Passionnant récit de la vie de singes avec lesquels nous partageons 96% de notre patrimoine génétique, ce nouveau livre du célèbre primatologue Frans de Waal est un vibrant manifeste pour l'égalité des genres. Avec humour, clarté et compassion, il élargit la conversation sur la dynamique des genres humains en promouvant un modèle inclusif qui embrasse les différences, plutôt que de les nier. Les découvertes de Frans de Waal s'inscrivent avec force dans les débats contemporains sur le genre, l'égalité, l'opposition entre les phénomènes naturels ou culturels de nos rapports humains. S'il ne conteste pas l'existence de différences entre les sexes, l'auteur affirme qu'il n'y a rien de « naturel » à ce que les hommes exercent une domination et que la biologie ne permet pas de les expliquer.

Différents - Le genre vu par un primatologue

Qu'est-ce qui distingue l'esprit d'un homme de celui d'un animal ? La capacité de concevoir des outils ? La conscience de soi ? L'emprise sur le passé et le futur ? Au fil des dernières décennies, ces thèses ont été érodées ou même carrément réfutées par une révolution dans l'étude de la cognition animale. Ce livre d'un éthologue mondialement reconnu nous amène à réexaminer tout ce que nous croyions savoir sur l'intelligence animale... et humaine.

Sommes-nous trop bêtes pour comprendre l'intelligence des animaux ?

D'où nous vient la morale ? Beaucoup pensent que c'est une spécificité purement humaine, à laquelle les autres animaux seraient totalement étrangers. Nous serions moraux par choix, et non par nature. Pourtant, si l'on observe la longue lignée qui nous précède, on s'apercevra qu'elle s'est toujours préoccupée des plus faibles. Et que les membres du groupe ont su établir entre eux des liens de coopération pérennes. Force est alors de constater qu'entre les comportements animaux et ceux des humains, il y a une continuité très forte. Entre empathie animale, théorie de l'esprit, sens de la communauté et droits des animaux, les frontières se redessinent sous la plume de l'un des plus grands spécialistes des primates, pour peut-être finir par disparaître. Ces thèses révolutionnaires, issues des leçons données par Frans de Waal à l'université de Princeton en 2003, viennent s'enrichir des réponses de trois philosophes et d'un spécialiste de la psychologie évolutionniste.

Primates et philosophes

D'où nous vient la morale ? Beaucoup pensent que c'est une spécificité purement humaine, à laquelle les autres animaux seraient totalement étrangers. Nous serions moraux par choix, et non par nature. Pourtant, si l'on observe la longue lignée qui nous précède, on s'apercevra qu'elle s'est toujours préoccupée des plus faibles. Et que les membres du groupe ont su établir entre eux des liens de coopération pérennes. Force est alors de constater qu'entre les comportements animaux et ceux des humains, il y a une continuité très forte. Entre empathie animale, théorie de l'esprit, sens de la communauté et droits des animaux, les frontières se redessinent sous la plume de l'un des plus grands spécialistes des primates, pour peut-être finir par disparaître... Ces thèses révolutionnaires, issues des leçons données par Frans de Waal à l'université de Princeton en 2003, viennent s'enrichir des réponses de trois philosophes et d'un spécialiste de la psychologie évolutionniste.

L'intelligence et la culture ne suffisent pas à caractériser l'humain. Nous partageons avec tous les vivants une histoire commune que les chercheurs expérimentent de plus en plus finement.
Henri Atlan s'interroge sur la « fin des frontières ». Depuis un siècle les découvertes en biologie interroge la philosophie : la vie a changé de statut. On s'est en effet rendu compte que certaines molécules, qui jouent un rôle déterminant pour expliquer ce qu'on croyait être la vie, ne sont ellesmêmes pas vivantes. Ainsi, les gènes ne sont pas vivants ! Ces découvertes établissent une continuité graduelle entre le non vivant et le vivant.
De la même manière, les découvertes en éthologie brouillent la frontière entre l'humain et le non humain. Pour Frans de Waal, nous sommes, comme les chimpanzés et les bonobos, les héritiers d'une longue lignée d'animaux sociaux. Toutes les différences entre l'homme et le singe sont graduelles. Les animaux sont aussi des êtres culturels et nous n'avons jamais perdu tout lien avec la nature.
Sur ce fond de continuité, il nous incombe d'établir de nouvelles barrières, de nature morale, sociale et juridique, entre humain et non humain, afin d'éviter de former de nouvelles formes d'inhumain.

