À quarante-trois ans, Barry Cohen, New-Yorkais survolté à la tête d'un fonds spéculatif de 2,4 milliards de dollars est au bord du précipice. Sous le coup d'une enquête de la Commission boursière, accablé par la découverte de l'autisme de son jeune fils, il prend une décision aussi subite qu'inattendue et embarque dans un car Greyhound. Destination : le Nouveau-Mexique où demeure celle qui fut jadis son premier amour, et avec qui il imagine pouvoir refaire sa vie. Une vie plus simple, plus saine, plus heureuse. Commence alors une folle traversée du continent. D'est en ouest, de highways en freeways, Barry découvre une autre Amérique : celle des pauvres, des marginaux, des déclassés. Pendant que sa femme, Seema, entame une liaison avec un romancier, Barry fonce vers une improbable rédemption.

Sans se départir de son humour loufoque, Gary Shteyngart dresse le portrait d'une Amérique déboussolée, à la veille de l'élection de Donald Trump, et nous entraîne dans un road-trip qui tient plus des montagnes russes que du voyage d'agrément.

Lake Success

À quarante-trois ans, Barry Cohen, New-Yorkais survolté à la tête d'un fonds spéculatif de 2, 4 milliards de dollars est au bord du précipice. Sous le coup d'une enquête de la Commission boursière, accablé par la découverte de l'autisme de son jeune fils, il prend une décision aussi subite qu'inattendue et embarque dans un car Greyhound. Destination : le Nouveau-Mexique où demeure celle qui fut jadis son premier amour, et avec qui il imagine pouvoir refaire sa vie. Une vie plus simple, plus saine, plus heureuse. Commence alors une folle traversée du continent. D'est en ouest, de highways en freeways, Barry découvre une autre Amérique : celle des pauvres, des marginaux, des déclassés. Pendant que sa femme, Seema, entame une liaison avec un romancier, Barry fonce vers une improbable rédemption. 

Sans se départir de son humour loufoque, Gary Shteyngart dresse le portrait d'une Amérique déboussolée, à la veille de l'élection de Donald Trump, et nous entraîne dans un road-trip qui tient plus des montagnes russes que du voyage d'agrément. 

" Dans Lake Success, Gary Shteyngart entend l'Amérique à la perfection : sa fatuité, sa plainte douloureuse, son dégoût de soi. Le battement de son cour. Quand je le lis, j'ai envie de hurler de rire, mais aussi de lui crier ma reconnaissance. " Richard Ford 

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Stéphane Roques.

Il était une fois un homme ordinaire qui lisait des livres à une époque où la littérature était devenue un art préhistorique. Lenny Abramov, c’était son nom, commit la folie de tomber sous le charme d’Eunice Park, une jolie fille bien de son temps. Entre deux e-mails, ils tentèrent de s’aimer pour oublier que l’Amérique flirtait avec l’effondrement économique. Et ils vécurent malheureux…

Super triste histoire d'amour

In the near future, America is crushed by a financial crisis and our patient Chinese creditors may just be ready to foreclose on the whole mess. Then Lenny Abramov, son of an Russian immigrant janitor and ardent fan of "printed, bound media artifacts" (aka books), meets Eunice Park, an impossibly cute Korean American woman with a major in Images and a minor in Assertiveness. Could falling in love redeem a planet falling apart?

Super Sad True Love Story

Misha is an American impounded in a Russian's body and the only place he feels at home is New York; he just wants to live in the South Bronx with his Latina girlfriend, but after his gangster father murders an Oklahoma businessman in Russia, all hopes of a US visa are lost.

Absurdistan

Vladimir s'ennuie dans les bureaux d'une association obscure à New York. Sa vie change lorsqu'un certain Ribakov lui propose d'aller travailler à Prava, capitale d'un pays imaginaire d'Europe de l'Est. Le voilà au cœur de la mafia locale, dans un pays bouleversé par le récent effondrement de l'URSS, où tout est permis. Un premier roman plein de verve et d'humour qui nous dresse un portrait flamboyant de l'Europe de l'Est post-communiste.

Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes Russes

Juif, Russe, Américain, New-Yorkais, 25 ans, études brillantes, issu d'une famille parfaitement assimilée (père médecin, mère femme d'affaires), Vladimir Grishkin s'ennuie dans les bureaux insalubres d'une association d'aide à l'insertion des immigrants. Vladimir a de l'humour, un accent charmant. Et il est très malin. Peu scrupuleux, il est tout de suite repéré par un certain Ribakov, lequel en échange d'un vrai passeport lui promet une vie meilleure... à Prava, capitale d'un pays imaginaire en Europe de l'Est. Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes Russes raconte l'assimilation à l'envers - autant dire la désintégration - d'un émigrant chic renonçant à Manhattan pour s'improviser mafieux dans un monde à la Kusturica. Picaresque, loufoque et savant, pas toujours moral, ce roman totalement cosmopolite, et qui se moque de tous les clichés, est aussi "une manière de corriger l'Histoire."

Gary Shteyngart, né le 5 juillet 1972 à Leningrad en URSS (ou comme il le dit lui-même « St-Leningrad » ou « St-Leninsbourg »), est un écrivain américain. En juin 2010, il fait partie de la liste des 20 jeunes écrivains prometteurs établie par le magazine The New Yorker.

