qu'une telle forme de libre échange d'idées et d'informations est d'une pertinence fondamentale pour transformer la culture et la libérer de la désinformation destructrice, afin que la créativité puisse être libérée.

Nous avons inversé la notion classique habituelle selon laquelle les «parties élémentaires» indépendantes du monde sont la réalité fondamentale et que les différents systèmes ne sont que des formes et arrangements contingents particuliers de ces parties. Nous disons plutôt que l'interconnectivité quantique inséparable de l'univers entier est la réalité fondamentale, et que les parties de comportement relativement indépendantes ne sont que des formes particulières et contingentes dans tout ce monde.

Du point de vue de l'espèce, la mort fait partie de tout ce processus. On pourrait dire que les espèces ont évolué de telle manière que les membres individuels durent un certain temps. Peut-être qu'un certain type d'espèce serait mieux en mesure de survivre si les individus ne durent pas trop longtemps. D'autres types pourraient durer plus longtemps.

Ma suggestion est qu'à chaque état, l'ordre de fonctionnement approprié de l'esprit nécessite une compréhension globale de ce qui est généralement connu, non seulement dans les termes logiques formels et mathématiques, mais aussi intuitivement, dans les images, les sentiments, l'utilisation poétique du langage, etc.

...la conscience est un tout cohérent, qui n'est jamais statique ou complet, mais qui est dans un processus sans fin de mouvement et de déploiement.

Peut-être y a-t-il plus de sens dans nos bêtises et plus de non-sens dans notre «sens» que nous ne voudrions croire.

Le dialogue est un espace où nous pouvons voir les hypothèses qui se trouvent sous la surface de nos pensées, des hypothèses qui nous poussent, des hypothèses autour desquelles nous construisons des organisations, créons des économies, des nations et des religions. Ces hypothèses deviennent des habitudes mentales habituelles qui nous conduisent, nous confondent et empêchons notre réponse intelligemment aux défis auxquels nous sommes confrontés chaque jour.

Une entreprise est organisée comme un système - il y a tel département, tel département, tel département... ils n'ont aucune signification séparément ; ils ne peuvent fonctionner qu'ensemble. De même, le corps est un système. La société est un système dans un certain sens. Et ainsi de suite.

Mais la façon dont les gens utilisent couramment le mot de nos jours, cela signifie quelque chose dont toutes les parties sont mutuellement interdépendantes - non seulement pour leur action mutuelle, mais pour leur signification et pour leur existence.

Dans la nature, rien ne reste constant. Tout est dans un état perpétuel de transformation, de mouvement et de changement. Cependant, nous découvrons que rien ne sort simplement de rien sans avoir des antécédents qui existaient auparavant. De même, rien ne disparaît jamais sans trace, en ce sens qu'il ne donne naissance à absolument rien existant dans les temps ultérieurs.

Nous croyons maîtriser la pensée, mais il serait plus juste de dire que nous sommes généralement soumis au processus de la pensée que nous essayons de contrôler.

La notion d'un organisme séparé est clairement une abstraction, comme c'est aussi sa frontière. Sous-jacent tout cela est ininterrompu, même si notre civilisation s'est développée de manière à souligner fortement la séparation en parties.

La pensée vous génère. La pensée donne cependant de fausses informations que vous exécutez, que vous êtes celui qui le contrôle. Alors que la pensée est celle qui contrôle chacun de nous.

Ensuite, il y a la question supplémentaire de la relation de la pensée à la réalité. Comme la montre une attention particulière, la pensée elle-même est dans un processus réel de mouvement.

La pensée crée notre monde, puis dit: «Je ne l'ai pas fait

On voit ainsi qu'un nouveau type de théorie est nécessaire qui laisse tomber ces engagements de base et récupère le plus certaines caractéristiques essentielles des théories plus anciennes en tant que formes abstraites dérivées d'une réalité plus profonde dans laquelle ce qui prévaut dans la complétude ininterrompue.

Le dialogue vise vraiment à entrer dans l'ensemble du processus de pensée et à changer la façon dont le processus de réflexion se produit collectivement. Nous n'avons pas vraiment accordé beaucoup d'attention à la pensée comme un processus. Nous nous sommes engagés dans des pensées, nous n'avons prêté attention au contenu, pas au processus. Pourquoi la pensée nécessite-t-elle l'attention? Tout nécessite vraiment l'attention. Si nous dirigeons des machines sans y prêter attention, ils se décomposaient. Notre pensée est également un processus, et elle nécessite une attention, sinon ça va mal.

Si vous vous engagez dans une pensée positive pour surmonter les pensées négatives, les pensées négatives sont toujours là. C'est toujours une incohérence. Il ne suffit pas de s'engager dans des pensées positives lorsque vous avez des pensées négatives enregistrées, car elles continuent de travailler et causeront des problèmes ailleurs.

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