L'homme rapaillé

Un nuovo modo di concepire la 'creazione' letteraria si fa strada grazie a questa preziosa testimonianza di Gaston Miron e Olivier Marchand, vero florilegio di una umanità tradita dalla fatalità della vita, mosaico ancestrale delle proprie paure, delle proprie ansie, dei propri sogni: il potere fagocitante della poesia contribuirà a creare una nova sensibilità, a scuotere dal torpore un'intera genia. Un nuovo sppirito sarà incarnato dalla generazione dell'Hexagone, da questa sorta di 'neo-circolo ellenico' che sorgerà intomo aile figure titaniche di Marchand e Miron, un luogo privilegiato di trasmissione ineludibile del proprio patrimonio identitario, della propria memoria ferita.

Deux Sangs-Sangue doppio

Voici rassemblés, pour la première fois, dans une édition préparée par Marie-Andrée Beaudet et Pierre Nepveu, des poèmes que Gaston Miron a écrits entre 1947 et 1995 et qu’il a publiés pour la plupart dans des revues et des anthologies. La quête de la « femme sans fin », l’angoisse des lointains, le souci du pays et de l’héritage : hors de L’homme rapaillé, c’est le poète semblable à lui-même et pourtant toujours inépuisablement neuf. Poèmes épars est publié en édition courante et en édition de luxe à tirage limité et numéroté.

Poèmes épars

Anthologie de textes indépendantistes québécois en deux tomes.- Tome 1 : 1774-1992- Tome 2 : 1992-2003

Les grands textes indépendantistes, 1774-2003

L'homme rapaille ed. 1998

Ce recueil rassemble dix ans de correspondance entre Gaston Miron et son ami le poète Claude Haeffley. Dix années de création, d’engagement, d’urgence, de solidarité.Rédigées « à bout portant » sur le droit fil de la plume, les lettres ont été reproduites avec le souci de préserver leur aspect brut. Dans l’élan créatif ou l’expression politique, dans la préparation de projets d’édition ou les remous de la vie intime, le lecteur est en prise directe sur le dialogue émouvant de deux hommes que la fraternité de la poésie a irradiés.

À bout portant. Correspondance 1954-1965

Gaston Miron n’a cessé de s’expliquer et de se raconter tout au long de sa vie. Marie-Andrée Beaudet et Pierre Nepveu proposent ici une sélection des nombreuses entrevues que le poète a accordées à la presse écrite et électronique. Ces entretiens permettent de retracer l’évolution de son personnage public, depuis le modeste éditeur de la « jeune poésie canadienne » jusqu’à l’écrivain reconnu internationalement. On l’entend débattre de la situation culturelle du Québec, du statut de la langue française, du combat politique. S’il met du temps à accepter de parler de sa pratique poétique, ses propos, quand il y vient, et particulièrement ses échanges avec son traducteur Flávio Aguiar, s’avèrent une véritable leçon d’écriture. Il rappelle aussi le souvenir d’écrivains qu’il a connus : Alain Grandbois, Jean-Jules Richard, Alfred DesRochers. On retrouve dans ces entretiens la parole généreuse du poète, aimant rire et chanter, et toujours prêt à évoquer ses origines, sa famille, ses amitiés, ses amours – bref, on entend la voix vive de Gaston Miron.

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