Djelloul Marbrook
@djelloulMarbrook
Au centre d'une rébellion Nous sommes nés pour passer à travers les murs non embrouillés par les géométries, pour déformer les dimensions dans nos poches, peindre des imaginations dans l'air, nés pour déchirer la persuasion de nos visages, à connaitre que nos parents parlent à la peur. Dans quel rêve nous nous endormons, le jour trop découvert pour s'y fier, ou la nuit où nous avons tout vu auparavant? Le paradis est comme on s'en souvient. Nous n'y sommes étrangers nulle part. Nous sommes seulement perdus parmi les dérangements, mais le vent nous ramène l'odeur de la maison. Le matin nous est toujours inconnu. Nous devons y réapprendre la sieste de chaque objet. Mais parfois, on ne se souvient plus de la façon avec laquelle nous avons été pliés, N'attendant que l'image dans le miroir puisse s'évaporer, dans l'espoir de revenir à notre état d'origine étincelante agitée dans notre moelle. En tous ces yeux l’élixir, mais pourquoi l'in-naturel ne veut pas nous tourner le dos et pourquoi, dans la grâce du déjà-vu nous sommes en chemin vers nous-mêmes? Si vous avez attaché vos chaussures ensemble Rien de pire n'arrivera autour que de prendre un taxi et de penser que vous allez réellement quelque part. Je ne peux pas effacer la mémoire du vol, la prise de conscience d'un puma, la translucidité d'une feuille. Je me souviens des atomes blottis dans un bouclier macédonien, au milieu d'une rébellion sur l'épée de Baybar, rien de trop exquis à supporter. Puis je me souviens en prétendant que je serais surement enterré ici.