La straordinaria storia sonora di David Toop inizia nelle foreste pluviali dell'Amazzonia per giungere alle megalopoli contemporanee, attraversando il lavoro di artisti come Brian Eno, Sun Ra, Erik Satie, i Kraftwerk e Brian Wilson. Partendo dall'Esposizione di Parigi del 1889, quando Debussy ascoltò per la prima volta la musica giavanese, Oceano di suono arriva a incanalare gli istinti contrastanti della musica del XX secolo in un resoconto insieme storico, visionario e rivoluzionario. La musica ambient viene ridefinita come un protocollo alternativo per l'ascolto e la creazione di suoni ma anche come una modalità di rilettura dei concetti di politica, temporalità e spazio. Un'avventura straordinaria che, attraverso una scrittura appassionata, conferma Toop come una delle voci-guida da ascoltare in questo mondo connesso e incoerente.

Oceano di suono - Musica ambient e ascolto radicale nell’era della comunicazione

Ocean of sound déverse à chacune de ses pages un flot de sons et d'évocations sonores où Claude Debussy croise Aphex Twin, le Clavier bien tempéré s'accorde aux Tambours du Burundi, tandis que le Théâtre de la Musique éternelle programme les chants d'oiseaux du Venezuela accompagnés par les distorsions d'Hendrix ou les boucles infinies de Steve Reich. Ici, la musique est une et plusieurs, à travers les récits de ses plus importantes figures, au gré des rencontres et des voyages qu'a faits David Toop dans la seconde moitié du XXe siècle. On y croise Edgar Varése, Brian Eno, Sun Ra, Erik Satie, Pauline Oliveros, Terry Riley et tout l'imaginaire musical d'un siècle dont Ocean of sound donne à entendre la "bande originale". "Je rencontre encore aujourd'hui des gens qui me disent que ce livre a changé leur vie", raconte Toop, dans la préface à la nouvelle édition.

Ocean of sound - Ambient music, mondes imaginaires et voix de l'éther

Nathalie Djurberg and Hans Berg : a journey through mud

Pierre Besson travaille plusieurs combinaisons entre les arts visuels et l'architecture. Il expérimente son art à l'aune de la science-fiction littéraire et cinématographique. Ses objets et images participent à la construction d'expositions diégétiques. Son projet interroge notre « nature humaine » et son avenir binaire.  Cette monographie englobe plus de trente ans de recherche. Au fil des pages, le lecteur regarde, voit et comprend l'émergence d'une œuvre et son développement formel.  Une nouvelle du musicien britannique David Toop, deux textes (1991 et 2015) du critique d'art et poète Pierre Giquel, un essai du critique belge Bernard Marcélis et du critique d'architecture Christophe Le Gac viennent éclairer les dimensions symboliques et conceptuelles de cet ensemble à l'œuvre.

Pierre Besson

Ce livre parle de voyages, certains réels, d'autres imaginaires, et d'autres encore, prisonniers de l'ambiguïté entre les deux. Ma figure centrale, ce sont ces signaux transmis à travers l'éther. Ceci s'applique autant aux musiciens javanais et à Debussy, durant l'ère coloniale du XIXe siècle, qu'à la musique de l'ère numérique au tournant du millénaire. Ces cent années d'expansion de la musique, médium généralement fluide, non verbal et non linéaire, nous ont préparés à l'océan électronique du siècle à venir. Tandis que le monde s'est transformé en océan d'information, la musique s'est faite immersive. Une bonne partie de la musique dont je traite pourrait être caractérisée par l'idée de dérive ou par une existence in stasis... Les musiciens sont devenus des voyageurs virtuels, créateurs d'un théâtre sonique, les émetteurs de tous les signaux reçus de l'autre côté de l'éther. De Claude Debussy à Aphex Twin, de Luigi Russolo à Autechre en passant par Edgar Varèse, Miles Davis, Sun Ra, Alvin Lucier, Brian Eno et mille autres compositeurs, David Toop plonge le lecteur dans de vertigineux espaces sonores au-delà des catégories musicalo-commerciales, du Paris fin de siècle aux raves technos, de l'Amazonie au Japon... Sans doute l'un des plus beaux ouvrages jamais consacrés au son.

Ocean of sound - ambient music, mondes imaginaires

De nouvelles idées émergent de leur propre libre arbitre si elles sont autorisées à le faire.

J'écoutais de la musique afro-américaine depuis le premier album que j'ai jamais acheté, qui était par Sam Cooke. Et cela ressemble plus à mes pensées privées que je n'ai jamais pensé que je serais en mesure d'articuler - je n'ai jamais pensé que je serais en mesure d'exprimer publiquement.

Dub Music est comme un long retard d'écho, bouclant dans le temps ... transformant l'ordre musical rationnel en un océan de sensation.

Être critique est une excellente méthode pour tuer votre amour de l'art.

Je me souviens que j'ai fait pas mal d'interviews lorsque le livre et le CD sont sortis, et j'ai fait une interview à Drivetime pour Radio London ou quelque chose comme ça. Vous n'associez pas immédiatement la musique sur Ocean of Sound à la radio Drivetime, mais les gens ont trouvé des choses qu'ils aimaient, et le DJ jouait des disques à 5 heures de l'après-midi un jour de semaine. L'homme qui les jouait dit dit Pour moi, "que Peter Brotzmann piste, c'est comme faire bouillir la tête dans l'acide."

