François Rabelais
@francoisRabelais
Un enfant n'est pas un vase à remplir, mais un feu à allumer.
François Rabelais
François Rabelais (également connu sous deux anagrammes de son nom : Alcofribas Nasier ou bien Serafin Calobarsy — où « Françoys » est écrit en ancien français), né à la Devinière à Seuilly, près de Chinon (dans l'ancienne province de Touraine), en 1483 ou 1494 selon les sources, et mort à Paris le 9 avril 1553, est un écrivain français humaniste de la Renaissance. Ecclésiastique et anticlérical, chrétien considéré par certains comme libre-penseur, médecin et ayant l'image d'un bon vivant, les multiples facettes de sa personnalité semblent parfois contradictoires. Pris dans la tourmente religieuse et politique de la Réforme, Rabelais se montre à la fois sensible et critique vis-à-vis des grandes questions de son temps. Par la suite, les regards portés sur sa vie et son œuvre ont évolué selon les époques et les courants de pensée. Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix, d'une foi évangélique et du retour au savoir de l'Antiquité gréco-romaine, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge, reprenant les thèses de Platon pour contrer les dérives de l'aristotélisme. Il s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose d'une part la pensée humaniste évangélique, d'autre part la culture populaire, paillarde, « rigolarde », marquée par le goût du vin et des jeux, manifestant ainsi une foi chrétienne humble et ouverte, loin de toute pesanteur ecclésiastique. Son réquisitoire à l'encontre des théologiens de la Sorbonne et ses expressions crues, parfois obscènes, lui attirent les foudres de la censure des autorités religieuses, surtout à partir de la publication du Tiers Livre. Il partage avec le protestantisme la critique de la scolastique et du monachisme, mais le réformateur religieux Jean Calvin s'en prend également à lui en 1550. Ses œuvres majeures, comme Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), qui tiennent à la fois de la chronique, du conte avec leurs personnages de géants, de la parodie héroï-comique, de l'épopée et du roman de chevalerie, mais qui préfigurent aussi le roman réaliste, satirique et philosophique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne.
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Un enfant n'est pas un vase à remplir, mais un feu à allumer.
@francoisRabelais
Peut-il y avoir un plus grand dotage dans le monde que pour que l'un soit guider et diriger ses cours par le son d'une cloche, et non par son propre jugement.
@francoisRabelais
Savez-vous ce qu'Agesas a dit, quand on lui a demandé pourquoi la grande ville de Lacedomonie n'était pas celle de murs? Parce que, soulignant les habitants et les citoyens de la ville, si experts en discipline militaire et si forts et bien armés: "Ici", a-t-il dit, "sont les murs de la ville", ce qui signifie qu'il n'y a pas de mur mais d'os, et que les villes ne peuvent avoir plus de mur plus sûr ni plus forte que la vertu de leurs citoyens et habitants.
@francoisRabelais
Peu et signes sont bénis sont ceux que Jupiter a destinés à être des planteurs de chou. Car ils ont toujours un pied sur le sol et l'autre non loin de là. Tout le monde est invité à discuter sur Felicity et le bonheur suprême. Mais l'homme qui plante des choux que je déclare maintenant positivement être le plus heureux des mortels.
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Je vais chercher un grand peut-être.
@francoisRabelais
Si vous voulez éviter de voir un idiot, brisez le miroir.
@francoisRabelais
Parce que tout comme les armes n'ont pas de force à l'extérieur s'il n'y a pas de conseil dans une maison, l'étude est vaine et les conseils inutiles qui ne sont pas mis en effet vertueux lorsque le temps appelle.
@francoisRabelais
Quand je bois, je pense; Et quand je pense, je bois.
@francoisRabelais
Comment pourrais-je gouverner autrui, qui moi-même gouverner ne saurais ?
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Une guerre entreprise sans argent suffisant n'a qu'un brin de force. Les pièces de monnaie sont le nerf même des batailles.
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Il n'y a pas de cause plus vraie de malheur chez les hommes que, en attendant naturellement de la charité et de la bienveillance, ils reçoivent du mal et de la vexation.
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Le parfum du vin, oh combien plus agréable, riant, priant, céleste et délicieux que celui de l'huile!
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La machination vaut plus que la force.
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Je dois beaucoup; Je n'ai rien; Le reste je laisse aux pauvres.
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Savez-vous ce qu'Agesas a dit, quand on lui a demandé pourquoi la grande ville de Lacedomonie n'était pas celle de murs? Parce que, soulignant les habitants et les citoyens de la ville, si experts en discipline militaire et si forts et bien armés: "Ici", a-t-il dit, "sont les murs de la ville", ce qui signifie qu'il n'y a pas de mur mais d'os, et que les villes ne peuvent avoir plus de mur plus sûr ni plus forte que la vertu de leurs citoyens et habitants.
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Peut-il y avoir un plus grand dotage dans le monde que pour que l'un soit guider et diriger ses cours par le son d'une cloche, et non par son propre jugement.
@francoisRabelais
Un crieur de sauce verte.
@francoisRabelais
Par le monde, il y a beaucoup plus de couillons que d'hommes.
@francoisRabelais
Comment savez-vous que l'antiquité était stupide? Comment savez-vous que le présent est sage? Qui l'a rendu stupide? Qui l'a rendu sage?
@francoisRabelais
Attendez une seconde pendant que je retire une gorgée de cette bouteille: c'est mon vrai et seul Helicon, ma fontaine caballine, mon seul enthousiasme. Ici, boire, je délibérer, je raisonne, je résolve et conclut. Après l'épilogue, je ris, j'écris, je composte, je bois. Ennius Brinking serait écrit, l'écriture boit.
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Plain comme un nez sur le visage d'un homme.
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Rire est propre à l'homme.
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Je ferais volontiers sans valet. Je ne suis jamais aussi bien traité que quand je suis sans voiturier.
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Celui qui n'a pas une aventure n'a ni cheval ni mule, alors dit Salomon .-- qui est trop aventureux, a déclaré Echephron, - perd du cheval et de la mule.
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Lorsque mon âme quittera cette habitation humaine, je ne me considérerai pas comme étant complètement morte, mais pour passer d'un État à l'autre, étant donné que, en vous et par vous, je reste dans mon image visible dans ce monde.
@francoisRabelais
Dans cette vie mortelle, rien n'est béni tout au long.
@francoisRabelais
Il vaut mieux écrire des rires que des larmes, car le rire est la propriété de l'homme.
@francoisRabelais
C'est la folie de mettre la charrue devant les bœufs.
@francoisRabelais
Parce que tout comme les armes n'ont pas de force à l'extérieur s'il n'y a pas de conseil dans une maison, l'étude est vaine et les conseils inutiles qui ne sont pas mis en effet vertueux lorsque le temps appelle.
@francoisRabelais
Les heures sont faites pour l'homme, et non l'homme pour les heures.