Eduard Hanslick
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@eduardHanslick
Tant que nous refusons d'inclure des billets de loterie parmi les symphonies ou des bulletins médicaux parmi les ouvertures, nous devons nous abstenir de traiter les émotions comme un monopole esthétique de la musique en général ou un certain morceau de musique en particulier.
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Le concerto pour violon de Tchaikovsky nous donne pour la première fois la notion hideuse qu'il peut y avoir de la musique qui pue à l'oreille.
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Tant que nous refusons d'inclure des billets de loterie parmi les symphonies ou des bulletins médicaux parmi les ouvertures, nous devons nous abstenir de traiter les émotions comme un monopole esthétique de la musique en général ou un certain morceau de musique en particulier.
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Vous ne pouvez pas imaginer l'enthousiasme sauvage que ces deux hommes ont créé à Vienne. Les journaux sont entrés dans des ravages sur chaque nouvelle valse, et d'innombrables articles sont apparus à propos de Lanner et Strauss.
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La musique n'a pas de sujet au-delà des combinaisons de notes que nous entendons, car la musique parle non seulement par des sons, mais il ne parle que du son.
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Un art vise avant tout à produire quelque chose de beau qui n'affecte pas nos sentiments mais l'organe de pure contemplation, notre imagination.
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Accorde que le véritable organe avec lequel la belle est appréhendée est l'imagination, et il s'ensuit que tous les arts sont susceptibles d'affecter indirectement les sentiments.
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Tant que nous refusons d'inclure des billets de loterie parmi les symphonies ou des bulletins médicaux parmi les ouvertures, nous devons nous abstenir de traiter les émotions comme un monopole esthétique de la musique en général ou un certain morceau de musique en particulier.
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D'une part, il est dit que le but et l'objet de la musique sont d'exciter des émotions, c'est-à-dire des émotions agréables; D'un autre côté, les émotions seraient le sujet que les œuvres musicales sont destinées à illustrer. Les deux propositions se ressemblent à ce sujet, celle est aussi fausse que l'autre.
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La belle est et reste belle même si elle ne suscite aucune émotion, et bien qu'il n'y ait personne pour le regarder. En d'autres termes, bien que la belle existe pour la satisfaction d'un observateur, elle est indépendante de lui. En ce sens, la musique n'a pas non plus de but (objet), et le simple fait que cet art particulier est si étroitement lié à nos sentiments ne justifie nullement l'hypothèse que ses principes esthétiques dépendent de cette union.
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Le prélude à Tristan et Isolde me rappelle la vieille peinture italienne d'un martyr dont les intestins sont lentement déroulés de son corps sur une bobine.
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D'une part, il est dit que le but et l'objet de la musique sont d'exciter des émotions, c'est-à-dire des émotions agréables; D'un autre côté, les émotions seraient le sujet que les œuvres musicales sont destinées à illustrer. Les deux propositions se ressemblent à ce sujet, celle est aussi fausse que l'autre.
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Que le rythme de trois à quatre doucement enivrant qui s'est emparé de la main et du pied, a nécessairement éclipsé de la musique grande et sérieuse et a rendu le public impropre à tout effort intellectuel.
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Jusqu'à présent, le cours a poursuivi dans l'esthétique musicale a presque toujours été entravé par la fausse hypothèse que l'objet n'était pas tant pour enquêter sur ce qui est beau dans la musique pour décrire les sentiments que la musique se réveille.