Université de Harvard, 1995. Selin, une jeune Américaine d'origine turque, entame des études de lettres et de langues. Selin se sent à part. Elle ne maîtrise pas les codes, sa gaucherie lui fait honte et ses amours avec Ivan, un étudiant en mathématiques hongrois, sont rapidement déçues. Pétrie d'illusions, elle envisage sa vie au miroir de la littérature, en particulier les romans russes, dont elle raffole. Don Quichotte des temps modernes, Selin comprend peu à peu que la réalité ne ressemble pas à ce qu'en disent ses livres favoris. Au terme de ce magnifique roman d'apprentissage plein d'humour et d'autodérision, une jeune femme trouve sa voix dans l'écriture, unique manière raisonnable, selon l'auteur, de supporter le monde réel.

L'idiote

SHORTLISTED FOR THE WOMEN'S PRIZE FOR FICTION 2018 Selin, a tall, highly strung Turkish-American from New Jersey turns up at Harvard and finds herself dangerously overwhelmed by the challenges and possibilities of adulthood. She studies linguistics and literature, and spends a lot of time thinking about what language - and languages - can and cannot do. Along the way she befriends Svetlana, a cosmopolitan Serb, and obsesses over Ivan, a mathematician from Hungary. 

Selin ponders profound questions about how culture and language shape who we are, how difficult it is to be a failed writer, and how baffling love is. At once clever and clueless, Batuman's heroine shows us with perfect hilarity and soulful inquisitiveness just how messy it can be to forge a self.

The idiot

Pourquoi se contenter de lire des livres quand on peut aussi les vivre?Brillante étudiante à Harvard, puis à Stanford, Elif Batuman prend la tangente et part à l'aventure, sur les traces des auteurs russes qu'elle affectionne.Elle rencontre les héritières fantasques d'Isaac Babel, visite le jardin de Tolstoï en Russie, apprend la langue ouzbek à Samarcande et s'installe dans une mystérieuse maison de glace à Saint-Pétersbourg.En chemin, elle relit les classiques et fait connaissance d'une série d'excentriques, d'originaux et d'hurluberlus, tous membres d'un club très fermé: celui des fanatiques de la littérature russe.Récit d'initiation à la vie et à la lecture, Les Possédés nous emporte dans un tourbillon d'épisodes rocambolesques et littéraires.

Les Possédés: Mes aventures avec la littérature russe et ceux qui la lisent

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Manuel Berri.

Pourquoi se contenter de lire des livres quand on peut aussi les vivre ?

Brillante étudiante à Harvard, puis à Stanford, Elif Batuman prend la tangente et part à l'aventure, sur les traces des auteurs russes qu'elle affectionne.

Elle rencontre les héritières fantasques d'Isaac Babel, visite le jardin de Tolstoï en Russie, apprend la langue ouzbek à Samarcande et s'installe dans une mystérieuse maison de glace

à Saint-Pétersbourg.

En chemin, elle relit les classiques et fait la connaissance d'une série d'excentriques, d'originaux et d'hurluberlus, tous membres d'un club très fermé : celui des fanatiques

de la littérature russe.

Récit d'initiation à la vie et à la lecture, Les Possédés nous emporte dans un tourbillon d'épisodes rocambolesques et littéraires.

Les possédés - Mes aventures avec la littérature russe et ceux qui la lisent

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Manuel Berri.
Pourquoi se contenter de lire des livres quand on peut aussi les vivre ?
Brillante étudiante à Harvard, puis à Stanford, Elif Batuman prend la tangente et part à l'aventure, sur les traces des auteurs russes qu'elle affectionne.
Elle rencontre les héritières fantasques d'Isaac Babel, visite le jardin de Tolstoï en Russie, apprend la langue ouzbek à Samarcande et s'installe dans une mystérieuse maison de glace
à Saint-Pétersbourg.
En chemin, elle relit les classiques et fait la connaissance d'une série d'excentriques, d'originaux et d'hurluberlus, tous membres d'un club très fermé : celui des fanatiques
de la littérature russe.
Récit d'initiation à la vie et à la lecture, Les Possédés nous emporte dans un tourbillon d'épisodes rocambolesques et littéraires.

Les Possédés. Mes aventures avec la littérature russe et ceux qui la lisent

Elif Batuman (née le 7 juin 1977) est une écrivaine américaine, universitaire et journaliste. Elle est l'auteur d'un essai, Les Possédés et d'un roman, L'Idiote, finaliste pour le Prix Pulitzer de la Fiction 2018.

Je ne crois pas à avoir honte de ne pas avoir lu des choses.

Les problèmes du roman russe sont assez similaires aux problèmes du nationalisme turc et de la culture turque, ce que j'ai grandi en pensant ne m'a pas beaucoup affecté parce que mes parents n'en ont pas vraiment parlé.

Mes parents sont nés dans un pays laïque. Ils se sont rencontrés dans la meilleure école de médecine de la Turquie, ont déménagé en Amérique dans les dix-neuf soixante-soits et sont devenus des chercheurs et des professeurs.

Je trouve quelque chose de très attrayant dans la prise de la littérature très littéralement.