Les frontières de l'humain

Le célèbre primatologue et biologiste américano-néerlandais, auteur de L'âge de l'empathie (Éditions LLL, 2010), nous revient avec un essai passionnant sur les origines de la morale humaine. Tissant son texte de récits saisissant issus de l'observation du règne animal et d'analyses philosophiques judicieuses, de Waal cherche à expliquer la morale par un processus venu d'en bas, en insistant sur ce qui nous lie aux animaux.

Le bonobo, Dieu et nous - A la recherche de l'humanisme chez les primates

Dans ce livre plein de vie et d’humour, Frans de Waal, éthologue réputé, démontre que l’instinct de compassion n’est pas l’apanage exclusif de l’homme. Il révèle également que l’empathie et la coopération représentent des avantages sélectifs décisifs pour la perpétuation des espèces. Un livre de nature et de science à l’évidente portée politique dans notre société occidentale où règnent la concurrence et l’individualisme. Sommes-nous sur terre, comme on l’affirme si souvent, dans le seul but de servir notre propre survie et nos intérêts personnels ? Est-ce vraiment dans la nature humaine de se poignarder dans le dos pour gravir les échelons de la hiérarchie ? Dans ce livre stimulant, Frans de Waal examine comment l’empathie vient naturellement aux humains et à certains autres animaux. Le comportement égoïste et l’esprit de compétition, souvent présentés comme conformes aux théories de l’évolution, sont ici magistralement remis en cause.

L'Âge de l'empathie

Dans ce livre plein de vie et d'humour, Frans de Waal, éthologue réputé, démontre que l'instinct de compassion n'est pas l'apanage exclusif de l'homme. Il révèle également que l'empathie et la coopération représentent des avantages sélectifs décisifs pour la perpétuation des espèces. Un livre de nature et de science à l'évidente portée politique dans notre société occidentale où règnent la concurrence et l'individualisme.

L'âge de l'empathie ; leçons de la nature pour une société solidaire

Franciscus Bernardus Maria de Waal, plus connu sous le nom de Frans de Waal, né le 29 octobre 1948 à Bois-le-Duc (Pays-Bas), est un primatologue et éthologue néerlandais.
Il est professeur en éthologie des primates au département de psychologie de l'Université Emory à Atlanta et directeur du Centre des chaînons vivants (Living Links Center) au Centre national Yerkes de recherche sur les primates (Yerkes National Primate Research Center) à Atlanta. Il a publié de nombreux livres de vulgarisation dont La Politique du chimpanzé, De la réconciliation chez les primates et Le Singe en nous.

Robin Hood avait raison. Le souhait le plus profond de l'humanité est de répandre la richesse.

Je suis personnellement un non-croyant, donc j'ai du mal si nous avons vraiment besoin de religion.

Il est difficile d'obtenir des animaux qui se prêtent normalement peu d'attention pour faire les choses ensemble. On peut apprendre aux dauphins à sauter simultanément hors de l'eau précisément parce qu'ils montrent un comportement similaire spontanément, mais essayez de faire sauter deux chats domestiques et vous échouerez.

Il y a de nombreuses raisons à la gentillesse, et la religion n'est que l'une d'entre elles.

S'il existe une forme de contagion adaptative, c'est la réponse immédiate à la peur des autres. Si d'autres ont peur, il peut y avoir une bonne raison pour que vous ayez aussi peur.

L'empathie en tant qu'émotion complexe est différente. Cela nécessite une conscience des sentiments de l'autre personne et de ses propres réactions. La réaction appropriée n'est peut-être pas de pleurer quand une autre personne pleure, mais de les rassurer, ni même de les laisser tranquilles.

