Erich Maria Remarque
@erichMariaRemarque
Les miroirs sont là quand nous le sommes et pourtant ils ne nous rendent jamais rien que notre propre image. Jamais, nous ne saurons jamais ce qu'ils sont lorsqu'ils sont seuls ou ce qui est derrière eux.
Erich Maria Remarque
Auteur
Erich Maria Remarque, né Erich Paul Remark le 22 juin 1898 à Osnabrück (Province de Hanovre) et mort le 25 septembre 1970 à Locarno (Suisse), est un écrivain allemand, naturalisé américain en 1947 après avoir été déchu de sa nationalité allemande par le régime nazi en juillet 1938. Un de ses livres, À l'Ouest, rien de nouveau (Im Westen nichts Neues), un roman pacifiste sur la Première Guerre mondiale, connut, dès sa parution en 1929, un succès mondial retentissant et reste un ouvrage phare sur le premier conflit mondial. À l'instar de Catherine soldat (Die Katrin wird Soldat) d'Adrienne Thomas, ce livre fut brûlé lors des autodafés de 1933 en Allemagne. E.M. Remarque s'exila en Suisse, puis aux États-Unis où il obtint sa naturalisation.
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Citations
130
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La guerre nous a ruinés pour tout.
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Nous ne sommes plus de jeunes hommes. Nous avons perdu tout désir de conquérir le monde. Nous sommes des réfugiés. Nous furions nous-mêmes. De nos vies. Nous avions dix-huit ans, et nous venions de commencer à aimer le monde et à aimer être dedans; Mais nous avons dû tirer dessus. La première coquille à atterrir est allée directement pour nos cœurs. Nous avons été coupés d'une réelle action, de continuer, des progrès. Nous ne croyons plus en ces choses; Nous croyons à la guerre.
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Pour moi, le front est un mystérieux tourbillon. Bien que je sois encore dans l'eau loin de son centre, je sens le tourbillon du vortex me sucer lentement, irrésistiblement, inévitablement en lui-même.
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À l'Ouest, rien de nouveau.
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Kropp, d'autre part, est un penseur. Il propose qu'une déclaration de guerre soit une sorte de festival populaire avec des coiffures et des groupes d'entrée, comme un combat de taureau. Ensuite, dans l'arène, les ministres et les généraux des deux pays, vêtus de dessins de baignade et armés de clubs, peuvent l'avoir sur eux-mêmes. Celui qui survit au pays gagne. Ce serait beaucoup plus simple et plus que cet arrangement, où les mauvaises personnes font les combats
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Tout est pourris qu'ils aient mis dans les nouvelles de la guerre sur la bonne humeur des troupes, comment ils organisent des danses presque avant qu'elles ne soient hors ligne. Nous n'agissons pas comme ça parce que nous sommes de bonne humeur: nous sommes de bonne humeur parce que sinon nous devrions aller en morceaux.
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Nous avions dix-huit ans et nous avions commencé à aimer la vie et le monde; Et nous avons dû le tirer en morceaux. La première bombe, la première explosion, a éclaté dans nos cœurs. Nous sommes coupés de l'activité, de l'effort, du progrès. Nous croyons en de telles choses, nous croyons en la guerre. "- Tout calme sur le front occidental, Ch. 5
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Kropp, d'autre part, est un penseur. Il propose qu'une déclaration de guerre soit une sorte de festival populaire avec des coiffures et des groupes d'entrée, comme un combat de taureau. Ensuite, dans l'arène, les ministres et les généraux des deux pays, vêtus de dessins de baignade et armés de clubs, peuvent l'avoir sur eux-mêmes. Celui qui survit au pays gagne. Ce serait beaucoup plus simple et plus que cet arrangement, où les mauvaises personnes font les combats
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De doux rêves bien que les armes soient en plein essor.
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Sur les marches se trouve une mitrailleuse prête à l'action. Le carré est vide; Seules les rues qui y mènent sont bloquées par des gens. Ce serait la folie d'aller plus loin - la mitrailleuse couvre le carré.
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Parfois, je pensais qu'un jour je devrais me réveiller, et tout ce qui avait été fini. oublié, coulé, noyé. Rien n'était sûr - pas même de la mémoire.
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Ils sont plus humains et plus fraternels les uns envers les autres, me semble-t-il, que nous. Mais c'est peut-être simplement parce qu'ils se sentent plus malheureux que nous.
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Quoi qu'il en soit, la guerre est finie en ce qui les concerne. Mais attendre la dysenterie n'est pas vraiment une vie non plus.
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Moi aussi, je vais aller bientôt '', dit-elle: «Je suis las et las de ma lassitude. Tout commence à être un peu vide et plein de congé et de mélancolie et d'attente.
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La musique a enchanté l'air. C'était comme le vent du sud, comme une nuit chaude, comme des voiles gonflées sous les étoiles, complètement et complètement irréels ... Cela rendait tout spacieux et coloré, le flux sombre de la vie semblait pulser dedans; Il n'y avait plus de charges, plus de limites; Il n'existait que de la gloire et de la mélodie et de l'amour, de sorte que l'on ne pouvait tout simplement pas se rendre compte que, en même temps que cette musique, là-bas, il y avait gouverné la pauvreté, le tourment et le désespoir.
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Aucun soldat ne survit mille chances. Mais chaque soldat croit au hasard et fait confiance à sa chance.
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Aujourd'hui, l'agresseur est le berger de la paix, et les batteurs et chassés sont les fauteurs de troubles du monde. De plus, il y a des courses entières qui le croient!
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Les jours, les semaines, les années ici reviendront, et nos camarades morts se tiendront alors debout et marcheront avec nous, nos têtes seront claires, nous aurons un but, et donc nous marcherons, nos camarades morts A côté de nous, les années à l'avant derrière nous: - à qui, contre qui?
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Soudain, je suis rempli d'une impatience consommatrice pour disparaître.
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Le courage est la parure la plus juste de la jeunesse.
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Le cercueil, il me protégera, bien que la mort lui-même s'y trouve
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Est-ce que je marche? Ai-je encore des pieds? Je lève les yeux, je les laisse bouger et me retourne avec eux, un cercle, un cercle, et je me tiens au milieu. Tout est comme d'habitude. Seul le milice Stanislaus Katczinsky est décédé. Ensuite, je ne sais rien de plus.
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Ce n'est que lorsqu'on n'a plus de but dans la vie qu'on est vraiment libre.
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Bon ou malade, la vie est la vie; Vous vous rendez compte que lorsque vous devez le risquer.
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Chaque petit haricot doit être entendu et vu!
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La musique a enchanté l'air. C'était comme le vent du sud, comme une nuit chaude, comme des voiles gonflées sous les étoiles, complètement et complètement irréels ... Cela rendait tout spacieux et coloré, le flux sombre de la vie semblait pulser dedans; Il n'y avait plus de charges, plus de limites; Il n'existait que de la gloire et de la mélodie et de l'amour, de sorte que l'on ne pouvait tout simplement pas se rendre compte que, en même temps que cette musique, là-bas, il y avait gouverné la pauvreté, le tourment et le désespoir.
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Un hôpital à lui seul montre ce qu'est la guerre.
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Les tranchées, les hôpitaux, la tombe commune - il n'y a pas d'autres possibilités.
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Nous sommes de petites flammes mal abritées par des murs fragiles contre la tempête de la dissolution et de la folie, dans lesquelles nous scintirons et parfois presque sortir… nous nous glissons sur nous-mêmes et avec de grands yeux regardant la nuit… et ainsi nous attendons le matin.