Si vous pensez à Don Quichote, Don Quichote est ce gars qui veut vivre comme s'il était dans une romance chevaleresque médiévale, alors qu'il vit en fait dans l'Espagne du XVIe siècle, qui passe déjà par la sécularisation, l'industrialisation, la modernisation. Il sort pour tuer un géant, et à la place, il entre en collision avec cet énorme moulin à vent et se blesse et endommage également le moulin à vent. Je pense que c'est une métaphore des collisions que nous avons tous au fil du temps, car nos idées de nous-mêmes se synchronisent avec le moment historique.

Le football est pris très au sérieux en Turquie.

Si, pendant un moment, il semblait que le 11 septembre pouvait être identifié avec l'Irak, l'illusion était de courte durée.

« Maladroit » implique à la fois solidarité et implication. Personne n'est exempté.

Lorsque vous vous promenez, vous avez toutes ces choses qui vous font vous faire un coup dans la tête, des choses qui vous sont arrivées, des choses que vous avez lues. La vie n'est que la vie et vous en obtenez ce que vous en tirez.

C'est vraiment un compromis: vous devez toujours décider si vous allez dire la chose la plus ambitieuse et perdre un peu de clarté - ou allez-vous dire quelque chose de très clairement et sacrifier un peu de nuance? Soyez trop obscur et vous ressemblez à un trou du cul prétentieux; Allez trop loin avec la clarté, et vous avez l'impression de parler à votre public, ou comme vous vous êtes vous-même un simplet réducteur.

Si je pouvais recommencer aujourd'hui, je choisirais à nouveau la littérature. Si les réponses existent dans le monde ou dans l'univers, je pense toujours que c'est là que nous allons les trouver.

Si vous êtes dans une rupture, vous pourriez aussi bien aller jusqu'au bout et passer l'été à Samarkand, sans climatisation, apprendre une langue pour laquelle vous n'avez aucune utilité. Au moins, cela ajoute un peu de romance à une situation déprimante.

L'amour est une chose rare et précieuse, et vous ne pouvez pas choisir son objet. Vous allez simplement vous accrocher à toutes les choses les moins pratiques - et si le seul obstacle sur votre chemin est un peu de travail supplémentaire, alors c'est le merveilleux cadeau.

La maladresse est la conscience d'une fausse position.

Le «dans la recherche du temps perdu» de Proust, en particulier «Time Reglay», m'a fait réfléchir différemment à ce que le roman est et peut faire. Ensuite, je l'ai oublié, puis je l'ai relu et je me suis rappelé.

Maintenant que je suis presque quarante ans, je repense à certaines des décisions que j'ai prises quand j'étais plus jeune - des décisions que je considérais comme courageuses, ou généreuses, ou autrement adaptées à un écrivain; adapter quelqu'un qui l'avait pris comme objectif de sa vie de comprendre la condition humaine - et j'aimerais pouvoir remonter dans le temps et être comme " vous-même un peu. "

Pourquoi y a-t-il une fin de l'année? Parce que le calendrier impose à temps l'ordre numérique. Il y a une forme physique naturelle dans la célébration de la nouvelle année, une fête de nombres imposés aux choses, avec des listes, ainsi qu'avec des calendriers de l'Avent et des chansons comme «les douze jours de Noël».

Je suis un grand admirateur d'Henry Jeffreys et j'attends avec impatience son livre d'alcool et d'empire depuis de nombreuses années!

Il y a beaucoup à dire pour une éducation des arts libéraux de style américain, ce qui empêche les jeunes de professionnaliser immédiatement.

Le livre qui m'a fait décider d'aller dans la littérature russe était «Anna Karenina», que j'ai lue pour la première fois au lycée. La chose qui m'a séduit et a constitué sa russe pour moi, c'est qu'elle était simultanément incroyablement drôle et triste.

Les gens sont façonnés par l'amitié autant que par la romance.

Je pense qu'il est vrai que, comme on le montre souvent, l'écrivain est toujours un étranger. Un écrivain est quelqu'un qui raconte des histoires sur ce qui se passe, ce que vous ne pouvez pas faire si vous êtes totalement pris dans l'instant.

Lorsque vous inventez quelque chose, vous vous inscrivez sur les réservoirs de connaissances que vous avez déjà. Ce n'est que lorsque vous êtes fidèle à la vérité que quelque chose peut vous venir de l'extérieur.

En lisant Epictetus, j'ai réalisé que la plupart de la douleur de ma vie ne provenait pas de privations ou d'insultes réelles, mais plutôt de la honte de penser qu'ils auraient pu être évités.

Quiconque a déjà essayé de comploter un mystère policier sait que la chose la plus difficile à trouver est le motif.

Lisez suffisamment sur le scarabée de bouse, et une image de son personnage émerge: patient, optimiste, sans se plaindre.

Au moment où je suis arrivé à l'université, la guerre froide était fondamentalement terminée.

La littérature russe m'a intéressé à ce que signifie la littérature.

J'ai grandi en entendant que si ce n'était pas pour Ataturk, ma grand-mère aurait été «une personne couverte» qui aurait dépendait d'un homme pour son gagne-pain. Au lieu de cela, elle est allée au pensionnat, a écrit une thèse sur Balzac et est devenue enseignante.

Bien sûr, il n'était pas possible de rendre compte de tout le temps. Au moment où vous aviez écrit à quelle heure il était, c'était déjà plus tard qu'il ne l'avait été.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Elif_Batuman

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