Si vous voulez concevoir une société humaine réussie, vous devez savoir quel type d'animal nous sommes. Sommes-nous un animal social ou un animal égoïste? Répondons-nous mieux lorsque nous sommes solitaires ou vivons-nous en groupe?

Après la Seconde Guerre mondiale, il a été décidé que, pour empêcher les Allemands et les Français d'avoir une autre guerre, il valait mieux les lier dans un pacte économique afin qu'ils investissent les uns dans les autres et aient des intérêts mutuels. Jusqu'à présent, cela a fonctionné pour empêcher la guerre entre les deux.

De nombreux économistes croient de grands croyants à l'idée que tout dans la nature est compétitif et que nous devons créer une société qui est compétitive pour refléter cela. Quiconque ne peut pas suivre, bien, trop mal.

L'empathie a probablement commencé comme un mécanisme pour améliorer les soins maternels. Les mères de mammifères qui étaient attentifs aux besoins de leurs jeunes étaient plus susceptibles de faire valoir la progéniture réussie.

La religion est peut-être devenue une codification de la moralité, et elle peut la fortifier, mais ce n'est pas l'origine.

Le rire du primate est donné dans des contextes ludiques et, en tant que tel, a une forte similitude avec le rire humain.

La pensée est que nous avons commencé à évoluer le langage non pas en parlant mais en faisant un geste.

Vous devez en savoir autant que vous le pouvez sur les espèces humaines si vous avez contribué à concevoir la société humaine. Bien sûr, je ne dis pas que vous pouvez dériver des règles morales de la nature - qui dérive un devrait être, comme le disent les philosophes - mais vous devez savoir quel type d'animaux nous sommes si vous voulez concevoir une société stable .

Les piliers les plus solides de la morale humaine sont la compassion et un sentiment de justice.

La morale humaine est impensable sans empathie.

La possibilité que l'empathie réside dans des parties du cerveau si anciennes que nous les partageons avec des rats devrait donner une pause à quiconque comparant les politiciens avec ces créatures pauvres et sous-estimées.

Nous sommes territoriaux, avides de pouvoir et encore plus brutaux que les chimpanzés.

En Afrique, nous avons le commerce de la viande de brousse, ce qui signifie que, à une très grande échelle, les animaux sont tués dans les forêts et vendus dans les villes en tant que nourriture de luxe.

Le rôle des inégalités dans la société est largement sous-estimé. L'inégalité n'est pas bonne pour votre santé, en gros.

Des parties très anciennes du cerveau sont impliquées dans la prise de décision morale.

Des groupes sauvages de chimpanzés attaquent leurs ennemis comme des gangs. Ce qui leur manque complètement, précisément en raison de leur fort comportement territorial, est une relation amicale avec leurs voisins.

La guerre est évitable si les conditions sont telles que les coûts de la guerre sont plus élevés que les avantages.

Les bonobos masculins ne correspondent vraiment pas à l'idéal masculin humain.

J'appelle l'idée que nous ne sommes que des singes tueurs l'erreur de Beethoven. Beethoven était désorganisé et désordonné, et pourtant sa musique est la quintessence de l'ordre.

Les gens veulent travailler avec quelqu'un qui ressent de la honte, qui s'inquiète des perceptions des autres. La malhonnêteté est quelque chose que nous n'aimons pas chez les autres.

La lutte évolutive pour la survie est vraiment une série égoïste de coups et de coups de couteau, et pourtant il peut conduire à des animaux extrêmement sociaux comme les dauphins, les loups ou, d'ailleurs, les primates.

Plus un animal est conscient de soi, plus il a tendance à être empathique.

Le babouin Hamadryas est un porte-harem où un mâle s'accouple avec plusieurs femelles.

Ce n'était pas Dieu qui nous a présenté la moralité; C'était plutôt l'inverse. Dieu a été mis en place pour nous aider à vivre comme nous l'avons senti que nous devons le faire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Frans_de_Waal

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