Elihu B. Washburne consulta sa montre en or. Les aiguilles indiquaient six heures moins cinq.- Attends-moi ici, dit-il au cocher.- Qui me dit, monsieur, que vous allez revenir ? rétorqua ce dernier.Elihu B. Washburne n'avait pas la réputation d'être un homme facile. Ses colères étaient fort admirées dans son État adoptif de l'Illinois. Ses électeurs proclamaient qu'il était le seul antialcoolique notoire capable de se conduire comme une personne normale à six heures moins cinq du matin par une froide journée d'hiver, comme ce 23 février 1861.- Espèce de nègre, tu vas voir ! s'écria Washburne sentant la moutarde lui monter au nez quand la prudence, qui veille toujours sur les politiciens, lui envoya au visage un jet de vapeur froide qui lui coupa le souffle.- Tiens, voici pour toi, dit-il au cocher sans rien rabattre de sa colère et en lui glissant dans la main quelques pièces de monnaie, tu m'attendras ici jusqu'à mon retour. Tu m'as bien compris ?- Oui, monsieur, je vous ai bien compris, répondit le nègre, dont le visage s'éclaira d'un sourire que le froid éteignit presque aussitôt.Washburne boutonna son manteau et posa prudemment le pied sur la boue gelée qui servait de trottoir à l'imposante avenue conduisant à la gare de brique rouge de la ville de Washington, capitale fédérale des Etats-Unis d'Amérique en voie de désunion. Il fit bouffer sa barbe épaisse et noire par-dessus son manteau pour s'abriter du froid.Washburne pénétra dans la gare au moment où le train de Baltimore s'arrêtait en grinçant de tous ses freins. Des porteurs nègres traînaient le long des voies tandis que de vastes charrettes se tenaient prêtes à recevoir les marchandises venues du Nord en échange du tabac, de la nourriture et du coton fournis par le Sud. Les sudistes disaient couramment que Washington était la capitale naturelle du Sud, mais ceux qui connaissaient Washburne se seraient bien gardés de le dire en sa présence.Le représentant du second district de l'Illinois dépassa la locomotive et alla se poster en face d'un wagon vide et doré dont les flancs étaient décorés aux armes du premier fournisseur de la ville, un nommé Gautier, français de naissance, qui passait au dire de certains pour le Dauphin de France.

LINCOLN

The remarkable bestseller about the fourth-century Roman emperor who famously tried to halt the spread of Christianity, Julian""is widely regarded as one of Gore Vidal's finest historical novels. Julian the Apostate, nephew of Constantine the Great, was one of the brightest yet briefest lights in the history of the Roman Empire. A military genius on the level of Julius Caesar and Alexander the Great, a graceful and persuasive essayist, and a philosopher devoted to worshipping the gods of Hellenism, he became embroiled in a fierce intellectual war with Christianity that provoked his murder at the age of thirty-two, only four years into his brilliantly humane and compassionate reign. A marvelously imaginative and insightful novel of classical antiquity, Julian""captures the religious and political ferment of a desperate age and restores with blazing wit and vigor the legacy of an impassioned ruler.

Julien

L'auteur relate les 29 premières années de sa vie en convoquant ses souvenirs et les figures de sa jeunesse sans souci de chronologie. Ce portrait d'un écrivain à succès, petit-fils de sénateur, ami des Kennedy, d'Anaïs Nin et de Tennessee Williams, constitue une réflexion sur l'Amérique et ses moeurs mais aussi sur l'homosexualité.

Palimpseste : mémoires

The remarkable bestseller about the fourth-century Roman emperor who famously tried to halt the spread of Christianity, Julian is widely regarded as one of Gore Vidal’s finest historical novels.Julian the Apostate, nephew of Constantine the Great, was one of the brightest yet briefest lights in the history of the Roman Empire. A military genius on the level of Julius Caesar and Alexander the Great, a graceful and persuasive essayist, and a philosopher devoted to worshiping the gods of Hellenism, he became embroiled in a fierce intellectual war with Christianity that provoked his murder at the age of thirty-two, only four years into his brilliantly humane and compassionate reign. A marvelously imaginative and insightful novel of classical antiquity, Julian captures the religious and political ferment of a desperate age and restores with blazing wit and vigor the legacy of an impassioned ruler.

Determined to reinvent himself and explore new territory in his work, Gore Vidal published a provocative satirical work destined to be on a collision course with social conventions in 1968. Written as a diary, Myra Breckinridge, someone determined not to be possessed by any man, recounts her day as she lives it out in the Hollywood of the '60s. Feminism, transsexuality, and a host of cinematic jokes abound.

