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François Creteau

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Poésies

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    François Creteau

    @francoisCreteau

    Je sens la morsure Je sens la morsure d'un démon Mon âme attristée joue avec la confusion Quand je hume des parfums de satisfaction Que m'offre ces visages comme hameçon L'enfer brûle les restes de ma raison Ses morsuures n'ont aucune compassion Pour mon cœur qui ne veut adoration Pour ce mal qui me donne vaine leçon Je récite des prières saines afin de guérir Cette misère qui titille mon grand délire Celui de ne plus voir ces faux sourires à venir Dans un feu d'amour qui ne vous inspire Je ne veux plus être ce docile messire Qui se laisse berner par la vile duplicité ☼ŦC

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    François Creteau

    @francoisCreteau

    Jour de fête pour un pantalon Demain sera jour de fête Enterrement d’une vie de garçon Certes pas en caleçon J’irai jouer la farce du trublion Autant s’acheter un neuf pantalon Pour nous les hommes Nous ne sommes pas gâtés Dans les rues ensoleillées Peu de magasins à recommander On ne peut bluffer, faut s’habiller Alors je me vais, sourire condamné Dans le premier magasin du là bas C’est suffisant pour ma sage pomme Quelle taille pour monsieur ? Allons ! C’est lui le spécialiste pas moi Prenez du trente huit , peut être une joie Non je prenddrai du quarante cette fois Car on mange bien sous mon toit Et au restaurant on se gave parfois Allez! Je prends le quarante deux Je vais essayer, ô mon Dieu ! Le trente huit! Il n’est pas observateur Moi j’ai ma pudeur et j’y tiens Aie! La fermeture à un petit rien Craquée, je cache le tout on ne verra rien Apres tout , il aurait dû ce vaurien M’offrir la taille qui m’aille Le quarante je l’enfile, nom d’une pipe: Le ventre oublie de rentrer, pas vrai: J’ai mangé tout çà, non jamais ! Je tire un peu, aie ! Le voilà gêné Non coincé, sa place c’est à droite, ô té ! Si j’avais su je ne l’aurai pas emmailloté Il était bien dans son jeans sordide Je voudrai essayer une chemise Pas claire, je ne voudrai pas être sale Avec les éclats de lumières dans la salle On verra les taches du vin chacal Je ne fais pas de sport mais c’est anormal Ces pectoraux qui là sans gêne se déballent Sur un gilet d’été qui impeccable ferme mal Vous accepter! De me faire une reprise, non remise Déjà deux heures mon essayage , un remotd Non j’en ai marre, je me décide trop tard Bon ! Donnez-moi du quarante quatre dare-dare Je ne pensais pas que la bière faisait du lard Tant pis je prends celui-ci , il se fait tard Et je dois encore ravaler le ventru fêtard J’irai avec jeannette, elle a tout de ce bon art Connaître ma taille, c’est son bon genre Les dessous c’est elle, les dehors son cafard Et je dois m’excuser tout le temps avec mes retards Quand je rentre le soir, elle me dit déjà tu t’endors Franchement quand vous faites tant d’effort Avez-vous l’envie folle d’en reprendre encore ☼₣€

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    François Creteau

    @francoisCreteau

    La franchise Faut-il tout dire, tout se dire Par l’ouverture d’une besace Là où se sont cachés; à ma belle face Des mots inaudibles mais tenaces De les dire, c’est un retournement De les dire, c’est la soupe à la grimace Ne pas les dire, c’est un piège inefficace Ne pas les dire, c’est le soupçon efficace La franchise à ce prix qui trompe Mais peut-elle ; un jour se défausser Car elle doit être, cette honnêteté Qui opère, avec délicatesse mesurée Elle ne doit pas frauder, sa vraie nature S’asseoir sur la bonne moralité Se déverser sur l’honorabilité Pour prendre pied, sur la tranquillité Ne pas dire c’est, prescrire le faux Dans l’espoir, de se dédouaner Dire toute la faute, ce doit d’être l’accepter En jurant, de ne plus recommencer Si l’on ne dit, notre conscience crie Persécutée par tous les vils remords Si l’on dit : Elle se met en batterie à tord Pour connaître étranglée; enfin son sort On se prend la tête, entre les mains Quand enfin tout est dit, c’est alors dit et tout dit Tracasserie du sort, réservée à la franchise du dit Mais doit-on encore se demande si elle a tout dit. ☼₣€

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    François Creteau

    @francoisCreteau

    La fureur d'un sang Une fontaine coule je l'entends Du fond de mon être ruissèle Les chutes de la fureur d'un sang Qui voudrait de sa carpelle Désaltérer un monde dément Mais le soir ne veut comprendre Au fond de mes rêves impuissants La rage de ses peuples outragés Ils me bousculent comme des mendiants Que l'on ne veut a tout jamais enyendre Alors puis-je laisser couler vin franc Pour oublier ce sang déraisonnable Qui voudrait revivifier les contrées Dans la pure sagesse de l'agréable Quand bonheur s'installe en tout temps Mon cœur pleure tout son sang De sa peur à ne plus savoir dépasser Le comment pouvoir encor aimer Quand le monde n'est que supplice Et que l'irrationnel abreuve dureté De ces âmes qui attise le méchant Je voudrai avoir grande foi En ces humains de bonne volonté Qui auraient désir que du vivre ensemble Quand le sain de la vie est de vivre simplement Où générosité, solidarité, fraternité Seraient maitres mots de la vie des peuples Pour se débarrasser des égos intéressés Qui n'ont de volonté que de détruire nos toits ☼ŦC

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