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Isaac Lerutan

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Poésies

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    Feuilles volantes Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres Annonçant dans la cour un vide insoutenable Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre, S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades. Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume Des sombres feuilles folles qui tangent en narguant Les évadés punis, aux mains griffées de plumes Dont leur omniprésence n’en fait que des absents. Quand grincent les miroirs aux couleurs de la nuit, Annonçant la tempête au fond des encriers, Une larme de pluie se transforme en l’ennui D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    L’ombre des anges Je traverserai les villes J’emporterai ta voix J’irai chercher le feu dans le ciel Et le vent dans nos voiles Quand l’ombre des nuages Démasquera nos souffles Nous volerons sereins Par les chemins du sort Et nos songes en fuite Eviteront les gouffres Pour balayer ensuite Les traces de nos morts Je traverserai les villes J’emporterai ta voix J’irai chercher le feu dans le ciel Et le vent dans nos voiles Une étoile se repose Dès qu’un ange s’endort…

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    L’âme errante Gloire à celui qui sous le feu de l’existence Donna sens à la vie et à ses plaisirs sains Loin de la brume froide, témoin de ses carences De ses pseudo-pouvoirs, un seul n’en fût le sien Par delà les frontières et leurs sols en souffrance Où d’autr’âmes s’entachent d’innombrables venins De cette fourmilière règne son espérance Si l’ombre d’un soleil le pique un beau matin De ces matins fertiles, la vie donna la chance À ce cher inconnu, ignorant son destin Gloire à la poésie et gloire à l’innocence De ce cri, l’âme errante en trouva le chemin…

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    Nous sommes les enfants du ventre de la terre La balle bleue se meurt, s’enterre ou prend des rides Qu’importe ! dit la nuit, demain sera bien mieux mais la flamme se perd quand la fumée se vide le royaume des nantis n’est pas si audacieux Il règne une atmosphère aux armes délétères que les âmes assaillissent par soif ou appétit sans même se soucier de leurs proches congénères les têtes ramolissent et chaque oeil se replit Nous sommes les enfants du ventre de la terre dans ses silences actifs surgissent les leçons mais nous n’écoutons pas, trop occupés à faire valoir nos immondices semés à profusion Le sol est chaud Vitesse continue Quel ange aux ailes mortes nous aurait défendu ? Le sol est pauvre, les hommes sont riches leurs pas avides font trembler le plancher qui s’enfouit…et fait monter la mer

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    Poisons Les aiguilles se lamentent et je trompe le temps Les époques sont des impostures Les génies sont des singes Les rois, des morts Le monde est un marché Les langues sont faites de venins Les dieux se fanent sous des ciels trop chargés de nos esprits complexes car toutes les solutions nous ont laissés perplexes Les enfants se maquillent et s’ennuient maintenant… Comme eux, je tourne le dos au soleil et marche, la tête basse solide et nu pour suivre mon ombre leste et ne pas la perdre de vue…

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    Pour la joconde Le corps recouvert de peinture La peau fragile comme une toile Le dos collé contre le mur Elle s’expose, enveloppe opale Dans son sourire aux lèvres absentes Tant abusée, mêlée d’étreintes On pourrait lire dans sa tourmente Que l’or de ses cheveux se teinte De mille couleurs incandescentes Que cache-t-elle ? Beauté divine Derrière cette sagesse indécente Une saveur, un feu sublime Signe d’un réveil en attente… La Joconde est lasse Et son sourire doux-amer rappelle que ses mortes cellules N’ont d’effet que d’étouffer la tendre guerre des regards…

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    Pourquoi le ciel se doit de nous couper de l’aube ? Pourquoi le ciel se doit de nous couper de l’aube et nous empoisonner dès le premier frisson ? Pourquoi le ciel se doit de nous couper de l’aube ? Pourquoi le ciel se doit de nous couper de l’aube ? Mais que font les vieux anges autour des ventres ronds ? Pourquoi le ciel se doit de nous couper de l’aube ? Est-ce le sage assassin que le monde saborde ou chassons-nous fatalement nos lendemains ? Martyrs ou baladins enrôlés dans la horde Violerons-nous les lois de ces dieux trop humains ? Pourquoi le ciel se doit de nous couper de l’aube ?

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    Sanglant Secret Sous nos cuirs inégaux que l’on recouvre à souhait de tissus et de peaux, se cache un grand secret… Celui que l’on étouffe de règles et de craintes Celui qui se refuse de sombrer dans la plainte Car il est lumineux comme un éclat de grâce sous nos corps incrédules, son âme se déplace dans de sombres tunnels sans jamais voir le ciel Ce vin mystérieux, curieusement s’évapore par delà les frontières de chacun de nos pores Cruellement délicieux, il transporte avec lui ses signes de faiblesse et sa force, insoumis Cette sève docile, en vigne de noblesse, secrètement se joue des sens de nos caresses Mais l’enveloppe absurde a cru bon s’enjouer de sa grande richesse dénaturalisée Pensant la libérer, personne n’a compris qu’un secret ne se percera jamais d’un fusil Le reflet de l’amour, foyer des espérances coule inlassablement, partageant son essence Il se glace de voir ce qu’on a fait de lui Malmené sans pudeur, au cœur des apparences, Enseveli sous le non-sens des différences son image est rebelle, fidèle et infinie elle est universelle comme le sens de la vie Imprudent, sache bien qu’au delà des habits le sang de chaque humain joue la même mélodie !

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    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    Tragique farandole aux mélodies arides Entendez-vous ce cri ? Inclassable, mouvant Il vient de ces déserts que la pluie assassine comme pour mieux saluer les richesses d’antan Mais quel est cet insigne extérieur à vos lèvres qui retourne les vases en non-communiquant ? il n’est répartitions de vos musiques brèves que si vos douces fleurs enfantaient des piquants ! Attachez-moi sans vie ! Que le sort me déchaîne par la magie sournoise du destin pénitent Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre et d’un accord furieux me noyer en son sang

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