Myra Breckinridge et Myron

Originaltitel: September 11th and after.Originaltitel: The meaning of Timothy McVeigh.Originaltitel: Shredding the Bill of Rights.Originaltitel: The new theocrats.

La Fin de la liberté: Vers un nouveau totalitarisme?

Deux adolescents, Jim Willard et Bob Ford, découvrent l'amour physique avant de se séparer à la fin de l'été. Pendant les années qui suivent, au cours d'un périple américain qui le mènera à vivre sur un cargo au large de l'Alaska, puis chez une star d'Hollywood dans les années 30, et à New York parmi les écrivains du Village, Jim Willard tentera de retrouver le moment de grâce qui a marqué la fin de son enfance."Un document humain important, d'une très grande véracité, et très édifiant." (Thomas Mann)"Un des meilleurs romans en son genre." (Christopher Isherwood)

Un garçon près de la rivière

En direct du Golgotha - Occasion

Gore Vidal, né Eugene Louis Vidal le 3 octobre 1925 (baptisé Eugene Luther Gore Vidal, en 1939) et mort le 31 juillet 2012 à Los Angeles aux États-Unis, est un romancier, acteur, scénariste et essayiste américain, auteur pour le théâtre, le cinéma et la télévision.

Washington a fermé les yeux sur Al-Qaïda.

Dans les temps classiques, c'était une infraction capitale de spéculer sur l'heure de la mort d'un roi ou sur l'identité de son successeur.

Je suis tout à fait pour ramener le bouleau, mais seulement entre les adultes consentants.

Ce qui compte finalement n'est pas le jugement du monde sur soi-même mais son propre jugement sur le monde ... Tout écrivain qui n'a pas cette arrogance finale ne survivra pas très longtemps en Amérique.

Le premier livre adulte que j'ai lu par moi-même était une édition du XIXe siècle de «Tales from Livy» que j'avais trouvé dans la bibliothèque de mon grand-père.

La télévision a désormais désespérément faim de matériel qu'ils grattent le haut du baril.

Une identité raciale, religieuse ou tribale est une sorte de fait.

Je pense qu'il y a un instinct là-bas pour nous débarrasser de nos maîtres.

Tout le monde a deux jambes, deux lobes dans le cerveau, c'est pourquoi nous avons tendance à être intéressés par la symétrie, pour équilibrer toujours les choses.

Pour empêcher le vol des sets de Ben-Hur, les gardes rôdaient le lot arrière longtemps après la fermeture de la production.

Au moment où un homme devient un matériel présidentiel, il a été acheté dix fois.

Je ne nie ni ne affirme rien. Je ne suis pas très personnel.

J'ai été sur la couverture du magazine Time. Mon père était sur la couverture de Time et mon grand-père était sur la couverture du temps.

Tous les Américains nés entre 1890 et 1945 voulaient être des stars de cinéma.

Nous avons eu une vie parallèle. Et franchement, je préfère le mien au sien. Je ne voudrais pas être George Bush.

Les Américains sont intelligents. Ils comprennent complètement les choses qui ont à voir avec l'argent, la guerre, la mort, la maladie. Et il y a aussi une véritable tradition de scepticisme dans ce pays.

Je pense parfois que c'est parce qu'ils sont si mauvais pour s'exprimer verbalement que les écrivains prennent un stylo et du papier en premier lieu

Je suis sauvage de ce qui a été fait aux États-Unis par ses dirigeants.

Pour mémoire, je suis un vétéran de la Seconde Guerre mondiale et j'ai servi dans le Pacifique.

Le seul niveau absolu est l'abandon absolu.

Je ne suis pas, dans l'âme, un dramaturge.

Il n'y a qu'un seul parti aux États-Unis, le parti immobilier… et il a deux bonnes ailes: républicaine et démocrate.

Je suis sorti de Capitol Hill. Eh bien, ce n'est tout simplement pas un contexte ordinaire pour un écrivain du genre américain ordinaire.

Pauvre John Simon - Quel cauchemar, pour se réveiller le matin et réaliser que vous êtes John Simon.

Rappelez-vous, je suis West Point, où je suis né. Mon père y est allé.

Nous sommes les États-Unis d'amnésie, qui est encouragé par un média qui n'a aucune envie de nous dire la vérité sur quoi que ce soit, servant leurs maîtres d'entreprise qui ont d'autres plans pour nous dominer.

Il y a tellement de choses que les gens qui prennent des sondages ne se demandent jamais.

Les célébrités sont invariablement folles de célébrités, tout comme les menteurs croient toujours des menteurs.

Les policiers sont rarement jugés pour leurs crimes, ou même, tenus responsables de ce qu'ils font, ce qui perturbe la paix et provoque la détresse parmi les ordonnés.

Ses oeuvres

Ses derniers livres