La vodka est une merveilleuse boisson. Vous pouvez en boire tellement sans être aussi accroché que vous le feriez si vous buviez l'une des liqueurs brunes - les whiskies et autres. C'est une bonne boisson pour aller avec les amuse-gueules.

Vous pouvez noyer un chaton dans ses yeux bleus.

La meilleure chose à propos de l'iPhone est cela qui me dit où je suis tout le temps. Il n'y a plus besoin de se sentir perdu.

La liberté est un athema aux rêves nourris en captivité.

En Amérique, la distance entre vouloir quelque chose et la faire livrer dans votre salon n'est pas terriblement grande.

Je me suis délecté de la petitesse, le confort d'une chambre à l'étage dans une maison traditionnelle américaine Cape Cod le demi-étage qui vous oblige à vous esquiver, à vous sentir à nouveau petit et naïf, prêt pour tout, mourant pour l'amour, votre corps une cheminée remplie de fumée bizarre et noire. Ces chambres carrées, squat et maladroites sont comme un Paean de cinquante pieds carrés à l'adolescent, à la maturité, au premier et au dernier goût de la jeunesse.

Elle était entièrement vêtue de deux grands échantillons de cuir, le cuir faux et brillant de manière auto-moquante, absolument correct pour 1993, la première année où se moquer du courant dominant était devenu le courant dominant.

Elle a pris ma main et m'a tiré après elle, ses épaules dégageant une concoction douce de menthe poivrée que les corps des jeunes femmes produisent parfois pour rendre ma vie plus difficile.

Voyons si je peux écrire sur autre chose que mon cœur.

Vous ne pouvez pas avoir un ménage russe sans vodka. C'est juste quelque chose avec lequel tout laver. Je ne me souviens pas d'un moment où je n'ai pas bu de la vodka, soit en Russie, soit ici. Je ne pense pas qu'il y ait jamais un mauvais moment pour commencer à le boire. Mes ancêtres le buvaient, et si jamais j'ai des enfants, ils le buveront.

La station de radio jouait au lac Swan de Tchaikovsky, un signe sûr que les choses étaient bien pires qu'elles ne sont apparues.

Le silence a été détruit, mais aussi l'idée qu'il est important d'apprendre comment une autre personne pense, pour entrer dans l'esprit d'une autre personne. L'idée de l'empathie a disparu. Nous faisons maintenant partie de cette machine géante où chaque seconde nous devons retirer un appareil et contribuer nos pensées et nos opinions.

J'ai mon propre empire mourant à affronter, et je ne souhaite aucune autre.

... Je suis le quarantième homme le plus laid de ce bar. Et alors ? Et alors ? Et si un jour elle me laisse embrasser chacune de ses taches de rousseur ? Elle en a un million. Mais chacune d'entre elles signifie quelque chose pour moi. N'est-ce pas comme ça que les gens tombaient amoureux ? Je sais qu'on vit dans l'Amérique de Rubenstein, comme tu le dis. Mais cela ne nous rend-il pas encore plus responsables du destin de chacun ? Je veux dire, et si Eunice et moi avions dit non à tout ça. A ce bar. A ce FACing. Nous deux. Et si on rentrait chez nous et qu'on se lisait des livres l'un à l'autre ?

Les plus grands livres de la littérature russe sont les satires. Les âmes mortes de Gogol, par exemple, sont une satire très exagérée sur la vie en Russie. Je pense que c'est la chose que nous faisons le mieux.

Mes parents ont eu la gentillesse de passer des heures à me parler.

C'est ce que j'ai toujours aimé dans la science-fiction - vous pouvez faire la fin du monde. L'humour est mon système d'ogive multiple.

L'Italie a du soleil et des tomates, et la Russie a juste de vrais problèmes.

Les mémoires que j'aime sont tous très intenses. Si vous allez faire un mémoire et vous protéger, qu'est-ce que c'est que le point? Faites juste de la fiction.

L'amour que je ressentais pour elle lors de ce trajet en train avait une capitale et des provinces, des paroisses et un Vatican, une planète orange et de nombreuses lunes maussades - c'était systémique et c'était complet.

D'une manière étrange, je m'attendais à ce que la Russie devienne plus comme l'Amérique depuis que l'Union soviétique s'est effondrée, mais l'inverse est vrai. L'Amérique est devenue plus comme la Russie: une société kleptocratique.

Mon premier livre a vraiment changé ma vie. Cela m'a permis de m'exprimer pleinement. Il y avait un sentiment que je valais quelque chose en tant qu'artiste.

J'aime la fonction de carte sur l'iPhone qui me dit où je suis, parce que je voyage beaucoup.

Oubliez la fontaine de la jeunesse, mon pote. Vous pouvez vivre pour avoir mille, et cela n'aura pas d'importance. Les médiocrités comme vous méritent l'immortalité.

J'adore Paul Giamatti - Dieu, cet homme est comme un Tchekhov qui marche. Son lien avec l'humanité est incroyable, et ces sentiments de faible estime de soi - la façon dont tout se réunit à l'écran? Délicieux.

La lumière décolorante est nous, et nous sommes, pendant un moment, si brefs (...) beaux.

Vous voulez lire un livre? Cela nécessite une introspection. Il faut du temps loin des gens et du temps loin du besoin constant de communiquer et de se connecter.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gary_Shteyngart

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