Georges Braque
@georgesBraque
L'âge, l'art et la vie deviennent un.
Georges Braque
Georges Braque, né le 13 mai 1882 à Argenteuil (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise) et mort le 31 août 1963 à Paris, est un peintre, sculpteur et graveur français. D'abord engagé dans le sillage des fauves, influencé par Henri Matisse, André Derain et Othon Friesz, il aboutit, à l'été 1907 aux paysages de l'Estaque avec des maisons en forme de cubes que Matisse qualifie de « cubistes », particulièrement typées dans le tableau Maisons à l'Estaque. Cette simplification est censée être la marque du cubisme, dont l'origine reste controversée selon Olivier Céna. C'est en étudiant méthodiquement, dès 1906, les lignes de contour de Paul Cézanne, que Braque a abouti progressivement à des compositions qui utilisent de légères interruptions dans les lignes, comme dans Nature morte aux pichets. Puis avec une série de nus comme le Nu debout, et Le Grand Nu, il s'oriente, après 1908, vers une rupture avec la vision classique, l'éclatement des volumes, une période communément appelée cubiste, qui dure de 1911 jusqu'en 1914. Il utilise alors des formes géométriques principalement pour des natures mortes, introduit les lettres au pochoir dans ses tableaux, invente des papiers collés. En véritable « penseur » du cubisme, il élabore des lois de la perspective et de la couleur. Il invente aussi les sculptures en papier en 1912, toutes disparues, dont il ne subsiste qu'une photographie d'un contre-relief. Mobilisé pour la Grande Guerre où il est grièvement blessé, le peintre abandonne les formes géométriques pour des natures mortes où les objets sont dans des plans recomposés. Pendant la période suivante qui va jusqu'aux années 1930, il produit des paysages, des figures humaines et, malgré la diversité des sujets, son œuvre est « d'une remarquable cohérence. Braque à la fois précurseur et dépositaire de la tradition classique est le peintre français par excellence ». Le Cahier de Georges Braque, 1917-1947, publié en 1948, résume sa position. La Seconde Guerre mondiale lui a inspiré ses œuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine. La paix revenue et la fin de sa maladie lui ont inspiré les œuvres plus approfondies, tels les Ateliers, qu'il élabore souvent pendant plusieurs années, poursuivant six ébauches à la fois ainsi qu'en témoigne Jean Paulhan. Ses tableaux les plus connus sont aussi les plus poétiques : la série des Oiseaux, dont deux exemplaires ornent le plafond de la salle Henri-II du musée du Louvre, depuis 1953. Il a aussi créé des sculptures, des vitraux, des dessins de bijoux, mais à partir de 1959, atteint d'un cancer, il ralentit son rythme de travail. Son dernier grand tableau est La Sarcleuse. Deux ans avant sa mort, en 1961, une rétrospective de ses œuvres intitulée L'Atelier de Braque a lieu au musée du Louvre, Braque devient ainsi le premier peintre à être exposé dans ce lieu de son vivant. Homme discret, peu porté sur les relations publiques, Braque était un intellectuel féru de musique et de poésie, ami notamment d'Erik Satie, de René Char, d'Alberto Giacometti. Il s'est éteint le 31 août 1963 à Paris. Des obsèques nationales ont été organisées en son honneur, au cours desquelles André Malraux a prononcé un discours.
...plusCompte non officiel
100
@georgesBraque
L'âge, l'art et la vie deviennent un.
@georgesBraque
Une peinture sans quelque chose de dérangeant – qu'est-ce que c'est ?.
@georgesBraque
Je suis beaucoup plus intéressé à réaliser l'unisson avec la nature qu'à le copier.
@georgesBraque
C'est imprévisible qui crée l'événement.
@georgesBraque
Je ne pouvais pas dépeindre une femme dans toute sa beauté naturelle ... Je n'ai pas la compétence. Personne n'a. Je dois donc créer une nouvelle sorte de beauté.
@georgesBraque
L'émotion ne doit pas être rendue par un tremblement excité; Il ne peut pas être ajouté ni être imité. C'est la graine, l'œuvre est la fleur.
@georgesBraque
Les preuves épuisent la vérité.
@georgesBraque
L'art est fait pour déranger. La science rassure.
@georgesBraque
L'art est fait pour troubler. La science rassure.
@georgesBraque
J'ai fait une grande découverte. Je ne crois plus rien à rien.
@georgesBraque
Un jour, j'ai remarqué que je pouvais continuer à travailler mon motif d'art, peu importe le temps. Je n'avais plus besoin du soleil, car j'ai pris ma lumière partout avec moi.
@georgesBraque
L'idéalisme est une forme convenue de l'espérance.
@georgesBraque
Je ne pense pas que ma peinture ait jamais été révolutionnaire. Il n'a été dirigé contre aucune sorte de peinture. Je n'ai jamais voulu prouver que j'avais raison et que quelqu'un d'autre a tort.
@georgesBraque
Pour expliquer le mystère d'une grande peinture - si un tel exploit était possible - ferait un mal irréparable ... s'il n'y a pas de mystère, alors il n'y a pas de poésie, la qualité que j'apprécie avant tout dans l'art.
@georgesBraque
Travailler à partir de la nature, c'est improviser.
@georgesBraque
La culture engendre la monstruosité.
@georgesBraque
La couleur pourrait donner naissance à des sensations qui interféreraient avec notre conception de l'espace.
@georgesBraque
La vérité existe. On n'invente que le mensonge.
@georgesBraque
Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence.
@georgesBraque
J'aime la règle qui corrige l'émotion. J'aime l'émotion qui corrige la règle.
@georgesBraque
Dans l'art, il n'y a qu'une seule chose qui compte: le bit qui ne peut être expliqué.
@georgesBraque
Les progrès de l'art ne consistent pas à réduire les limitations, mais à les connaître mieux.
@georgesBraque
Il ne faut pas demander à l'artiste plus qu'il ne peut donner, ni au critique plus qu'il ne peut voir.
@georgesBraque
Il y a plus de sensibilité dans la technique que dans le reste de l'image.
@georgesBraque
Travailler pour perfectionner l'esprit. Il n'y a pas de certitude mais dans ce que l'esprit conçoit.
@georgesBraque
L'art dérange, la science rassure.
@georgesBraque
Dans une peinture, ce qui compte, c'est l'inattendu.
@georgesBraque
Grâce à l'ovale, j'ai découvert la signification de l'horizontal et de la verticale.
@georgesBraque
Il faut toujours avoir deux idées : l'une pour tuer l'autre.
@georgesBraque
Il faut arriver à une température spécifique, à laquelle les objets deviennent malléables.