Connu comme l'auteur de L'Amant de Lady Chatterley, D. H. Lawrence est également un novelliste de talent. Ce premier volume propose de découvrir les nouvelles de la période anglaise. Des paysages bucoliques de son enfance à l'apocalypse de la Première Guerre mondiale, Lawrence dépeint avec réalisme et humour un monde en voie de disparition.

Nouvelles complètes - Tome 1

Widely regarded as D. H. Lawrence's greatest novel, Women in Love is both a lucid account of English society before the First World War, and a brilliant evocation of the inexorable power of human desire.

Women in Love continues where The Rainbow left off, with the third generation of Brangwens: Ursula Brangwen, now a teacher at Beldover, a mining town in the Midlands, and her sister Gudrun, who has returned from art school in London. The focus of the novel is primarily on their relationships, Ursula's with Rupert Birkin, a school inspector, and Gudrun's with industrialist Gerald Crich, and later with a sculptor, Loerke. Quintessentially modernist, Women in Love is one of Lawrence's most extraordinary, innovative and unsettling works.

Women in Love

"Le dimanche matin, toute la famille, sauf la mère, descendait la rue vers l'église, les longues jambes des filles sortant de robes étriquées, les garçons portant des vestes noires et des pantalons gris qui ne leur allaient pas. Ils croisaient les paroissiens de leur père sans un mot, le visage inexpressif, leurs bouches enfantines closes par cet orgueil qui était pour eux comme une fatalité, et leurs yeux enfantins déjà aveugles. Miss Mary, l'aînée, marchait en tête. C'était une longue fille mince avec un profil délicat et un air fier et pur de soumission à un haut destin. Miss Louisa, la deuxième, était petite, grassouillette, avec un air entêté."

Les filles du pasteur

Elevée par son père, Marie Henrietta Urquhart ne s'est jamais intéressée au monde ni à ses plaisirs. Elle a trente-huit ans quand son père meurt. Elle quitte alors son Angleterre natale et voyage jusqu'au Nouveau-Mexique. Au Rancho del Cerro Gordo, elle rencontre Domingo Romero : dans les yeux noirs du guide mexicain, la Princesse perçoit une étincelle étrange. Sa puissance virile et son charme brutal la troublent... On retrouve dans La Princesse tous les thèmes chers à D. H. Lawrence, et la sensualité animale de Romero annonce celle de l'" amant " de lady Chatterley.

La princesse

Éperdu, en fuite après un grave incident, un soldat se réfugie chez la timide servante à laquelle il est fiancé. D'abord partagée entre son sens du devoir et son amour, la jeune fille finit par s'abandonner... L'auteur de L'Amant de lady Chatterley nous offre trois portraits de femmes prisonnières des convenances, mais aussi de leurs désirs.

L'épine dans la chair

"Une expression, dans leurs yeux, suggérait que les Brangwen s'attendaient à de l'inconnu et qu'ils en guettaient avec impatience l'avènement. Ils semblaient prêts à accueillir ce qui leur adviendrait : leur regard, tel celui de l'héritier, trahissait une espérance, une espèce de certitude". Condamné et censuré dès sa première édition en 1915, L'Arc-en-ciel explore l'histoire, sur trois générations et près de soixante années, de la famille Brangwen confrontée à l'émergence de l'Angleterre moderne et du XXe siècle industriel. Dans cette véritable saga, la plume analytique de D. H. Lawrence conduit le lecteur au coeur même des passions amoureuses, pour en fouiller les recoins les plus inaccessibles, en découvrir cette part d'intimité qu'aucun roman n'avait encore jamais approchée jusque-là. Après Amantes, Autrement poursuit avec L'Arc-en-ciel son programme de retraduction de l'oeuvre de D. H. Lawrence délaissée depuis les premières éditions françaises des années 1930. Avec ces nouvelles traductions, c'est l'une des oeuvres majeures du XXe siècle que l'on retrouve dans toute sa modernité.

L'Arc-En-Ciel

Jack Grant, un jeune Anglais, arrive en Australie en 1882 pour commencer une nouvelle vie après avoir été renvoyé du collège et de son école d'agriculture. Dans ce pays neuf, sauvage, au sein d'une famille qui le fascine et pour laquelle il se prend d'un amour profond, il va, au risque d'y perdre son âme, se mettre en quête de sa propre identité. Il domptera des étalons, luttera contre des kangourous, deviendra chercheur d'or et finira par réussir et imposer sa personnalité.Cette histoire d'un adulte qui émerge, après une lutte longue et opiniâtre pour triompher de toutes les épreuves morales et physiques et des pièges mortels de la brousse, est une des denières oeuvres de D.H. Lawrence.

Jack dans la brousse

Après la Première Guerre mondiale, la comtesse Hannele et la baronne Mitchka, réfugiées à Munich, fabriquent des poupées pour vivre. Hannele en réalise une à l'image de son amant, un officier anglais, Alexandre Hepburn. C'est le début d'une étrange histoire, riche en drames, en sentiments troubles. Un homme peut-il supporter sans humiliation d'être transformé en poupée ?

L'homme et la poupée

Désir de Printemps

L'amour n'est qu'une forme de conversation où les mots sont mis en action au lieu d'être parlés.

L'obscénité n'apparaît que si l'esprit méprise et craint le corps, si le corps hait l'esprit et lui résiste.

Je sens dans l'air de grandes mains blanches et avides qui tâchent de saisir à la gorge et de vider de toute vie quiconque cherche à vivre, à vivre au-delà de l'argent.

La vie est magnifique aussi longtemps qu'elle vous consume.

Le sommeil est encore plus parfait quand on le partage avec un être aimé.

L'humanité n'a jamais dépassé l'étape de la chenille, elle pourrit à l'état de chrysalide et n'aura jamais d'ailes.

Cherchons la vie où on peut la trouver. Quand nous l'aurons trouvée, la vie résoudra tous les problèmes.

La terreur que l'esprit ressent devant le corps a rendu fous d'innombrables immortels.

La vie n'est supportable que lorsque le corps et l'âme vivent en parfaite harmonie, qu'il existe un équilibre naturel entre eux, et qu'ils ont, l'un pour l'autre, un respect réciproque.

Du moment que je vis le matin lumineux et fier se lever et briller au-dessus des déserts du Nouveau-Mexique, quelque chose se tut dans mon âme et se mit à l'écoute...

Si seulement nous pouvions avoir deux vies ! La première, pendant laquelle nous ferions toutes les erreurs ; la seconde, où nous en profiterions.

Le sommeil est encore plus parfait, quoi qu'en disent les hygiénistes, quand on le partage avec un être aimé.

C'est l'esprit qui est une écurie d'Augias, pas le langage.

Ses oeuvres

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