Georges Rodenbach
@georgesRodenbach
Quel orgueil d'être seul, les mains contre son front, à noter des vers doux comme un accord de lyre et songeant à la mort prochaine, de se dire : peut-être que j'écris des choses qui vivront !
Georges Rodenbach
Georges Raymond Constantin Rodenbach, né le 16 juillet 1855 à Tournai et mort le 25 décembre 1898 à Paris, est un poète symboliste et un romancier belge de la fin du XIXe siècle. Bien qu'il soit mort à quarante-trois ans, il occupe une place prépondérante dans l'histoire du symbolisme international avec ses recueils de poésie dont son célèbre roman Bruges-la-Morte. Il est un cousin du dramaturge Albrecht Rodenbach.
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Quel orgueil d'être seul, les mains contre son front, à noter des vers doux comme un accord de lyre et songeant à la mort prochaine, de se dire : peut-être que j'écris des choses qui vivront !
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La dissonance est aussi mortelle dans les maux de l'esprit que dans ceux du corps.
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Les rêves sont les clés pour sortir de nous-mêmes.
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L'essence de l'art qui est noble est le rêve, et ce rêve ne réside que sur ce qui est distant, absent, disparu, inaccessible.
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Peut-il y avoir quelque chose de plus triste qu'une fille qui mourait le jour de sa première communion, dans sa nouvelle robe. Une petite épouse de la mort.
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L'essentiel pour le contentement intérieur est d'être dans un état de grâce. Et il y a un état de grâce artistique, car l'art est une sorte de religion.
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La beauté de la douleur est supérieure à la beauté de la vie.