Je ne veux pas dire que je donne la même intensité à tout ce que je fais - si je faisais ça, je serais mort, mais je suis très conscient, je prends des notes et j'ai une assez bonne idée de ce qui se passe dans ma vie .

Sound: Toujours dans un état d'émergence ou de décomposition

Les gens n'ont pas à vous mettre dans une boîte. Vous pouvez avoir la confiance nécessaire pour passer à travers, combiner et apprendre de chaque pratique différente. Ils s'en informent.

David's [Cunningham] un personnage très intéressant. Il a plus d'intégrité que c'est bon pour lui. Donc, tout ce qu'il a fait après ce genre de sapeur ce qu'il avait fait. D'autres personnes qui ont en quelque sorte pris la vie à moindre coût auraient vraiment disparu. David a presque fait tout ce qu'il pouvait pour faire le tout, ce que j'admire beaucoup, mais bien sûr, c'était profondément irritant alors, parce que nous voulions gagner un peu d'argent! Nous avons donc fait cette mélodie très accrocheuse, puis il a ajouté un tas de trucs étranges qui étaient très étranges.

J'ai été associé au groupe de placements des artistes au début des années 1970 et David Hall, l'artiste vidéo, était un artiste de groupe de placement d'artistes. J'étais complètement fauché à ce moment-là, et il m'a dit: "Venez faire un peu d'enseignement" - il était chef de département du Maidstone College of Art. Et je suis allé et j'ai fait quelques jours d'enseignement et pratiquement la seule personne qui s'est présentée était David Cunningham [l'homme principal de Flying Lizard], avec tout ce travail fini

Je pense que j'en ai envoyé un [livre] à Brian Eno. Je ne sais pas comment j'ai appris à connaître son adresse, mais j'en ai envoyé un. Il m'a appelé et il a dit: "J'aime vraiment le livre, et je commence un nouveau label, voudriez-vous faire quelque chose?" C'était une situation délicate pour moi, car j'ai toujours eu cette chose dans ma vie de tension entre la collaboration, ce qui était extrêmement important pour moi, puis être seul. Fais-en ce que tu veux!

Je travaillais, étant monoparental avec un enfant en deuil de cinq ans. C'était horrible. Je ne pouvais pas sortir beaucoup, car j'avais ma fille pour m'occuper. Les gens venaient donc, et Tony Harrington de The Wire est venu.

Logiquement, il n'y a rien de nouveau à dire sur le nouveau. Ou peut-être que c'est juste un problème d'articulation des perceptions inconnues.

Je pense que j'étais comme [un jeu de] quilles, jeté par cette boule en bois, et il y a une force à cela: vous n'êtes pas trop gêné à ce que vous faites, donc vous n'êtes pas trop inquiet à ce sujet .

J'ai encore des trempettes de confiance ou [je peux penser] que tout ce que je fais est des ordures.

L'une des plus belles choses est que je reçois toujours, très ambigu, les gens me disent: "Oh, je lis juste votre livre." Et je dis: "Lequel, pour l'amour de Dieu, j'en ai fait six maintenant!" "Océans de son".

Je suppose que nous avions tous cette éthique de travail. Aucun de nous n'était des rock stars, donc si vous aviez du temps dans un studio, c'était un gros problème: vous n'allez pas vous asseoir pour prendre de la drogue et boire et le gaspiller, vous ferez quelque chose.

L'une des choses sur le chagrin - je ne généraliserais pas, car tout le monde répond aux tragédies de différentes manières - mais j'avais une énorme quantité d'énergie.

Nous avons beaucoup bu et Tony Harrington a dit: "Nous pensons commencer une maison de disques au fil; que diriez-vous de faire un record en solo?" J'ai dit: "Eh bien, comment vais-je faire ça?" J'y ai pensé, et je travaillais sur beaucoup de musique dans les années précédentes, et je travaillais en tant que journaliste, à plein temps, vraiment, jusqu'à ce moment-là; Dans le petit temps libre que j'avais, je travaillais sur la musique. Alors j'ai dit oui.

Chaque fois que pour écrire un livre, je pense: "Je suis la dernière personne au monde qui devrait faire ça, je ne sais rien, je ne peux pas faire ça." Et j'ai traversé des années avec Into the Maelstrom.

Il y a un sentiment de trajectoires qui sont extraordinaires dans une vie comme celle-ci. Vous pouvez vous reconnecter avec les gens et recommencer à jouer avec eux après des années et des années à ne pas savoir si elles sont en vie.

Le syndicat des musiciens a déclaré que vous ne pouviez pas mime au-dessus des pops, ce qui est évidemment impossible, si vous avez un disque basé sur un studio sur lequel vous avez travaillé pendant un an ou quelque chose. Et il y a eu beaucoup de performances terribles. Parce qu'en plus des pops, vous étiez jeté sur scène.

Si vous manquez de nouvelles idées lorsque vous êtes très jeune, alors c'est un problème de talent; Si vous manquez de nouvelles idées lorsque vous vieillissez, il se peut qu'il ne reste plus rien à dire, ou que les idées de base exigent une attention répétée.

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